Benoît Grison
Delachaux et Niestlé
Essai
Service de presse
Du yéti au calmar géant : Le bestiaire énigmatique de la cryptozoologie
Benoît Grison, Delachaux et Niestlé, 2016, 400 p., 39€ papier
Amateur de sensationnalisme, passez votre chemin. Vous ne trouverez pas ici de chapitre intitulé "J'ai couchée avec le Yéti et il a un petit kiki" ou "Les premières photos de l'enfant caché du kraken et du calmar géant". Moins amusant peut-être, mais assurément plus instructif.
Présentation de l'éditeur :
Et si, derrière le mythique Kraken, se cachait un calmar géant bien réel ?
Et si le coelacanthe, longtemps tenu pour disparu depuis 70 millions d’années, était toujours vivant ?
Et si l’homme de Florès, cet hominien nain de la préhistoire, avait survécu jusqu’au XVIIe Siècle ?
Ni chimérique, ni fantastique, la cryptozoologie est l’étude des animaux dont l’existence n’ a pas été irréfutablement prouvée par la science. S’appuyant sur la zoologie, la paléontologie, l’anthropologie, la psychologie, l’ethnologie, la mythologie et même la police scientifique, cette discipline se penche sur les témoignages humains, les représentations anciennes, les légendes autochtones, les indices et « traces » collectés dans la nature, pour confirmer – et parfois infirmer – l’existence d’une créature non encore décrite scientifiquement, mais largement présente dans l’esprit des hommes. En ce qui concerne le fameux monstre du Loch Ness, la science a désormais tranché. Mais que peut nous apprendre la cryptozoologie sur le Yéti par exemple ? Des serpents de mer aux monstres lacustres écossais ou patagons, des hommes sauvages au Yéti et au Bigfoot, des Mammouths aux paresseux géants rescapés du Pléistocène, cet ouvrage nous propose un tour du monde des animaux extraordinaires. Etayé des témoignages des savants de l’époque et de documents aussi rares que surprenants, il plonge dans le rêve des scientifiques et les fantasmes des hommes.
Mon ressenti :
La cryptozoologie "s'interroge avec un "scepticisme ouvert" sur la manière dont la science peut s'approprier un matériau avant tout testimonial, pour en tirer des éléments de connaissance positive concernant les animaux inconnus."
Une approche interdisciplinaire afin de confronter l'existence d'animaux "fantastiques", des monstres aquatiques (Kraken, Léviathan, Nessy,...) aux hommes sauvages (Yéti, Homme de Florès, Bigfoot,...) et finissant sur un tour du monde des animaux énigmatiques.
Vue de l'extérieur, le monde scientifique parait bien carré, rationnel, l'affaire du coelacanthe vous apprendra surtout les guerres intestines entre différents pays et labos de recherche, les luttes d'influence et la bassesse humaine. L'auteur n'oublie pas de rappeler au détour de certaines phrases les "bienfaits" des pays colonisateurs récupérant un savoir ancestral pour leur seul gloire.
C'est riche, très documenté et référencé. Parfait. Un ouvrage savant, érudit. parfois un peu trop au vue de mon amateurisme, mais je ne peux pas en vouloir à l'auteur.
Il y a parfois des renvoies à la littérature ou au cinéma, toujours utile pour les amateurs.
Nous sommes ici dans le rayon des beaux livres : couverture cartonnée, papier glacé, couleurs.
Les annexes démontrent s'il en était encore besoin la scientificité de l'ensemble : glossaire des termes techniques, index des noms d'animaux, des noms propres, une bibliographie complète...
Une iconographie riche et variée.
La présentation de l'éditeur est fidèle au contenu de l'ouvrage, c'est assez rare pour être souligné.
Quelques bémols cependant. Les couleurs et polices utilisées rendent compliquées la lecture des
légendes des illustrations, des encarts, des notes et entrée de
chapitres. Une taille de police un peu petite, mais l'ensemble faisant
déjà sont kilo et demi... Cela a permis de muscler et mon cerveau, et
mes avant-bras !Une approche interdisciplinaire afin de confronter l'existence d'animaux "fantastiques", des monstres aquatiques (Kraken, Léviathan, Nessy,...) aux hommes sauvages (Yéti, Homme de Florès, Bigfoot,...) et finissant sur un tour du monde des animaux énigmatiques.
Vue de l'extérieur, le monde scientifique parait bien carré, rationnel, l'affaire du coelacanthe vous apprendra surtout les guerres intestines entre différents pays et labos de recherche, les luttes d'influence et la bassesse humaine. L'auteur n'oublie pas de rappeler au détour de certaines phrases les "bienfaits" des pays colonisateurs récupérant un savoir ancestral pour leur seul gloire.
C'est riche, très documenté et référencé. Parfait. Un ouvrage savant, érudit. parfois un peu trop au vue de mon amateurisme, mais je ne peux pas en vouloir à l'auteur.
Il y a parfois des renvoies à la littérature ou au cinéma, toujours utile pour les amateurs.
Nous sommes ici dans le rayon des beaux livres : couverture cartonnée, papier glacé, couleurs.
Les annexes démontrent s'il en était encore besoin la scientificité de l'ensemble : glossaire des termes techniques, index des noms d'animaux, des noms propres, une bibliographie complète...
Une iconographie riche et variée.
La présentation de l'éditeur est fidèle au contenu de l'ouvrage, c'est assez rare pour être souligné.
Quelques bémols cependant. Les couleurs et polices utilisées rendent compliquées la lecture des
Et ça vous fout en l'air le côté mystérieux de vos prochaines vacances en Ecosse. ;p
Critique réalisé dans le cadre d'une masse critique Babelio.
Il a fallu tout de même deux mois pour que l'éditeur daigne me l'envoyer et pas même un petit mot d'excuse.
Beau livre effectivement. La couverture est superbe, et rien que pour cela c'est tentant!
RépondreSupprimerIl faut savoir succomber à la tentation
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