Retour vers France Culture



Les contes de Noël sirupeux, les émissions débiles aux animateurs braillards et les bêtisiers de Noël t'ont laissé sur les rotules ?
Et bien fais gaffe, il y a encore les danseuses du Crazy Horse et du Lido qui vont tenter de t’hypnotiser les neurones, encore d'autres émissions braillardes aux animateurs débiles qui vont t'agresser, sans compter tous les meilleurs malheurs de 2019 mis bout à bout.
Alors, si tu ne veux pas finir à l’hôpital psy dès le 02 janvier, tu peux aller écouter et télécharger les podcast SF de France Culture.
Pour le second semestre, c'est pas moins de 30 programmes pour tous les goûts : des fictions, des BD, des entretiens centrés sur le genre de l'imaginaire. Des vampires, des fantômes, des morts vivants, des auteurs, des éditeurs, des séries, des films et bien entendu des romans...
Des heures d'écoute pour te rappeler une chose : France Culture aime la SFFF et que si tu payes ta redevance, France Culture te le rends au centuple !
Merci au Rayon BD, à Mauvais genres, à Une vie, une oeuvre, à LSD, à La conversation scientifique, au Cours de l'Histoire, à la case Fictions, sans oublier l'indispensable La méthode scientifique.
Merci à toutes leurs équipes et à leurs animateurs.


Et si vous n'en avez toujours pas assez, allez voir les programmes du premier semestre ou encore ceux de l'année dernière.

Retour vers France Culture, c'est maintenant :



Le Mystérieux Docteur Cornélius

Adaptation radiophonique en 35 épisodes du livre de Gaston Le Rouge "Le Mystérieux Docteur Cornélius",  publié en 1912, et considéré comme son chef d'oeuvre. De New York à la Bretagne, du Grand Ouest américain à l'Île des Pendus,  Gustave Le Rouge entraîne le lecteur dans des lieux étonnants et mystérieux  où s'affrontent impitoyablement deux conceptions du monde antagonistes :  l'une, incarnée par le sympathique savant français Prosper Bondonnat  (Jean WIENER) dont les travaux de recherche sont orientés dans le seul  but d'ajouter une pierre à "l'édifice radieux de la modernité", l'autre,  par le maléfique docteur Cornélius Kramm  (Michel BOUQUET), chirurgien esthétique américain, "sculpteur de chair  humaine", inventeur de la "carnoplastie", obsédé par la conquête du  pouvoir et de l'argent



Dreamstation

https://www.franceculture.fr/emissions/dreamstation
Fictions en 5 épisodes


Dans une France ultra-ubérisée du futur, la plupart des gens doivent cumuler deux ou trois boulots pour survivre. Grâce à l’iWake, un implant régulant la synthèse de la mélatonine dans le cerveau, la science a réduit considérablement le temps de sommeil nécessaire par nuit. L'entreprise DreamStation lance un système de Rêve-À-La-Demande qui permet d’incarner dans ses rêves le héros de son choix. Mais, douze rêveurs sont tombés dans une faille et ne sont jamais revenus. Avant qu’un scandale n’éclate, DreamStation confie à Sismo, un jeune homme exposé contre son gré à cette technologie, la mission de ramener les rêveurs parmi les éveillés... Mais le monde qu’il va découvrir derrière la faille est loin d’être celui qu’il s’était imaginé…


De la SF plein le cartable

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/de-la-sf-plein-le-cartable
La méthode scientifique du 06 septembre 2019
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Rencontre avec Virginie Tournay et Jean Baret, deux auteurs de la rentrée littéraire SF.
Premier vendredi fiction de cette quatrième saison de la méthode scientifique et comme nous nous sommes quittés, comme chaque année, au début de l’été avec un programme de lecture pour les vacances, nous allons aujourd’hui nous emparer de la rentrée littéraire SF, avec deux univers, bien distincts, très distincts, même mais qui partagent une vision de notre société aux mains des algorithmes et d’une intelligence artificielle qui ne va pas exactement dans le sens d’une amélioration de notre condition, loin s’en faut. Fin de l’IA et îlots de résistance dans Civilisation 0.0 de Virginie Tournay, et clones emprisonnés aliénés et forcés à la consommation et à la jouissance triste dans VieTM de Jean Baret.


ONIROPOLIS : Mircea Cartarescu, Alan Moore

https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/mauvais-genres-emission-du-samedi-21-septembre-2019
Mauvais genres du 21 septembre 2019
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Auteur, chez Noir sur blanc, du phénoménal Solénoïde, roman démentiel de plus de 800 pages, Cartarescu nous mène, via le journal d'un enseignant en proie à de redoutables démons intérieurs, à la découverte d'une Bucarest gothique et fantasmée où se croisent laissés pour compte et autres spectres grandioses.
La parution, chez Urban comics, de la version annotée de Watchmen d'Alan Moore est non seulement un collector somptueux, mais également le moyen de comprendre l'étonnante conception, construction de ce chef-d'oeuvre de la bande dessinée. 

Cinéma : la SF en quête d'auteurs

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-20-septembre-2019
La méthode scientifique du 20 septembre 2019
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Quelles ont été les influences de Stanley Kubrick, Andreï Tarkovski, Christopher Nolan ou encore James Gray ? Quelles sont les cohérences et les incohérences scientifiques de leurs films respectifs ? Quels sont les liens qu’entretiennent ces réalisateurs avec la science-fiction ?
Le nouveau film de James Gray, en salle depuis mercredi, emmène Brad Pitt aux confins du système solaire pour résoudre des décharges de rayons hyper-énergétiques qui menacent la vie sur Terre et par la même occasion retrouver son père, parti à la recherche d’Intelligence Extraterrestre « Ad Astra » est une première incursion dans la SF du réalisateur de « The Lost City of Z » et « Two Lovers » dans la lignée d’un Kubrick ou d’un Tarkovski, cités en modèles par James Gray. Comment les grands réalisateurs s’approprient-ils le genre Science-Fiction ? Simple figure de style ou réinvention du genre. De 2001 à Ad Astra, on fait le tour de quelques monolithes cinématographiques.



Zone 51 : et j'ai crié Aliens pour qu'ils reviennent

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/zone-51-et-jai-crie-aliens-pour-quils-reviennent
La méthode scientifique du 04 octobre 2019
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Qu’abrite réellement la Zone 51 ? Quelle est son histoire ? Pourquoi a-t-elle été conçue ? Pourquoi l’année 1980 a-t-elle marqué un tournant dans la démocratisation de la croyance dans des créatures extraterrestres ? Comment la SF s’est-elle emparée de tous les mystères liés à cette zone ?
Le 20 septembre dernier, la Zone 51, cette zone militaire ultra secrète et censée dissimuler les traces d’un contact entre les Etats-Unis et un (ou plusieurs) vaisseaux extra-terrestres. Cette Zone 51 devait être l’objet d’une sorte de raid, réunir des millions de personnes ayant répondu à une invitation Facebook réunies derrière l’idée : si nous sommes suffisamment nombreux, ils ne pourront pas nous arrêter. Las, en lieu et place des deux millions de manifestants, à peine 150 ont fait le déplacement jusqu’aux grilles de la Zone. Mais d’où vient ce mythe ? Que s’est-il passé à Roswell et quelle influence sur notre rapport à la théorie du complot ? Tous les mystères seront levés.


"Télépathie" de Paul Montfar

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Fictions du 05 octobre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Un informaticien se découvre un don de télépathie. Et si, par ce don, lui était donnée la possibilité d’influer sur le cours de sa vie et d’acquérir, enfin, un réel pouvoir sur les autres ?
Marc travaille comme informaticien dans une grande entreprise. De nouveaux modes de management, des relations de travail inédites sur fond de restructuration, une nouvelle tête au sein de la direction, sans compter les changements qu’il remarque chez Julie, sa compagne, qui travaille dans la Com de cette même entreprise… c’est tout son univers professionnel et personnel qui se redessine sous ses yeux. Marc a bien du mal à s’adapter à ces évolutions rapides et se sent un peu perdu, C’est alors qu’il se découvre un don de télépathie et, par là-même, la possibilité de pouvoir reprendre en main sa vie qui lui échappe. La maîtrise insoupçonnée sur les événements que lui procure ce don le sort progressivement de son quotidien ordinaire et le propulse dans un monde où s’affrontent des héros dotés de superpouvoirs… 

La Nuit des fantômes, Par Philippe Garbit

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Nuit du 06 octobre 2019


Il faut se rendre à l’évidence : qu’ils existent ou non, les fantômes sont partout ! Dans la littérature, au cinéma, dans les bandes dessinées (pour enfants ou pour adultes), à l’opéra, dans des études très sérieuses d’historiens-et jusque dans les Nuits de France Culture !
Fantômes snobs, fantômes anglais, faux fantôme et vrai monstre humain, revenants farceurs, spectres des « débuts de l’Age moderne », âmes damnées sanguinolentes, etc…On les observe, on les traque, on les croise sans les voir ou on les voit sans les croiser, on les imagine…
Caroline Callard étudie le « moment spectral de la première modernité », Clélia et Eric Zerik, en cinéphiles, s’intéressent autant aux apparitions de fantômes japonais qu’aux apparitions et disparitions de « traces de fantômes », dans Vertigo, les Diaboliques, Shining, Blow-up, etc…Quant à Anthony Augusto, il chasse les fantômes, inlassablement…et nous fera participer à ses traques…

Bram Stoker (1847-1912) : dans l'ombre de Dracula

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Une vie, une oeuvre du 12 octobre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Le créateur de Dracula, Bram Stoker, fait partie de ces écrivains que le succès de leur œuvre a éclipsé. Un anonymat peu mérité : derrière le costume du conservateur conformiste se cache de toute évidence un autre être, un Bram Stoker que ce documentaire vous invite à découvrir.

"Le vampire" de John William Polidori

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/le-vampire-de-john-william-polidori
Fictions du 12 octobre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Eté 1816. Participant à un concours d’histoires macabres, Polidori, le jeune médecin de Byron, invente la figure du vampire, jusqu’alors cantonné à la tradition folklorique, en en faisant un personnage séduisant, aristocratique et ténébreux… éminemment byronien.





Vampires, de Dracula à Buffy - Suivez le guide

https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/vampires-de-dracula-a-buffy-suivez-le-guide
Mauvais genres du 12 octobre 2019
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Toutes les saveurs de la nuit et tous les vertiges de l’abîme, samedi à Mauvais Genres qui déambule tout au long de l’exposition Vampires de la cinémathèque en compagnie de son commissaire Matthieu Orléan.

Du vampirisme folklorique et rural évoqué par les voyageurs et diplomates aux séries TV à succès telles Buffy, en passant par les vamps hollywoodiennes (Theda Bara) et les icones de la série B et les créatures de Jarmush ou Ferrara, c’est toute la galaxie vampirique qui déploie son vol sombre ce soir dans "Mauvais Genres".


Walking Dead, les revenants reviennent (mais plus pour longtemps)

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-18-octobre-2019
Le rayon BD du 20 octobre 2019
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Avec 5 millions d'exemplaires vendus en France, la série Walking Dead, créé en 2003, s'avère être un phénomène sans précédent dans l'histoire du comics, aussi durable qu'inattendu. Mais au-delà du succès public et planétaire, en quoi cette oeuvre, qui touche à sa fin, est devenue incontournable ?
L’émission d’aujourd’hui est également l’occasion de faire un point, sur la situation du comics en France, dans un marché de la bande dessinée toujours plus concurrentiel, avec nos invités : Thierry Mornet, responsable éditorial des comics chez Delcourt où il dirige la collection Contrebande, ce qui fait de lui l’éditeur français de Walking dead et Yaneck Chareyre, journaliste spécialisé de bande dessinée, au journal Zoo le mag notamment, et coordinateur du prix comics de l’ACBD (l'Association des Critiques de Bande Dessinée).


Battlestar Galactica, la meilleure série SF de la galaxie ?

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-18-octobre-2019
La méthode scientifique du 18 octobre 2019
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Retour sur l’histoire de la série originale et la série qui a suivi. De quelle manière Ronald D. Moore a-t-il su réinterpréter la série originale pour s’insérer au mieux dans le contexte politique de son époque ?
Au départ, c’est un space opera, dans la lignée du succès de Star Wars, diffusé à partir de 1978 sur le réseau ABC aux Etats-Unis. Malgré une première saison plutôt bien accueillie, la production s’arrête dès la première année. Après une tentative ratée de retour en 1980, il faudra attendre le début des années 2000 pour que l’idée d’un remake fasse son chemin. Le premier projet de ce remake va être avorté suite aux attentats du 11 septembre, qui vont conduire à un profond remaniement de la nouvelle série, avec un nouveau showrunner venu de Star Trek Ronald D. Moore pour qu’en 2003 renaisse de ses cendres Battlestar Galactica. Un chef d’œuvre de la Science-Fiction télévisuelle.


Le Dracula de Georges Bess : "Mon dessin est un jeu entre l'intuitif et le contrôle"

https://www.franceculture.fr/emissions/le-rayon-bd/georges-bess
Le rayon BD du 27 octobre 2019
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Véritable mythe moderne et icône de l'horreur, la figure de Dracula ne cesse d'inspirer des générations d'artistes, jusqu'à aujourd'hui, l'auteur majeur de bande dessinée Georges Bess. Rencontre avec un dessinateur qui se fait rare.






"Moby Dick" d'après le roman de Herman Melville

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/moby-dick-dapres-le-roman-de-herman-melville
Fictions du 27 octobre 2019Lien direct (enregistrer sous)


On entendra frémir les cordages, hurler les vents et se briser les houles dans ce concert-fiction qui réunit comédiens, musiciens et bruiteuse pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Melville. Embarquez avec Ismaël à bord du Pequod, et prenez garde à la prophétie de la vieille squaw !Nantucket, Massachusetts, vers 1840. Un « désir fou de grand large » conduit le jeune Ismaël à embarquer comme matelot sur le Péquod. Ce baleinier a pour capitaine un certain Achab, dont la jambe a été broyée par Moby-Dick, le plus monstrueux cachalot jamais harponné par des marins. Tandis qu'il gagne la haute mer, la vie aventureuse voulue par Ismaël se transforme en quête métaphysique. Car une inextinguible soif de vengeance tourmente Achab, qui lance ses hommes à la poursuite du Léviathan qui hante les océans…




La mort vivante (2/4) Zombie or not zombie

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-mort-vivante-24-obsession-vampire
LSD du 29 octobre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Si Hamlet méditant sur le crâne ne sera pas convoqué, en revanche la figure du zombie sera explorée sous toutes les coutures : des effets spéciaux du cinéma aux origines haïtiennes de cette incarnation du mort-vivant, et à ses portées symboliques, pour se poser une question : mais qui dévore qui ?
Depuis I walked with a zombie de Jacques Tourneur en 1932 et La nuit des morts vivants de George Romero en 1968, les zombies ont conquis l’Occident et ses salles de cinéma. Les dix saisons de la série Walking dead, ainsi que les « zombies walk » organisées dans les grandes villes comme Berlin, Los Angeles ou Paris, montrent la vigueur des zombies pour incarner des scénarios apocalyptiques.
Il faut se tourner vers Haïti pour comprendre les origines du zombie et le fantôme de l’esclavage qui hante l’imaginaire de la culture haïtienne. De Haïti à Hollywood, comment le zombie se métamorphose-t-il ? Quand l’inconscient génère des images survivantes, c’est un héritage qu’il faut repenser. Quand passer au travers du miroir peut signifier se regarder enfin dans la glace.



La mort vivante (4/4) Obsession vampire

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-mort-vivante-44-faire-parler-les-fantomes
LSD du 30 octobre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Le vampire incarne des peurs ancestrales, celles d’une mort contagieuse, d’être enterré vivant et la hantise du retour des morts. Comment l’histoire, la littérature et le cinéma ont-ils montré la puissance de ce mythe à se renouveler sans cesse et être le miroir de nos terreurs les plus profondes ?
Nous voyageons à travers le mythe du vampire, depuis ses origines dans l’Antiquité jusqu’à ses ultimes incarnations dans le cinéma ou la bande dessinée. L’archéo-anthropologue, Philippe Charlier, qui est aussi médecin légiste, évoque comme substrat de cette croyance la difficulté d’établir le diagnostic de la mort et la peur d’être enterré vivant qui accompagne les populations. Dans certains cimetières qu’il a fouillés, des sépultures témoignent de la croyance aux vampires dans le passé. Si c’est en pleine révolution industrielle que l’Irlandais Bram Stocker livre la version canonique du comte Dracula avec la parution de son roman en 1897, à sa suite le cinéma va produire des chefs-d’œuvre qui montrent la puissance de ce mythe pour incarner les questions de la modernité. Le thème du sang susceptible de contaminer son prochain fonctionne comme métaphore jusqu’à l’époque la plus contemporaine.


Science-fiction : plus c'est hard, plus c'est bon

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/science-fiction-plus-cest-hard-plus-cest-bon
La méthode scientifique du 01 novembre 2019
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Plongée dans l’univers de la physique quantique dans la littérature de SF. Quelles sont les limites de la hard SF ? Jusqu’où peut on pousser la science dans le domaine de la science-fiction ?
Que se passe-t-il quand les êtres de Bulk referment le tesseract ? Ou plus exactement, à quel moment la science-fiction qui se veut réaliste peut-elle prendre ses distances avec l’exactitude scientifique ? Quelle est la limite entre la volonté d’être rigoureux scientifiquement, et la licence poétique, la nécessité d’adapter les strictes règles de la science aux besoins de la narration ? Il y a tout un courant de la littérature de SF qui s’astreint à une extrême rigueur scientifique, quitte parfois à être taxée de complexe, voire d’illisible ou d’imbitable : ce courant, c’est la hard SF. Son héraut, Greg Egan. Jusqu’où peut-on pousser la complexité scientifique, avec quelle intention et pour quel résultat ? Un auteur de SF doit-il être strictement incollable en mécanique quantique ou en physique des particules ? Et les êtres de Bulk ont-ils vraiment refermé le tesseract ?


Spéciale Les Utopiales

https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/speciale-utopiales
La conversation scientifique du 02 novembre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Emission spéciale enregistrée au Festival international Les Utopiales de Nantes dont la 20ème édition aborde le thème Coder/Décode.
Avec Roland Lehoucq, astrophysicien du CEA, Président des Utopiales ; Vincent Bontems, philosophe des sciences et des techniques ; Caroline Baroukh, chercheuse qui travaille au sein du Laboratoire des Interactions Plantes-Microorganismes (LIPM) à Toulouse ;  Alexei Grinbaum, philosophe et physicien, spécialiste de l’information quantique ; et Jeanne-A Debats, déléguée artistique du Festival international Les Utopiales.



Utopiales 2019 : Jacques Barberi, Ludovic Debeurme

https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/utopiales-2019-jacques-barberi-ludovic-debeurme
Mauvais genres du 02 novembre 2019
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Mauvais Genres à Nantes, en ce samedi 2 décembre, à l'occasion de la 20ème édition des Utopiales de Nantes placées cette année sous l'invocation de la formule "coder/décoder".
L'occasion pour nous de recevoir deux créateurs qui jouent, que dis-je, qui pulvérisent les codes, qu'ils soient génétiques, graphiques ou narratifs : Jacques Barbéri, dont L'Enfer des masques paraît aux éditions La Volte, et Ludovic Debeurme qui publie, chez Casterman, le troisième volet de sa série Épiphania.


Science-fiction aux Utopiales

https://www.franceculture.fr/emissions/le-rayon-bd/utopiales-2019
Le rayon BD du 02 novembre 2019
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La bande dessinée de science-fiction est parfois vertigineuse, souvent désarmante, mais avant tout politique. Le Rayon BD est aux Utopiales de Nantes, pour sa 20ème édition, en compagnie des trois auteur.es de bande dessinée de science-fiction, Robin Cousin, Valérie Mangin et Mathieu Bablet.
Le Rayon BD est en public, sur la scène Shayol de la Cité des congrès de Nantes, aux cœur du Festival Les Utopiales 2019, qui s'intéresse cette année au thème "Coder / Décoder", avec en plateau trois auteurs, trois visages de la bande dessinée de science-fiction française : l'auteur Mathieu Bablet, qui s’est imposé en trois livres parus chez Ankama comme un grand nom de la bande dessinée de science-fiction. Son dernier livre, Shangri La, l’avait en particulier révélé au grand public. Mathieu Bablet est à l’honneur cette année aux Utopiales avec une exposition, et surtout l’affiche du Festival. Les affiches des Utopiales sont toujours très attendues, très observées, parce qu’elles sont toujours très belles. Il y a 20 ans, c’est Enki Bilal qui avait signé la première. Depuis, de grands illustrateurs - comme Mathieu Bablet - lui ont succédé.


Grand entretien avec Gilles Dumay

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/grand-entretien-avec-gilles-dumay
La méthode scientifique du 15 novembre 2019
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Rencontre avec le directeur de la collection Imaginaire des éditions Albin Michel.
Fin septembre dernier paraissaient les trois premiers volumes de la nouvelle collection Imaginaire d’Albin Michel, une collection dirigée par Gilles Dumay. Après près de 20 ans à avoir mené de main de maître une autre collection, Lunes d’Encre chez Denoël, où il avait publié entre autres Robert Charles Wilson, Christopher Priest, Ian McDonald mais aussi Catherine Dufour et Norbert Merjagnan, Gilles Dumay qui, sous le nom de plume Thomas Day, a également publié une douzaine de romans, plusieurs recueils de nouvelles et des bandes-dessinées dans des univers noirs, violents, souvent sexuels et qui vont du Japon médiéval à l’Afrique en passant par le steampunk, Sherlock Holmes et Lovecraft.


L'histoire sur grand écran (3/4) Âges sombres et salles obscures

https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/lhistoire-sur-grand-ecran-34-ages-sombres-et-salles-obscures
Le cours de l'Histoire du 20 novembre 2019
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Monstres, invasions extraterrestres, projets scientifiques fous et apocalypses ont peuplé les écrans dès la fin du Second conflit mondial. Comment le cinéma de science-fiction s’est-il fait l’écho des inquiétudes du siècle ?
Aviez-vous peur des monstres quand vous étiez petit ? De ces horribles créatures qui se cachent sous le lit, dans le placard, ou derrière la porte. Aviez-vous besoin d’une lumière pour vous endormir, sans quoi le croque-mitaine, l’ogre ou le grand méchant loup risquait de surgir pour vous dévorer le bout des pieds ?
Les monstres font partie de notre imaginaire, de notre littérature, et de notre culture. Ils sont utiles à notre construction mentale ; il n’est qu’à lire des contes de fées. D’ailleurs, de temps en temps, nous aimons retrouver ces monstres, mais sur grand écran. Cette fois, c’est au cinéma que surgissent King Kong, Godzilla et tant d’autres. Depuis, nous avons grandi et, désormais, nous savons qu’aucun animal monstrueux ne se cache sous notre lit sinon, parfois, quelques amas de poussière en forme de boule laineuse : les horribles et terrifiants moutons !

Science-fiction : mythes d'un futur proche (1/3)
"Le Parloir aux absents" de Léo Henry

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/le-parloir-aux-absents-de-leo-henry
Fictions du 23 novembre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Dans le futur, les derniers Terriens explorent les ruines de Yirminadingrad envahies par la jungle. Dans le passé, les héros vainquent la Bête, durcissent les boues et fondent la cité. Dans le présent, une femme enquête. Elle est à la recherche le Parloir aux absents, ce lieu de légende où les temps communiquent...Yirminadingrad est une mégapole imaginaire des bords de la mer Noire. Gigantesque, populeuse, séduisante et effrayante, elle est à l'origine d'histoires nombreuses et contradictoires, rapportés par Léo Henry, Jacques Mucchielli et une dizaine d'écrivains complices dans quatre livres parus depuis 2008. Le Parloir aux absents marque le point final de cette aventure, apposé avec toute l'autorité que peut lui conférer la diffusion radiophonique. Cet ultime récit est fait de légendes, de poésie, d'échos de passés et de futurs lointains, de voix d'enfants, de musique. Il est un passage entre le monde des vivants et celui des fictions.


L'écran roi : Stephen King au cinéma

https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/lecran-roi-stephen-king-au-cinema
Mauvais genres du 23 novembre 2019
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De "Carrie", coup d'éclat signé Brian de Palma, à la récente sortie en salle du "Doctor Sleep" de Mike Flanagan, l'oeuvre de Stephen King est un fabuleux gisement exploité par les cinéastes de tous calibres, des pousse-bobines au plus grands maîtres. Un passage en revue s'imposait, dont acte.
Christine et Cujo en DVD collector chez Carlotta, numéros hors-série de "Lire" et de "Mad Movies", un panorama détaillé signé Matthieu Rostac et François Cau chez Hachette, une rétrospective à Paris, au Forum des images, et une sortie en salle de Doctor Sleep... N’en jetez plus ! Le drive-in affiche complet, le camping-car est en surcharge : jamais l’adaptation de Stephen King à l’écran n’aura suscité pareil déferlement. Il était donc normal que votre émission préférée se joigne à l’orchestre.

Science-fiction : mythes d'un futur proche (2/3)
"Une odyssée martienne" de Stéphane Michaka

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/une-odyssee-martienne-de-stephane-michaka
Fictions du 30 novembre 2019Lien direct (enregistrer sous)



L'année : 2120. Mars a cessé depuis longtemps d'être l'Eldorado spatial qu'elle était au début du vingt-et-unième siècle. Le grand rêve de rendre la Planète rouge habitable — autrement dit de la « terraformer » — est révolu. Seule l'Agence Spatiale Africaine dispose encore d'une base martienne. Ayo, une astronaute nigériane, entame sa dernière mission sur Mars. Accompagnée d'Adèle, une intelligence artificielle greffée sur un rover datant de 2020, Ayo va devoir affronter le monstrueux dans le robot, dans l'homme, dans l'animal... Et si l'ultime odyssée d'Ayo consistait à échapper à l'humain ? « Il était une fois une planète appelée Mars, un monde de sables rouges, de canaux et d'aventure illimitée. Je m'en souviens bien, car je m'y rendais souvent lorsque j'étais enfant. » (George R. R. Martin, préface à l'anthologie Old Mars, Titan Books 2015, non traduite)


Science-fiction : mythes d'un futur proche (3/3)
"Eugénie grandit" de Ketty Steward

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/eugenie-grandit-de-ketty-steward
Fictions du 07 décembre 2019Lien direct (enregistrer sous)


2043, quelque part en France, Eugénie, 15 ans et demi, vit avec ses parents adoptifs et se sent de plus en plus étrangère à son univers.
Les transformations attendues à l’adolescence s’accompagnent de la découverte de capacités surhumaines qui exacerbent ses questionnements sur les circonstances de sa naissance. Comme si ça ne suffisait pas, elle rate son inscription à l’université, se brouille avec sa meilleure amie et est contactée par une voix, directement dans sa tête.
Eugénie Grandit explore, de l’intérieur, le mythe du surhomme en le réalisant dans un corps vulnérable et en pleine mutation.
C’est la Cyborg d’Haraway incarnée par une adolescente et qui déploie des perspectives nouvelles d’avenir.


Ce n’est pas Batman, ce n’est pas Spiderman, c’est Serge Lehman !

https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-vendredi-13-decembre-2019
La méthode scientifique du 13 décembre 2019
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Notre invité aujourd’hui a plusieurs vies : il est à la fois romancier, nouvelliste, essayiste, journaliste, scénariste, bédéiste, antologiste. Le tout sous différentes identités : Corteval, Don Hérial, Karel Dekk ou Pascal Fréjean. Il parcourt et structure depuis bientôt 30 ans le paysage de la science-fiction française, en déployant des thèmes singuliers, avec une passion toute particulière qui correspond bien à ces identités multiples : celles des super héros, mais des super héros français. Il a ainsi créé une sorte de Ligue des Gentlemen Extraordinaire à la française, dans le sillage de l’un de ses modèles, le génial Alan Moore. Ce n’est pas Superman, ce n’est pas Batman, ce n’est pas Spiderman, c’est Serge Lehman.


J.R.R. Tolkien ou la féérie du verbe (1892-1973)

https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/jrr-tolkien-ou-la-feerie-du-verbe-1892-1973
Une vie, une oeuvre du 14 décembre 2019Lien direct (enregistrer sous)


Avec plus de cent-cinquante millions de livres vendus, il est l'écrivain le plus lu dans le monde. Et pourtant, à propos du Seigneur des anneaux, J.R.R. Tolkien affirmait malicieusement n’avoir écrit cette fable que dans le but de bâtir un monde rendant naturelle une salutation entre deux elfes...
Pour ce philologue médiéviste enseignant à Oxford la linguistique et les langues nordiques, créer un univers monumental ne suffisait pas : il lui fallait aussi inventer une géographie toute entière avec ses cartes, ses noms de lieux rattachés à une histoire millénaire, à une cosmogonie détaillée, chacun des peuples de la Terre du Milieu possédant ses traditions, ses langues, ses chants et ses légendes, seule alchimie selon lui capable de conférer une vraisemblance à son atmosphère merveilleuse.
Passionné par les langues construites, Tolkien qualifiait son amour des mots de "vice secret" le conduisant à créer des vocabulaires imaginaires, enrichis de notes étymologiques, d'alphabets dessinés et de grammaires fictives. Il affirmait ironiquement n’avoir écrit Le Seigneur des anneaux que dans le but de bâtir un monde rendant naturelle une salutation entre deux elfes.


Si Tolkien m'était Comté

https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/emission-tolkien
Mauvais genres du 14 décembre 2019
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Emission Tolkien et balade radiophonique en compagnie de Vincent ferré commissaire de l’expo Tolkien à la BNF et de l’astrophysicien Roland Lehoucq, auteur, parmi d’autres contributeurs, de "Tolkien et les sciences" (Belin).
Hobbits et Orques, Frodo et Saroumane, Moria et Rohan : ce soir, Mauvais Genres s'immerge, à l'occasion de la somptueuse exposition "voyage en Terre du Milieu" tenue jusqu'au 20 février à la BNF/Mitterand (Paris), dans l'univers du Seigneur des anneaux.
Et une exploration que nous effectuerons en compagnie de Vincent Ferré, LE tolkienologue français et commissaire de l'exposition, Roland Lehoucq et Loïc Mangin, co-directeurs de Tolkien et la science, paru aux éditions Belin. 



Emil Ferris : "La bande dessinée, c'est l'art de la sorcellerie"

https://www.franceculture.fr/emissions/le-rayon-bd/emil-ferris-la-bande-dessinee-cest-lart-de-la-sorcellerie
Le rayon BD du 29 décembre 2019
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Unanimement saluée par la critique, raflant tous les grands prix, Emil Ferris a bousculé le monde de la bande dessinée en publiant son premier livre « Moi, ce que j’aime, c’est les monstres », une oeuvre démesurée, singulière et monstrueuse. Rencontre avec une autrice unique en son (mauvais) genre.
Originaire de Chicago, Emil Ferris a longtemps travaillé dans l’illustration, la conception de jouets et exercé différents métiers, qu’elle a dû abandonner en 2001, à la suite d'un virus contracté par une piqûre de moustique et qui a failli la tuer, l'a laissant longtemps handicapée. C’est pendant sa rééducation qu’elle s’est mise à la bande dessinée. Avec ses bics de couleurs, elle a commencé l’écriture d’un livre, un récit qui lui prendra six ans de sa vie, dont la première partie a paru en 2017 aux Etats-Unis et en août 2018 en France, aux éditions Monsieur Toussaint Louverture.

11 commentaires:

  1. C'est bon, tu as signé ton CDD pour 2020 ?
    "Seulement" 6 écoutes dans cette liste pour moi, je crois, peut mieux faire. Tu es à 100% d'écoute ?

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    1. France Culture débauche...
      Je n'ai pas compté ce que j'ai écouté, mais cela doit être la liste moins la fantasy fantastique !

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  2. Merci pour ce rappel, j'étais complètement passé à côté de l'émission consacrée à Mircea Cartarescu qui signe, avec "Solénoïde", le meilleur livre que j'ai lu cette année.

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    1. Le chien critique, le blog d'utilité publique !
      Le Solénoïde n'est pas ma tasse de thé, mais peut être que d'autres lecteurs pourraient être tentés : http://touchezmonblog.blogspot.com/2019/08/mircea-cartarescu-solenoide.html

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  3. En train de finir Le mystérieux docteur Cornélius c'est très sympa et vachement bien foutu.

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    1. Je dois faire un billet dessus. J'ai beaucoup aimé même si certains épisodes tirent l'histoire ne longueur.
      Je ne suis pas certain que la lecture du roman m'aurait plu, mais cette adaptation est très bien faite. J'ai beaucoup apprécié la voix malicieuse en fin de chaque épisode.

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  4. Menu très alléchant ;ta chronique me rappelle que je n'ai toujours pas vu "Ad Astra". Suis pas trop copine avec les films SF mais pour la performance de Brad..je retiens aussi Léo Henry dont l'écriture me touche beaucoup et qui est sympa à souhait. Bonne année à toi.

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    1. Bonne année.
      Et content que ma liste te donne envie de découvrir quelques podcasts.

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  5. Houlàlà je me suis bien gardée de lire les résumés de cet article pour éviter de faire encore plus exploser la liste de podcasts que je dois écouter; je n'écoute des podcasts que depuis septembre, alors la liste est longue! Je profite de cet article pour te remercier, toutefois, d'avoir tant parlé de France Culture en général et de La Méthode scientifique en particulier au cours de la dernière année car cela a eu une nette influence sur mon intérêt pour ce format. C'est en bonne partie grâce à toi et Tigger Lilly que j'écoute enfin des podcasts, en somme. :)

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    1. Content d'apprendre que je ne prêche pas dans le désert.
      Pour ma part, j'ai un peu de mal avec les livres audios, mais les émissions et les adaptations passent nickel.

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