3/5
Catherine Dufour
Le Bélial
Nouvelle
Je ne suis pas une légende
Catherine Dufour, 2011, Le Bélial, 14 p., 0€ epub sans DRM
A l'epoque où Malo rencontra son premier vampire, il frôlait la dépression.
Après deux ans de bons et loyaux services en tant que Life Time Value Manager chez Johnson & Johnson, une persistante absence de cravate doublée d’une regrettable propension à quitter le bureau en sifflotant sitôt son travail bouclé lui avait valu une mise au placard définitive. Dans les premières semaines de sa relégation, il essaya d’inverser la vapeur : il mit une cravate noire imprimée de petits ours rouges et passa de longues heures supplémentaires près de la machine à café.
Peine perdue.
Il était trop tard.
Beaucoup trop tard.
Courte nouvelle paru initialement dans la revue Bifrost n.30 puis dans le recueil L'Accroissement mathématique du plaisir, et téléchargeable gratuitement sur le site des éditions du Bélial.
Faire une filiation via le titre à un roman phare de Richard Matheson engage souvent à une promesse non tenue… bien que la nouvelle ne soit pas catastrophique, loin de là.
Critique de notre société de consommation et du libéralisme le plus vil, cette nouvelle est clairement désabusée sur la possibilité d'un possible changement. Noirceur contrecarrée par le côté humoristique de la narration.
A l'epoque où Malo rencontra son premier vampire, il frôlait la dépression.
Après deux ans de bons et loyaux services en tant que Life Time Value Manager chez Johnson & Johnson, une persistante absence de cravate doublée d’une regrettable propension à quitter le bureau en sifflotant sitôt son travail bouclé lui avait valu une mise au placard définitive. Dans les premières semaines de sa relégation, il essaya d’inverser la vapeur : il mit une cravate noire imprimée de petits ours rouges et passa de longues heures supplémentaires près de la machine à café.
Peine perdue.
Il était trop tard.
Beaucoup trop tard.
Courte nouvelle paru initialement dans la revue Bifrost n.30 puis dans le recueil L'Accroissement mathématique du plaisir, et téléchargeable gratuitement sur le site des éditions du Bélial.
Faire une filiation via le titre à un roman phare de Richard Matheson engage souvent à une promesse non tenue… bien que la nouvelle ne soit pas catastrophique, loin de là.
Critique de notre société de consommation et du libéralisme le plus vil, cette nouvelle est clairement désabusée sur la possibilité d'un possible changement. Noirceur contrecarrée par le côté humoristique de la narration.
Très bon moment de lecture. Fin rapide. On aimerait en lire plus. Je recommande :)
RépondreSupprimerJ'ai oublié cette nouvelle depuis le temps... Et cela fait des années que je dois lire son recueil, avant que le nouveau ne paraisse.
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