Contes du Soleil Noir : Arbre

 

Alex Jestaire, Au diable Vaubert, 2017, 128 p., 3€ epub sans DRM


Perplexe. Voilà mon état après cette lecture.

Présentation de l'éditeur :


Une journaliste use du pouvoir du Soleil Noir pour obtenir le matériau de ses articles, tandis qu'en Inde, l'ascension d'un Soleil Noir au-dessus d'un arbre sacré connecte un couple d'éleveurs, un riche philanthrope et un temple hindouiste.


Mon ressenti :


J'avais lu il y a quelques temps Crash qui sans être inoubliable, m'avait assez intrigué pour lire la suite. Pour les retardataires, Les contes du soleil noir est un cycle de 5 textes dont la parution s’étale sur une année. Depuis ma lecture, trois nouveaux textes sont parus dont Arbre qui nous occupe aujourd'hui. Notez que les différents chapitres peuvent se lire de manière indépendante.
Ces histoires nous sont contés par Mr Geek dont j'avais trouvé la plume un peu trop présente dans Crash. Ce n'est plus le cas ici, Mr Geek a su s'effacer derrière le conte.

Mon avis va être assez rapide, je n'ai pas du tout compris où l'auteur voulait en venir. Partant de ce constat, j'ai lu les lignes sans aucune immersion dans l'intrigue et les personnages. La nouvelle est dans le domaine du fantastique, avec quelques passages assez glauques, ce qui à l'air d'être la marque de fabrique de ces contes.
Une journaliste se sert du charme du Soleil noir pour obtenir des informations du gotha aristocratique anglais. Parallèlement, l'auteur nous narre l'histoire d'un arbre isolé dans un désert en Inde, ainsi que de quelques personnages. Ces deux récits ont un style très différent, froid et distancié pour la partie anglaise, chaude et poétique pour l'Inde.
Alors pourquoi ces deux récits, qu'elle est leur similitude, la métaphore et/ou la symbolique derrière ? Aucune idée. Nada. Que dalle. Le texte fait beaucoup référence à un film bollywoodien, Kali Yuga. M'a t il manqué des références culturelles hindoues pour comprendre ? Ce qui est certain, c'est que je n'ai pas aimé.

Pour me faire un avis définitif sur ces contes du soleil noir, je compte tout de même lire le troisième opus Invisible dont le résumé m'attire beaucoup plus : À la dérive dans les rues de Bruxelles, un SDF prend conscience qu’il est en train de devenir invisible aux yeux des passants – réellement invisible. Facétieux, il tire parti de cette nouvelle donne en se jouant des barmen, des touristes, des policiers et des femmes…

Illustrations de Pablo Melchor tirées du livre

7 commentaires:

  1. Tu n'es pas le seul à ne pas avoir compris ce livre, très très intriguant ! Il faut que je tente l'expérience.

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    1. Le premier tome était plus "SF" qui rappelait des sociétés dystopiques. Ce chapitre est dans la veine Fantastique-Horreur, qui n'est pas mon genre de prédilection.
      Mais il y a un je ne sais quoi qui donne envie de poursuivre les contes.

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  2. Même si ce que tu en dis m'intrigue, l'aspect glauque n'est vraiment pas ma tasse de thé.
    En revanche, je suis très intéressée par ton avis sur le suivant dont le pitch est évocateur.

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    1. Je ne pense pas non plus que cela soit ta came.
      Je finis La longue utopie et me replonge dans le soleil noir.
      Le dernier en date m'interpelle aussi par son sujet "Cinq consultants en management, capables d’user des pouvoirs du Soleil Noir, se rendent en Angleterre pour procéder à la liquidation d’une entreprise. Mais ils ne se doutent pas que l’issue de l’audit pourrait être mortelle. "

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    2. Effectivement, là aussi cela me tente bien....sauf si le glauque fait son apparition.

      Vu que tu l'as lu et que tu connais mes sensibilités, ce tome que tu chroniques est écarté. Merci :-)

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  3. Ca ne m'inspire vraiment pas! Je vais passer mon tour!

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    1. Je peux comprendre. Moi même, si je pouvais revenir dans le passé...

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