Nous allons tous très bien, merci

Daryl Gregory, Le Bélial, 2015, 128 p., 8€ epub sans DRM




Il y a d'abord Harrison, qui, adolescent, a échappé à une telle horreur  qu'on en a fait un héros de romans. Et puis Stan, sauvé des griffes d'une abomination familiale l'ayant pour partie dévoré vif. Barbara, bien sûr, qui a croisé le chemin du plus infâme des tueurs en série et semble convaincue que ce dernier a gravé sur ses os les motifs d'un secret indicible. La jeune et belle Greta, aussi, qui a fui les mystères d'une révélation eschatologique et pense conserver sur son corps scarifié la clé desdits mystères. Et puis il y a Martin, Martin qui jamais n'enlève ses énormes lunettes noires. Tous participent à un groupe de parole animé par le Dr Jan Sayer. Tous feront face à l'abomination, affronteront le monstre qui sommeille en eux et découvriront que le monstre en question n'est pas toujours celui qu'on croit.



Cinq personnes participent à un groupe de parole. Nous comprenons assez vite qu'ils ont été victimes d'un traumatisme important dans leur vie, d'origine quelque peu surnaturelle.

C'est un roman court (novella) qui interroge ce qui se passe après pour les héros des romans d'épouvante ou d'horreur.
Daryl Gregory fait beaucoup de références à cette littérature/filmographie de genre. Je pense que les amateurs profiteront pleinement du roman. Pour les autres, comme moi, il sera plus difficile de comprendre les tenants de l'histoire.

Grand plus de cette édition française, une interview de l'auteur, qui éclaire de ses intentions le roman.

A recommander chaudement au fan de Lovecraft, de zombies et autres slashers.

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