Burk Sharpless
Matt Sazama
Série
Vidéo
Perdus dans l'espace - Saison 1
Série créée par Matt Sazama et Burk Sharpless, 2018, 10 épisodes d'1h
Un planet-opera d'aventure visuellement splendide avec des aliens, des méchants et des bons sentiments...
Présentation :
En 2046, la famille Robinson est sélectionnée pour reconstruire leur vie dans un monde meilleur. John et Maureen Robinson et leurs trois enfants, Judy, Penny et Will, embarquent à bord du Résolution (Resolute en VO), tout comme d'autres familles sur d'autres vaisseaux spatiaux Jupiter. Mais un incident durant leur voyage les contraint à atterrir sur une planète inconnue et glacée. Les nouveaux colons vont devoir faire de nouvelles alliances et travailler ensemble pour survivre dans un environnement hostile, à des années lumières de leur destination prévue.
Mon ressenti :
Dès les premières minutes, nous sommes happés dans l'histoire : un vaisseau se crashe sur une planète inconnue, ses occupants, une petite famille d'apparence modèle, s'en tirent sans trop de mal. Mais l'atterrissage a endommagé le vaisseau et le lieu où ils sont n'est pas des plus accueillants : un glacier qui risque de s'effondrer.
Sans que l'on sache vraiment pourquoi (du moins au début), une expédition dans une arche stellaire vers Alpha du Centaure est lancée. La famille Robinson (la bonne blague) a été sélectionnée, même si leur dernier rejeton a du bénéficier de quelques bakchichs pour réussir ses tests. Un incident va pousser les voyageurs à emprunter leurs vaisseaux de secours. La nature de cet incident sera l'un des fils directeurs.
Et heureusement qu'il y a ce fil, car très vite, on remarque quelques défauts :
- Une propension phénoménale à se fourrer dans des situations dramatiques, quand bien même un gosse de trois ans y réfléchirait à deux fois et qu'un personnage venait de dire de ne surtout pas faire ceci ou cela.
- Une inclination extraordinaire à discuter secrètement dans une pièce la porte ouverte pour que la personne qui ne devait absolument pas entendre la discussion puisse écouter.
- Un peu d'incohérence pour celui qui ne connait pas la SF, beaucoup d'incohérences pour l'amateur de SF. Et énormément d'incohérences pour les biberonnés à la SF.
- La famille est importante, très importante, et elle sort toujours grandi des erreurs. Ici, la famille modèle n'est pas si modèle : Maman et Papa ne forment pas le couple parfait, il y a de l'eau dans le gaz, papa étant du genre dur, taiseux et solitaire (c'est un militaire !) et maman une femme forte qui sait tout faire. Ils sont blancs mais une de leur rejeton est de couleur "pas très catholique !". Résultat, ça se chamaille, mais tout finira dans le meilleur des mondes, ne nous en faisons pas mystère.
- Une inclination extraordinaire à discuter secrètement dans une pièce la porte ouverte pour que la personne qui ne devait absolument pas entendre la discussion puisse écouter.
- Un peu d'incohérence pour celui qui ne connait pas la SF, beaucoup d'incohérences pour l'amateur de SF. Et énormément d'incohérences pour les biberonnés à la SF.
- La famille est importante, très importante, et elle sort toujours grandi des erreurs. Ici, la famille modèle n'est pas si modèle : Maman et Papa ne forment pas le couple parfait, il y a de l'eau dans le gaz, papa étant du genre dur, taiseux et solitaire (c'est un militaire !) et maman une femme forte qui sait tout faire. Ils sont blancs mais une de leur rejeton est de couleur "pas très catholique !". Résultat, ça se chamaille, mais tout finira dans le meilleur des mondes, ne nous en faisons pas mystère.
Visuellement, la bande annonce donne le ton : c'est beau, très beau. Et en plus, les effets spéciaux n'ont pas été réservé que pour la BO, mais pour toute la durée des épisodes. Ça claque, les vaisseaux sont magnifiques, les paysage sublimes, les aliens (oui oui, il y a différentes espèces) sont crédibles.
L'histoire est beaucoup plus classique, quelques flashbacks pour resituer le contexte, les personnages. Chaque épisode met en scène une situation, dramatique, qui trouvera sa résolution à la fin. Pour ne pas trop utiliser les neurones du spectateur, seul quelques personnages sont mis en avant par épisode, puis rejoignent la cohorte des figurants. Sans être tout à fait caricaturale, le scénario ne vole tout de même pas très haut, la nuance est présente, mais assez grossière.
Remake d'une série série diffusée dans les années 60 - et d'un navet des années 90, Perdus dans l'espace est une série de SF familiale, les défauts sont clairement des qualités pour le public visé. Malgré tout, cela se regarde sans mal, avec moult soulèvements de sourcils et de secouement de tête. Une saison 2 est d’ors et déjà signée, pas sûr cependant que je fasse parti des futurs spectateurs.
A réservez à ceux qui aiment le grand spectacle, l'aventure et quelques frissons sans devoir regarder sous le lit avant de dormir.
Le dragon galactique vous donne la recette pour apprécier cette série : 1 dose de petit plaisir régressif ; 2 doses de sense of wonder du space opera; 1 bonne dose de bienveillance
L'histoire est beaucoup plus classique, quelques flashbacks pour resituer le contexte, les personnages. Chaque épisode met en scène une situation, dramatique, qui trouvera sa résolution à la fin. Pour ne pas trop utiliser les neurones du spectateur, seul quelques personnages sont mis en avant par épisode, puis rejoignent la cohorte des figurants. Sans être tout à fait caricaturale, le scénario ne vole tout de même pas très haut, la nuance est présente, mais assez grossière.
Remake d'une série série diffusée dans les années 60 - et d'un navet des années 90, Perdus dans l'espace est une série de SF familiale, les défauts sont clairement des qualités pour le public visé. Malgré tout, cela se regarde sans mal, avec moult soulèvements de sourcils et de secouement de tête. Une saison 2 est d’ors et déjà signée, pas sûr cependant que je fasse parti des futurs spectateurs.
A réservez à ceux qui aiment le grand spectacle, l'aventure et quelques frissons sans devoir regarder sous le lit avant de dormir.
Le dragon galactique vous donne la recette pour apprécier cette série : 1 dose de petit plaisir régressif ; 2 doses de sense of wonder du space opera; 1 bonne dose de bienveillance
vu également et je suis globalemùent d'accord avec toi sur les qualités et défauts de cette série destinée à un public familial. C'est bien dans ce cadre là.
RépondreSupprimerElle fait le job pour le grand et jeune public
SupprimerNickel, une série de moins à regarder, merci à toi !
RépondreSupprimerTon article est plus intéressant que la série :)
RépondreSupprimerRRRooohhh
SupprimerMais pour quoi ils sont si méchants ? :'(
RépondreSupprimerJ'ai trouvé ça plutôt sympa, un chouette plaisir régressif, défauts inclus. La série est divertissante et fonctionne bien et fait rêver à de lointaines contrées plus ou moins hostiles, pour moi ça fait le job.
Ils ont perdu leur sens de l'émerveillement.
SupprimerAprès, ce n'est clairement pas une série pour les adeptes purs et durs de SF, mais il en faut pour tout le monde.
Ah ça a l'air d'être la série parfaite pour l'été maintenant qu'on n'a plus Dark Matter !
RépondreSupprimerJe ne connais pas Dark Matter, c'est regardable ?
SupprimerPerdus dans l'espace est sans prise de tête, il faut la regarder de manière candide, donc parfait pour l'été
Ce n'est pas de la grande série mais j'avais trouvé ça franchement fun à regarder, j'étais bien triste qu'ils ne la renouvellent pas après la saison 3 : https://nevertwhere.blogspot.com/2015/09/dark-matter-saison-1.html
SupprimerMerci pour le lien, je vais aller voir si ça vaut le coup de se mettre dans le canapé.
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