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Denoël
GPI
Serge Brussolo
Vue en coupe d'une ville malade
Serge Brussolo, Denoël, 1980, 224 p., épuisé
Villes malades où des ordinateurs s'affrontent
en combats souterrains à coups de munitions humaines. H.L.M. de
cauchemar dont les locataires nus et armés de rasoirs semblent condamnés
à un curieux bail d'éternité. Géographies mystérieuses aux itinéraires
menaçants, qui abandonnent le lecteur à la porte des cités-bûchers
sorties tout droit d'un rêve de pyromane, à l'orée de pays où les
mutilations scientifiques ouvrent à l'homme d'étranges perspectives sur
son propre corps.
Le meilleur résumé de ce recueil est son titre : Vue en coupe d'une ville malade.
Une dissection critique de nos sociétés déshumanisées, aliénantes et déviantes, ce recueil de Serge Brussolo avait tout pour me contenter. Malheureusement, tel n'a pas était le cas.
J'ai cependant aimé certaines nouvelles, en particulier « La mouche et l'araignée » et « La sixième colonne », l'une pour sa chute, l'autre pour son atmosphère kafkaienne.
Serge Brussolo a l'art d'écrire, cela est indéniable.
Là où le bât blesse, c'est sur son univers pathologique.
Ici tout est d'une noirceur organique, rempli de corps torturés dans une société malsaine. le tout relevé de symbolisme psychanalytique.
Pour ma part, ce n'est pas la prose que je recherche. Cela m'a fait penser à certains films de Cronemberg comme Crash ou eXistenZ. Et aussi au performer Damien Hirst et son travail autour des cadavres d'animaux (notamment leur coupe).
Que cela ait plu à l'intelligentsia des critiques littéraires parisiennes ne m'étonne guère.
J'ai aimé les idées-critiques de l'auteur, pas leurs traitements.
Une dissection critique de nos sociétés déshumanisées, aliénantes et déviantes, ce recueil de Serge Brussolo avait tout pour me contenter. Malheureusement, tel n'a pas était le cas.
J'ai cependant aimé certaines nouvelles, en particulier « La mouche et l'araignée » et « La sixième colonne », l'une pour sa chute, l'autre pour son atmosphère kafkaienne.
Serge Brussolo a l'art d'écrire, cela est indéniable.
Là où le bât blesse, c'est sur son univers pathologique.
Ici tout est d'une noirceur organique, rempli de corps torturés dans une société malsaine. le tout relevé de symbolisme psychanalytique.
Pour ma part, ce n'est pas la prose que je recherche. Cela m'a fait penser à certains films de Cronemberg comme Crash ou eXistenZ. Et aussi au performer Damien Hirst et son travail autour des cadavres d'animaux (notamment leur coupe).
Que cela ait plu à l'intelligentsia des critiques littéraires parisiennes ne m'étonne guère.
J'ai aimé les idées-critiques de l'auteur, pas leurs traitements.
On aime ou on n'aime pas... Personnellement c'est justement cette noirceur, cette impression d'inexorabilité, cette sensation de noyade permanente que j'aime chez cet auteur. Au gré des pages on suffoque, on se perd dans les méandres de ces univers cauchemardesques, où rien n'est plus possibles sauf le pire. J'aime ce côté délire fiéveux de Brussolo, sa marque de fabrique en un mot. A noter que je suis tout ce qu'il y a de provincial...
RépondreSupprimerCe livre m'a vraiment mis mal à l'aise, d'où mon avis très critique. Sur mon pic sur le parisianisme, j'y ai été un peu fort, mais c'est réellement le ressenti que j'en ai eu.
SupprimerAprès, je sais que cet auteur à ces adeptes, qui sont plutôt nombreux, si cela leur plait, je ne suis pas là pour les juger, comme tu le dis, il en faut pour tous les goûts.