Présentation de Télérama :
La merditude, c'est quand on a une vie de merde... et
qu'on trouve ça normal. Question d'habitude. Ou même d'hérédité. C'est
le cas de Gunther, 13 ans, qui vit dans les années 80 à Trouduc-les-Oies
chez sa grand-mère, avec son père et ses trois oncles, quatre ogres
braillards, chômeurs et biturés à la bière du réveil au coucher. Faire
ses lignes de punition (quelque chose dans le genre « Tu ne frapperas pas tes camarades sous prétexte qu'ils se sont moqués de ta famille»)
à côté d'un papa torché ou voir ses tontons foutre à la porte
l'huissier, ça le fait marrer, Gunther. Sa mère, qui a fui depuis
longtemps ? « Une pute, madame »,
répond-il tranquillement à l'assistante sociale. Il est un Strobbe, il
en est fier, et, comme le dit l'oncle Petrol, carabine à la main : « On ne touche pas à un Strobbe. » Sauf quand l'ado se fait tabasser par papa, que l'alcool et la déprime finissent par rendre dingue...
Mon ressenti :

D'abord, d'abord, y a Oncle Baraqué, avec sa moustache à la viking, qui ne résiste jamais aux jeux de hasard, des dettes à n'en plus finir. "Dire que Baraké était né pour perdre était peut être aller trop loin. Quoique !". Il a l'amour propre porté bien haut et l'esprit imaginatif pour une histoire de rivalité fraternelle avec son frère Koen. Il invente pour cela Le tour de France revu et corrigé, sur les chemins de la métaphore. Magnifique d’inventivité et de folie. Imaginez un jeu de plateau où les dés sont remplacés par des cul secs !