For all mankind - Saison 1

Série de Ronald D. Moore, Matt Wolpert et Ben Nedivi, 2019, 10 épisodes d'1h



Pour l'humanité entière ? Vraiment ?

Synopsis :


Imaginez un monde dans lequel la course à l'espace n'aurait jamais pris fin. Le programme spatial de la NASA est resté au coeur de la culture américaine et au plus proche des espoirs et des rêves de tout un chacun. Les astronautes de la NASA, véritables héros et rock-stars de leur époque, doivent gérer la pression qui pèsent sur leurs épaules, tout en gérant la vie de leurs familles.


Mon ressenti :


Cela commence fort dès les premières images où on voit un astronaute poser le pied sur la lune. Mais lorsqu'il relève sa visière et se met à parler, stupéfaction ! Une intrique posée de manière éblouissante.
Le reste va dérouler les conséquences de ce point de divergence.

Voilà une uchronie légère autour de la conquête spatiale. Mais pas besoin de connaître l'histoire pour bien être immergé dans cette aventure où personnages réels et fictifs s'entremêlent.
Une série qui nous emmène dans l'espace et sur la lune pour mieux nous amener sur le plancher des vaches avec ses problèmes bien terre à terre.



Conquête spatiale, progrès scientifique, et au final, progrès social. Mais que cache véritablement ce dernier progrès ? Est ce une volonté d'évolution des moeurs, d'ouverture d'esprit ? Ou tout cela n'est que calcul politique ?
Sans forceps, la série nous parle de l'égalité homme/femme, des minorités ethniques ou encore d'homosexualité. Nous sommes dans les années 60/70, la société évolue parfois à son corps défendant, comme le montre l'interview des astronautes qui se concentre sur les capacités féminines alors qu'il n'aurait jamais osé remettre en cause celles des hommes.
L'excellent titre, qui fait référence à la phrase célèbre de Neil Amstrong "That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind", résume fort bien le questionnement qui irrigue toute cette première saison.

Tout régime politique comporte sa part d'ombre
Et tout système bureaucratique est corrompu.

Ce sont les années bon temps où l'on pouvait fumer partout, même à l'hôpital, l'alcool fort coule à flot. La bande son reflète l'époque en rythme. Les moeurs sont bien montrés, à travers par exemple la place de la femme et de l'homme dans l'éducation parentale ou cette guerre froide qui fait naitre des suspicions envers les personnes au comportement hors normes sociales. Enfin, tous ne sont pas ennemis de la même façon, comme certains scientifiques nazis...



Une série où l'on s’envoie en l'air de manière spectaculaire, un peu trop d'ailleurs dans les derniers épisodes ou les catastrophes s'enchainent et le réalisme part en torche. On flotte entre Histoire et destin individuel.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas regardé aussi rapidement toute une saison, et désormais, j'attends la suite avec impatience.

Un incontournable pour Mme RSF Blog
Une excellente série, si ce n'est plus pour Mr 233°C

8 commentaires:

  1. Hey mais tu sais que je l'ai chroniquée aussi :) (un vrai coup de cœur)

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    1. Ah, je n'avais pas remarqué !
      Heureusement que tu l'as chroniqué : uchronie + fusée de ton nouveau logo

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  2. Très content que tu l'aies regardée et appréciée (mais ça je n'en doutais pas). Une série injustement méconnue, la faute en grande partie à sa plateforme de diffusion, mais vraiment excellente et complète. Gloire à Lhisbei pour nous avoir montré la voie !

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    1. Oui, cette série aurait connu un autre succès sur Netflix. Mais de cette manière, nous sommes des précurseurs, des initiés !

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  3. Et voilà donc la troisième fois que je me note cette série. Il va vraiment falloir que je passe à l'action.

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    1. Oui, j'espère. Le prochain billet sur cette série doit être de ton fait !

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  4. C'est dommage qu'elle soit si difficile à voir cette série, elle fait bien envie.

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