Appel aux Armes pour la défense des droits des auteurs décédés


Karin Tidbeck, Coliopod, 2017, 30mn, podcast


Étrange de s'intéresser aux droits des auteurs morts alors que ceux des auteurs vivants sont des plus précaires. Après écoute cependant, cet appel aux armes est des plus nécessaires face aux éditeurs aux dents longues.

Présentation de l'éditeur :

La nouvelle de ce mois est le premier texte publié en français de l’autrice suédoise Karin Tidbeck : « Appel aux Armes pour la défense des droits des auteurs décédés », parue en 2015 dans les pages de la revue Uncanny Magazine (no. 7, novembre/décembre 2015). La nouvelle, traduite par Cécile Duquenne, lue par Ségolène Janne d’Othée, flirte, comme la plupart des textes de Tidbeck, avec le fantastique et le surnaturel; ses écrits font partie du genre « New Weird ».
Karin Tidbeck écrit en suédois et en anglais (elle s’occupe elle même de la traduction / adaptation de ses textes) et est rôliste, GNiste et professeur de « creative writting ».


Mon ressenti :

Vous vous êtes parfois interrogé sur l'origine des textes posthumes de certains de vos auteurs, cette nouvelle va vous en dévoiler les coulisses !
Le ton est bercé par une douce ironie sur le rôle des éditeurs et le métier ingrat d'auteur à travers l'utilisation des prêtes plumes. Mais l'auteur n'oublie pas qu'elle écrit une nouvelle fantastique est le récit est une réussite. On commence doucement par la révélation d'un complot de l'"Agence" à la connotation fantastique pour finir dans l'horreur indicible de la réalité concrète de cet état de fait. Le lecteur est immergé peu à peu dans cette sombre affaire, immersion d'autant plus réaliste par la lecture de Ségolène Janne d’Othée qui passe de la froideur à l'effroi en passant par l'empathie.
Je ne suis pas un grand fan de fantastique, mais ce texte m'a emballé.

Lecture indispensable pour les auteurs n'ayant pas encore été contacté par l'"Agence", pour les écrivains en herbe et pour tous les autres car c'est un plaisir à écouter.




Son premier roman Amatka paraitra en mars 2018 chez les éditions La Volte :

Amatka est stupéfiant. Proche des œuvres de Le Guin et de Margaret Atwood, le roman joue avec les propriétés du langage dans une colonie austère et normative ; un 1984 pris dans les glaces, les Dépossédés dans un monde où la réalité n’existe qu’aussi longtemps qu’on la nomme.
Marie Surgers, traductrice et responsable de la littérature étrangère, La Volte sur le site Unwalkers

Quoi de neuf sur ma pile en parle ici
Nul doute que je serais de ceux qui  liront la prose de l'auteur.

Le podcast est à télécharger ici


Les anglophones pourront lire la nouvelle sur le site de Uncanny magazine 

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