Planète d'exil

Ursula K. Le Guin, Le livre de poche, 1972 (VO : 1966), 192 p., 7 € avec DRM

 

Un premier roman nul, un second roman pas mieux.
J'espère qu'Ursula se sortira les doigts du cul pour son troisième roman, sinon, elle peut changer de métier...😏

 

Pitch de l'éditeur :

Sur Gamma Draconis III, un groupe de colons se retrouve isolé à la suite d'un assaut de l'Ennemi inconnu contre la Ligue de tous les mondes. Ils attendent des secours des étoiles. En vain pendant six siècles. Et sur cette planète d'exil, ils poursuivent tant bien que mal leur tâche : faire progresser la civilisation des Hilfes, qui en six cents ans n'a pu apprendre l'usage de la roue.
Mais ce monde semble se rebeller contre les sorciers venus des étoiles, les Hors venus.
La paix est-elle encore possible entre les descendants de plus en plus rares des Autreterriens venus des étoiles et les indigènes ?


Mon ressenti :

Des hommes ont été abandonnés sur une planète et doivent cohabiter avec les autochtones pas très fut fut. Un pitch vue mille fois, dont je ne me lasse pourtant pas, normalement. 200 pages, 10 jours de lecture, le constat est sans appel pour moi : pppfffffff. Alors on sent ici et là quelques paragraphes, pages très intéressantes , qui éveillent mon appétit, mais juste après, on retombe dans un truc assez bateau et linéaire, bref je m'ennuie. 

Tous les ingrédients étaient pourtant présents : ici ce sont les hommes les étrangers, qui doivent vivre selon les principes de l'Ekumen : on vit avec les technologies présentes sur la planète. Pas de bol pour les colons, les Hors-venus, les Hilfes ne sont pas très avancées, ils ne savent même pas ce qu'est une roue !? Et ils sont longs à l'allumage. Ce qui peut s'expliquer par la particularité de leur planète qui met 60 ans à faire sa révolution autour su soleil. 

Autre point positif de l'intrigue, deux espèces, un lieu et il va falloir s'entendre. Pas si simple cependant, les préjugés sont omniprésents, les us et coutumes différents. Un roman assez triste sur l'impossibilité de communiquer, de trouver un terrain d'entente pour éviter le drame qui se profile.

Malgré de bons ingrédients, la mayonnaise ne prend pas, je n'ai pu ni m'intéresser aux personnages ni à l'histoire... J'avais l'impression que les protagonistes faisaient leur maximum pour avancer dans la mauvaise direction, en dépit du bon sens. Tout cela m'a semblé bien surjoué...

Deuxième roman de mon challenge personnel : lire toute la SF d'Ursula


8 commentaires:

  1. "J'espère qu'Ursula se sortira les doigts du cul pour son troisième roman" : Vert elle-même disant qu'il est médiocre pour du Le Guin, ça promet. 😅

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    1. Je t'avouerai que j'ai un peu les pétoches et hâte d'arriver au quatrième

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  2. tu es dans la part où la lecture de ce début du cycle de Hain doit plus se contextualiser et historiciser en temps que roman de l'histoire de la sf , sa trilogie du début de cycle n'est peut être plus un plaisir de lecture

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    1. Oui, c'est marrant de voir la progression dans son oeuvre et l'intérêt historique est un vrai plus.

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  3. Arf, je suis sûre que ça va bientôt aller mieux!! On a hâte que tu sois conquis!!

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  4. C'est pas faute de t'avoir dit de ne pas commencer par là (même si celui-là a quelques points d'intérêt)... ça promet pour le troisième 🤣

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    1. Dans ton billet, tu dis de préférer l'ordre de parution. Je suis bête et discipliné.

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