Le Fossoyeur

Adam Sternbergh, 2015, Lunes d'encre, 272 p., 14€ epub avec DRM



Tous les cimetières sont pleins, depuis longtemps. Il se fait appeler Spademan, le Fossoyeur, presque un nom de super-héros. Vous ne saurez jamais son vrai nom. Il a été éboueur. Un jour, il a trouvé un bébé dans un sac-poubelle. Quelques années plus tard, sa femme est morte dans la série d’attentats radioactifs qui a vidé New York de ses habitants. C’était il y a longtemps : une autre vie. Maintenant, Spademan est tueur à gages. Il est resté dans les ordures, mais son salaire a considérablement augmenté. Il n’est pas sexiste : homme, femme, il s’en fout. Vos raisons, il s’en fout. D’ailleurs, le fric aussi il s’en fout. Et quand on lui demande de tuer la fille du richissime prédicateur T.K. Harrow, une gamine qui vient tout juste d’avoir dix-huit ans, il n’y voit aucun problème. Mais dans la toile de Harrow, pour la première fois de sa sinistre carrière, Spademan n’est pas la plus grosse araignée.


New York, dans une centaine d'années. La ville a été victime d'attentats terroristes radioactifs. La moitié de ses habitants est partie, l'autre moitié se divisant entre riches et pauvres.
Les riches préfèrent désormais vivre dans des univers virtuels, installés confortablement dans des lits 2.0, se nourrissant via des sondes et ne rejoignant la réalité que rarement.
La fange se débrouille comme elle peut, entre petite délinquance et criminalité.
Spademan est tueur à gages, cynique et misanthrope comme il se doit. Son destin va changer lors d'un contrat sur la fille d'un évangéliste célèbre.

Roman court, nerveux et efficace, il manque cependant certains éléments afin d'en faire un bon livre.
La psychologie des personnages n'est pas la panacée de l'auteur, les besoins de l'intrigue et ses rebondissements sont les influences principales du cheminement des personnages.
L'univers virtuel dans lequel évoluent les riches et hackers est décrite de façon trop succincte et sent le déjà vu (Matrix et autres). de même pour l'univers apocalyptique.
L'auteur a suivi efficacement les recommandations du parfait thriller post apo, avec possibilité d'en faire une série, mais il s'arrête au minimum syndical.

De la littérature de supermarché, qui se lit et s'oublie vite.
Pour combler trois heures d'ennuis.

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