China Mieville, Pocket (Fleuve éditions), 2015 (parution originale : 2012), 496 p., 16€ epub avec DRM
Le mot doit communiquer quelque chose
(en dehors de lui-même)
(en dehors de lui-même)
Walter Benjamin – Sur le langage en général
et sur le langage humain
et sur le langage humain
Légationville ou l'Apocalypse selon Mieville.
Sur Ariéka, planète à l’air irrespirable aux confins du monde connu, Légationville est un comptoir commercial et une enclave humaine alimentée en oxygène. Ici, les Ariékans, appelés les Hôtes, et les Humains cohabitent en paix.
Pourtant, la communication entre eux est délicate : les Ariékans, bien que parlant par deux bouches, ne connaissent qu’un niveau de langage ; le mensonge leur est inconcevable et toute forme de métaphore, inintelligible.
Seuls les Légats, paire de clones humains élevés et appareillés en symbiose, peuvent échanger avec les Hôtes. Et un Légat improbable vient d’arriver en ville, chargé d’imposer les nouveaux plans du Brémen.
Par tous les moyens.
China Mieville se lance dans le planet-opéra, avec un soupçon de space-opera et de roman apocalyptique, le tout agrémenté de hard SF, du moins dans sa composante "science molle".
Autant vous le dire de suite, ce n'est pas le genre de roman qu'on lit à la plage ou après une dure journée de labeur.
China Mieville a des multitudes d'idées, de l'intelligence à revendre (et de gros muscles aussi, je vous l'accorde) et il nous le démontre ici. Trop ?
Présentation de l'éditeur :
Sur Ariéka, planète à l’air irrespirable aux confins du monde connu, Légationville est un comptoir commercial et une enclave humaine alimentée en oxygène. Ici, les Ariékans, appelés les Hôtes, et les Humains cohabitent en paix.
Pourtant, la communication entre eux est délicate : les Ariékans, bien que parlant par deux bouches, ne connaissent qu’un niveau de langage ; le mensonge leur est inconcevable et toute forme de métaphore, inintelligible.
Seuls les Légats, paire de clones humains élevés et appareillés en symbiose, peuvent échanger avec les Hôtes. Et un Légat improbable vient d’arriver en ville, chargé d’imposer les nouveaux plans du Brémen.
Par tous les moyens.
Mon ressenti :
China Mieville se lance dans le planet-opéra, avec un soupçon de space-opera et de roman apocalyptique, le tout agrémenté de hard SF, du moins dans sa composante "science molle".
Autant vous le dire de suite, ce n'est pas le genre de roman qu'on lit à la plage ou après une dure journée de labeur.
China Mieville a des multitudes d'idées, de l'intelligence à revendre (et de gros muscles aussi, je vous l'accorde) et il nous le démontre ici. Trop ?