Challenge ABC littérature de l'Imaginaire 2019 - Le bilan



Il y a un an, je m'inscrivait au challenge de l'imaginaire organisé par Mariejuliet  
Un but simple : faire correspondre les 26 lettres de l'alphabet à un auteur de SFFF.
Comme j'avais des romans dont je repoussais sans cesse la lecture, c'était l'occasion de m'y atteler.
Et au final, challenge réussi avec succès : 26 lectures.

Du vieux et du récent, plus d'un siècle d'écart entre les parutions les plus éloignées : 1903 pour le premier prix Goncourt décerné à un roman de l'imaginaire, Force ennemie de John Antoine Nau, roman dont je n'ai eu la force de terminer. Une histoire de possession extraterrestre avec des dialogues en patois. De là à voir le désamour des lecteurs pour la SFFF...
Le plus récent est le roman Blues pour Irontown de John Varley, un vieux de la vieille, dont il m'a manqué quelques références pour tout à fait l'apprécier.

Quelques lectures lacunaires à ma culture SF m'ont émerveillé, dont le recueil Chroniques martiennes de Ray Bradbury. Malgré un âge de 70 ans, le récit reste intemporel. De même pour La ferme des animaux, une relecture pour le coup, qui n'a pas perdu de son mordant.
Une magnifique découverte aussi avec L'oiseau d'Amérique de Walter Tewis qui nous transporte dans un monde où les robots ont anéanti l'espèce humaine. Un début qui ressemble au tonitruant Un océan de rouille qui vient d'être publié chez Albin Michel Imaginaire, mais qui n'a rien à voir dans son traitement.

Ce challenge est aussi l'occasion de sortir des sempiternels auteurs français ou anglosaxons. On commence par une dystopie belge avec Les assoiffés de Bernard Quiniry qui nous narre les aventures d'une délégation dans un pays dirigé par les femmes et où les hommes sont traités comme de la merde. Je suis parti me balader dans un Cuba futuriste où les aliens ont asservi l'Humanité avec Planète à louer.
Le 33e mariage de Donia Nour m'a fait découvrir la SF égyptienne avec une dystopie où la consommation et la religion sont au service de la dictature
Dans un univers oriental, les Mausolées de Christian Chavassieux m'ont emmené dans un post apo atypique servi par une très belle plume. 

XYZ était tout indiqué pour ce challenge et ce roman m'a surtout fait comprendre ce que signifie l'expression sans queue ni tête. 

Je ne renouvelle pas ma participation pour 2020, me réservant pour Le Projet Maki qui déclare son amour pour la forme courte.

10 commentaires:

  1. Ouais ouais pas mal... c'est fou ces gens qui font un challenge jusqu'au bout avec zéro modification sur leur liste de départ, c'est désagréable !
    Bien joué ;)

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  2. Je préfère les challenges courts dans la durée. Et pourquoi pas tenter le challenge du Maki!
    Bonne Année, mon ami canon et canin!

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  3. Ah merci de soutenir ce malheureux lémurien accroc aux nouvelles ! :-)

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  4. Haaa le plaisir d'un challenge réussi ! Bravo pour toutes ces découvertes !

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    1. J'ai eu un peu peur sur la fin, mais comme le dernier titre lu était nul, j'ai pu finir avant la voiture balais !

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  5. Faut que j'aille voir ça pour le Quiriny car j'en ai lu un autre de lui cette année que j'ai adoré.

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    1. J'ai trouvé qu'il n'allait pas assez loin dans sa réflexion. Cela reste sympathique, mais c'est tout.

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