Eternity incorporated

Raphaël Granier de Cassagnac, Mnénos, 2011, 272 p., 10€ epub sans DRM


Plusieurs siècles après l’anéantissement de la civilisation par un virus inconnu, une partie de l'humanité survivante a trouvé refuge dans une ville-bulle régentée par un ordinateur central omnipotent. Au sein de ce sanctuaire, nous vivons les destins entrecroisés de trois personnages inoubliables, Sean, le musicien drogué, proche des anti-Processeur, Ange, la gardienne de la loi prête au sacrifice et Gina, l’ingénieure ambitieuse, confidente du Processeur. Un changement majeur dans l’ordre de la Bulle les lance sur la quête dangereuse des secrets du Processeur et d’eux-mêmes ! 
 
 Que nous propose Raphaël Granier de Cassagnac :
Un monde clos à l'apparence utopique gouverné par un ordinateur central omnipotent, que nous découvrons à travers trois personnages aux points de vue opposés :
Les déconnectés, des pseudos libertaires pas très guérilleros mais qui vivent à son crochet.
Une fliquette prête au sacrifice pour sauver la société.
Une geek à la pratique sexuelle déviante.

Avec l'idée d'un gouvernement choisi aléatoirement parmi la population, je pensais que l'auteur allait tendre vers une utopie anarchiste. Mais non, il préfère brocarder cette idée pour faire l'éloge de la bureaucratie experte.
Le personnage qui m'a le moins intéressé est Sean. Modèle des déconnectés, ce groupe a une ressemblance forte avec le monde hippie, mêlé de techno party, histoire de faire actuel.
Les personnages sont assez binaires, ne s'interrogent pas trop du pourquoi de la bulle malgré quelques siècles de confinement.

Une trame un peu trop visible, une narration à trois personnes trop ambitieuse, une fin abrupte, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, même si cela sent le déjà vu.
Agréable à lire, mais je n'ai pas eu d'osmose avec les personnages. 


Aucun commentaire

Fourni par Blogger.