Déluge

 

Stephen Baxter, Presses de la cité, 2009, 560 p., épuisé

 

Voilà, c'est fini...

 

Pitch de l'éditeur : 

2016 : Lily, Helen, Gary et Piers, quatre scientifiques retenus en otages depuis cinq ans, sont libérés. A leur sortie, ils découvrent avec stupeur un monde au bord du chaos : le niveau des eaux est monté d'un mètre, provoquant une inondation sans précédent à Londres, l'engloutissement de l'Opéra de Sidney et la disparition pure et simple des îles Tuvalu...
Tout en luttant pour leur survie, ils vont chercher à comprendre la cause de cette apocalypse aux dimensions bibliques afin d'endiguer la catastrophe. Malgré leurs efforts, l'eau afflue inéluctablement et la construction d'arches géantes, initiée par un milliardaire controversé, semble être la seule échappatoire. Mais il n'y aura pas de place pour tout le monde...

 

Mon ressenti :

Des livres sur le changement climatique, il y en a a foison désormais. Il y a 10 ans, ce n'était pas encore trop à la mode et lorsque c'est Stephan Baxter aux commandes, comment faire la fine bouche ? Surtout qu'il joue sur une hypothèse que je n'avais jamais lu : l'afflux d'une phénoménale quantité d'eau provenant d'océans sous la croute terrestre. Bref l'inverse de la sécheresse...

Des personnages nombreux, un récit pavé et malgré des descriptions un peu trop nombreuses à mon goût de l'auteur a réussi à capter mon attention. La preuve, je vais lire la suite. Je vois que tu commences à tiquer, les romans en deux tomes, c'est chiant, vive les one short. Je partage ton avis. Mais ce roman peut se lire indépendamment pour peu que les fins ouvertes ne te dérange pas. Les intrigues sont closes.

L'auteur arrive à montrer les catastrophes sans tomber dans le catastrophisme et , mais quel talent ce Baxter, même a finir sur une note d'espoir.


 


Stephen Baxter, Presses de la cité, 2010, 600 p., épuisé

 
Un bon Zemeckis au final, mais du Zemeckis tout de même

Pitch de l'éditeur :

En 2052, après une ultime inondation qui a submergé les dernières parcelles de terre présentes sur notre planète, la fin du monde a eu lieu. Quelques années auparavant, anticipant le déluge final, le gouvernement américain a eu l'idée de construire une arche. Non pas un bateau permettant de naviguer sur les eaux et de sauver ainsi les derniers survivants, mais une navette spatiale conçue pour accueillir à son bord une poignée d'individus destinées à fonder une colonie humaine dans l'espace, sur une nouvelle Terre. Reste à choisir les heureux élus...

Mon ressenti :

Une des péripéties du roman précédent permet à l'auteur de nous pondre un spin off tout en permettant de ne pas lire le premier tome. Donc montée des eaux et pas le petit truc à la con dont nous commençons depuis quelques années à bénéficier. Non, ici, c'est LA montée des eaux. Le truc que même Zemeckis n'aurait oser produire. Quelques bouts de terre ici ou là et c'est pas très jouasse pour le peuple qui ne pensent qu'à leur bien être : manger, boire survivre.
Heureusement des Elon Musk en puissance font preuve d'humanisme, et pense eux à autrui, à comment préserver l'humanité. Du moins la leur, faut pas déconner. Altruiste peut être, mais pas con.
On suit donc les pas de quelques personnages qui vont avoir l'immense honneur de préserver la race humaine.

Baxter sait écrire, c'est un fait, mais parfois il se regarde trop taper à la machine, il aime le bruit des touches, c'est ASMR. Côté négatif, l'ASMR, ça endort. Et 600 pages c'est long quand on dort. Il aurait réduit le tout de moitié, cela aurait passé nickel, mais tout ça est trop dilué (saloperie de montée des eaux). M'étant déjà tapé le premier tome, je voulais connaître le fin mot de l'histoire qui s'avérera assez décevant pour ma part.

Un bon Zemeckis au final, mais du Zemeckis tout de même

7 commentaires:

  1. Qu'est-ce qui est le plus épuisé au final ? Le livre ou le lecteur ? 🙈

    RépondreSupprimer
  2. Je m'étais arrêté au Déluge et je n'ai aucun souvenir de ce livre. Et ce n'est pas ta chronique qui va faire remonter mes souvenirs à la surface. ;-)

    RépondreSupprimer
  3. Epuisé sans que cela ne me contrarie à la lecture de ton retour. Comme quoi, même Baxter peut passer à côté, comme avec Austral d'ailleurs.

    RépondreSupprimer

Fourni par Blogger.