La jeune vampire

J. H. Rosny aîné, Flammarion, 1920, 130 p., Domaine public  

 

Je continue ma découverte de l'oeuvre de J. H. Rosny aîné, un des pères de la science fiction. Ici la nouvelle nous confronte à une jeune vampire dont l'histoire nous est conté par Jacques Le Marquand suite à une discussion avec un de ses amis autour de la sorcellerie.

Présentation : 

Une jeune et belle femme de la société britannique, Evelyn Grovedale, décède. Mais juste avant la mise sous terre, au bout du quatrième jour, elle revient d'entre les morts. Cependant, elle est très confuse, son présent et son passé ont l'air incompatible. Et elle arbore une blancheur de teint...


Mon ressenti : 

Et là vous vous dites, encore un texte de plus sur le vampirisme, mais vous auriez tort de ne pas vous y arrêter. L'auteur est ici novateur dans son approche : point de fantastique, le vampirisme semble avoir une origine "extra" terrestre. Les amateurs de gousse d'ail, de croix, de chauve souris et de pieux enfoncé dans le coeur en seront donc pour leur frais. Pour combattre le mal, ce sont les médecins qui sont convoqués. Quand à la transmission de ce mal, il risque de surprendre plus d'un lecteur. La conclusion est ouverte et laisse entrevoir des liens avec ses autres textes, dont Un autre monde.

Pas de longueur à déplorer, ça se lit vite, un suspense flotte sur le texte et ce dernier n'est pas trop daté.
Texte après texte, J. H. Rosny aîné continue de me surprendre par son approche différente des thématiques de l'imaginaire de l'époque.
Une approche audacieuse sortant des sentiers battus à prix très doux, vu que ces textes sont tombés dans le domaine public.
A télécharger ici
Une version audio (1h50) lu par René Dépasse est disponible ici


2 commentaires:

  1. Je le mets dans ma playlist. Je ne suis pas encore super à l'aise avec le format audio, mais c'est une expérience nouvelle et ma foi pas désagréable.

    Je découvre cet auteur grâce à toi et je lis Les navigateur de l'infini. Je m'attendais come pour la eujen Vampire à un peu de vieillot et puis non.

    Je me suis inspiré de toi, et je prépare un mois "les oubliés"...

    Merci :-)

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  2. Oui, c'est assez étrange de ne pas trop ressentir les années à travers ces textes. C'est plus dans sa manière de raconter l'histoire qu'on remarque l'ancienneté du texte.
    Hâte d'avoir ton avis sur le belge et de ton mois Les oubliés, j'espère y trouver des pépites.

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