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Les éditions Noir sur blanc
Roman
Service de presse
Sophie Divry
Trois fois la fin du monde
Sophie Divry, Les éditions Noir sur blanc, 2018, 240 p., 11€ epub sans DRM
L'homme est-il un loup pour l'homme ? La réponse après la fin du monde.
Présentation de l'éditeur :
Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s’adapter. Il voudrait que ce cauchemar s’arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s’installe dans une ferme désertée. Là, le temps s’arrête, il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d’une nature qui le fascine.
Mon ressenti :
Alors que la littérature SF se cantonne à UNE fin du monde, la littérature blanche anticipe TROIS fois la fin du monde. A la ramasse la SF ?
Une première fin du monde personnelle : suite à un braquage qui tourne
mal, Joseph va découvrir le deuil de la perte de son frère et l'univers
malsain de la prison. Une deuxième fin du monde, celle ci due à une catastrophe, va
le délivrer de sa descente aux enfers. La troisième fin du monde, je vous la laisse découvrir.
Passez de l'univers carcéral à la nature reprenant ses droits aurait pu relever du grand écart impossible, l'auteur parvient ce tour de force sans encombres. Nous passons de la prison, la violence et la promiscuité à la solitude,
A travers le récit de Joseph, passant du je au il au fil des pages, nous découvrons sa vie quotidienne et sa tentative de survie dans des mondes hostiles inconnues de lui. L'homme s'adapte laissant toutefois chaque fois une part de son humanité ou la retrouvant. La solitude prend des aspects différents : face à ses codétenus à la prison où il faut s'endurcir pour survivre, la solitude est un havre de paix, une porte vers la liberté. Mais quand le monde est déserté, la solitude devient une épreuve, un enfermement. L'homme est il un animal solitaire ou collectif ?
Un livre à l'écriture poétique, violente ou crue qui nous fait découvrir le chemin d'un homme a la recherche de son humanité perdue. Ça se lit d'une traité et j'ai vite été happé par le récit, les pointes d'humour cynique et le ton goguenard de Joseph permettant des respirations bienvenues.
Quelques bémols cependant. La réalité carcérale décrite me semble assez convenue et ne diffère guère de ce que l'on voit dans les films. N'ayant jamais eu le déplaisir de découvrir la détention, est ce décrit de manière fictive ou sociologique, le doute est permis.
En tant que fan de SF, je ne peux que déplorer que la catastrophe ayant provoqué une fin du monde manque de réalisme, un post apocalyptique version littérature blanche, mais d'une belle et réelle intensité poétique. en deux pages, la messe est dite, mais fort bien.
L'amateur intransigeant de SF qui se risque à cette lecture risque une bien belle déconvenue. Ce court roman plaira toutefois aux lecteurs occasionnels de mauvais genres qui aiment les belles plumes, la forme plus que le fond.
Avis réalisé dans le cadre d'une opération spéciale Masse critique Babelio.
Passez de l'univers carcéral à la nature reprenant ses droits aurait pu relever du grand écart impossible, l'auteur parvient ce tour de force sans encombres. Nous passons de la prison, la violence et la promiscuité à la solitude,
A travers le récit de Joseph, passant du je au il au fil des pages, nous découvrons sa vie quotidienne et sa tentative de survie dans des mondes hostiles inconnues de lui. L'homme s'adapte laissant toutefois chaque fois une part de son humanité ou la retrouvant. La solitude prend des aspects différents : face à ses codétenus à la prison où il faut s'endurcir pour survivre, la solitude est un havre de paix, une porte vers la liberté. Mais quand le monde est déserté, la solitude devient une épreuve, un enfermement. L'homme est il un animal solitaire ou collectif ?
Un livre à l'écriture poétique, violente ou crue qui nous fait découvrir le chemin d'un homme a la recherche de son humanité perdue. Ça se lit d'une traité et j'ai vite été happé par le récit, les pointes d'humour cynique et le ton goguenard de Joseph permettant des respirations bienvenues.
Quelques bémols cependant. La réalité carcérale décrite me semble assez convenue et ne diffère guère de ce que l'on voit dans les films. N'ayant jamais eu le déplaisir de découvrir la détention, est ce décrit de manière fictive ou sociologique, le doute est permis.
En tant que fan de SF, je ne peux que déplorer que la catastrophe ayant provoqué une fin du monde manque de réalisme, un post apocalyptique version littérature blanche, mais d'une belle et réelle intensité poétique. en deux pages, la messe est dite, mais fort bien.
L'amateur intransigeant de SF qui se risque à cette lecture risque une bien belle déconvenue. Ce court roman plaira toutefois aux lecteurs occasionnels de mauvais genres qui aiment les belles plumes, la forme plus que le fond.
Avis réalisé dans le cadre d'une opération spéciale Masse critique Babelio.
Challenge S4F3 |
Bon, je crains d'être un de ces êtres trop imprégné de SF pour vraiment apprécié un texte qui mise sans doute trop sur la forme que le fond.
RépondreSupprimerTu n'es clairement pas la cible de ce roman. La seule chose qui me restera je pense dans quelques temps, c'est la poésie de la catastrophe.
SupprimerJe passe aussi... :-p
RépondreSupprimerTrop de fins du monde pour l'amateur de SF que tu es
SupprimerJ'aime pas trop la fin du monde, ça manque d'internet après. Alors trois... =P
RépondreSupprimerEt pour un blogueur, internet, c'est la vie
SupprimerJ’ai peur que le côté SF ne soit un peu trop léger pour moi. Je vais passer.
RépondreSupprimerC'est plus un livre de "blanche", mais les thématiques recoupent pas mal certaines interrogations SF, notamment celle "Qu'est qui fait société"
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