Sous l’ombre des étoiles
Thomas Geha, Les Moutons électriques, 2020 (1ère parution 2014), 6€ epub sans DRM
Reposant
Présentation de l'éditeur :
La guerre entre Salamandres et Humains a pris fin.
À la suite
d’une dernière bataille épique, Kee Carson, tireur d’élite à bord du
Templier, s’échoue sur une planète insignifiante, Seinbeck.
Resté
deux siècles en hibernation, il s’y éveille et apprend qu’Humains et
Salamandres, descendants des naufragés, ont fini par s’allier en tribus
nomades pour faire face à une menace mutuelle : les indigènes de ce
monde.
Dans le clan qui l’adopte, Carson fait la connaissance de
Sirval, un salamandre qu’il déteste aussitôt. Difficile pour lui
d’oublier ses années de guerre, celles qui l’ont séparé de sa famille et
de Valtor, sa planète natale. Mais bientôt, contaminé par Mari-Ou,
guide de la Tribu de l’Espace, et Poing de Verre, un géant rouquin
devenu son meilleur ami, il commence à changer...
Mon ressenti :
Une guerre dans l'espace, un vaisseau qui explose, la
fuite dans un caisson cryogénique et le réveil plus de deux cents ans
plus tard sur un monde, autre.
De Thomas Geha, je ne connaissais que sa trilogie Alone que j'avais appréciée, un hommage à Julia Verlanger. Un auteur, mais pas que, qui semble assez discret. Cette réédition d'un roman paru chez Rivière blanche était l'occasion de renouer avec sa plume.
Nous
sommes dans une atmosphère de découverte d'un monde et d'une manière
différente de vivre après le conditionnement de la guerre. Comment vivre
avec ses ennemis de jadis, comment vivre en osmose avec la nature.
L'impression de lire une tranche de vie, un récit de vie, un point de vue
personnel et voir les changements qui se font au cours de la vie.
Un
roman hors du tumulte, où même lorsque l'action est présente, celle-ci
se fait sans esbroufe, voir à son corps défendant, car elle est souvent
synonyme d'horreur à venir.
À la moitié du roman, petit changement dans
la routine pour nous faire découvrir un autre pan de ce monde et rompre
avec une possible monotonie. L'auteur parvient toujours à maintenir son
lecteur dans son histoire.
Plus étonnant, ce roman paru initialement en
2014 est en pleine actualité de par son côté bienveillant pacifiste et
très humaniste. Voilà un texte qui nous change des thrillers pleins de
fureur avec un cliffhanger toutes les 10 pages. L'auteur nous démontre que
l'on peut maintenir l'intérêt du lecteur sans ces subterfuges et même
en devinant la fin. Même l'histoire d'amour ne m'a pas fait changer de trottoir, mais j'aurais tout de même pu m'en passer.
Elle rentre de plain-pied dans ce monde d’adultes, qui n’a que faire du pacifisme, de la non-violence, que seul le pouvoir détermine. Et le pouvoir passe par le conflit, la mort ou la destruction d’autrui.
Ceci dit, que vaut ce texte ?
Très étrange, très surprenant, à la lisière des genres SF et fantastique même si nous sommes en terre science fictionnelle. Il y a un côté qui rappelle la SF d'avant qu'elle ne s'appelle ainsi. Deux histoires croisées celle d'une ado et d'un scientifique qui vont s'entrecroiser. Alors je ne peux dire si j'ai aimé ou non, mais cette nouvelle m'a permis de découvrir un versant de l'auteur que je ne connaissais pas, entre merveilleux scientifique et hard SF matinée de fantastique.
BlackWolf lira sans soucis d'autres romans de l'auteur, tout comme Mariejuliet
Phooka a goûté un vrai délice qui se dévore avec gourmandise, tandis que Dup hait Thomas Geha.
Xapur n'est pas déçu avec cet auteur. qui est décidément un bien bon auteur de littérature populaire nous dit Lorhkan. La Lune a même versé sa petite larmichette, bref, un très beau roman, une indubitable réussite selon Laird Fumble, tout en finesse et émotion conclue le Troll.
C'est pas sympa. "bienveillant pacifiste et très humaniste" ça me parle forcément et ça me donne envie. Et en même temps je n'ai jamais été pleinement emballé par ce que j'ai pu lire de l'auteur. Bon, peut-être une dernière tentative...
RépondreSupprimerIl faut toujours (re)faire une dernière tentative
SupprimerJe n'ai jamais lu l'auteur... mais là de la SF, de la vraie !!!
RépondreSupprimerC'est bien Thomas Geha, c'est souvent dépaysant
SupprimerEncore jamais lu Thomas Geha mais très curieuse de le découvrir avec de la SF
RépondreSupprimerUn auteur sans artifices, il faut le lire.
SupprimerTout pareil que Baroona: tu me tentes et c'est pas sympa.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sympa. (c'est ce qui fait mon charme)
SupprimerC'est étrange tout de même de rajouter au roman une nouvelle qui n'est pas dans le même univers. M'enfin ça a tout de même intéressant, c'est noté.
RépondreSupprimerEh bien, je peux répondre à cette réflexion. Les deux histoires ont des motifs thématiques très proches, notamment en s'intéressant à une vision positive de l'avenir ou du monde, des personnages "lumineux", mais aussi avec des sous motifs tels que, par exemple, la botanique, le végétal. Ce n'était peut-être pas une bonne idée car l'une des deux histoires affaiblit probablement la portée de l'autre, mais c'était la mienne :)
SupprimerLes lecteurs râlent tout le temps, il ne faut pas les écouter.
SupprimerJ'aurai préféré y voir figuré Les tiges, mais je présume qu'il y avait un problème de droits.
Mon fils avait lu ”Cent visages”,en Jeunesse .Le personnage de Grégor lui avait plu. Es t ce que c’est cet auteur?
RépondreSupprimerOui :D
SupprimerMerci! On vous retrouve donc avec plaisir.
RépondreSupprimerEt félicitations pour la BD Histoire de la science fiction.TOP !
RépondreSupprimerBientôt dans mes lectures.
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