Voyager : L'intégrale

 

Stéphane Desienne, 2019, Les éditions du 38, 911 p., 10€ epub sans DRM

 

Le The Expanse français !


Présentation de l'éditeur :

Mars 2179. L’ancienne capitaine de vaisseau, Vilma Bates, est interrogée par le Bureau des Investigations Intersolaires à propos d’une ancienne mission au commandement du Lewis&Clark, un éclaireur commercial. Lors de cette mission, elle et son équipage avaient pour objectif de retrouver les deux sondes Voyager, envoyées dans l’espace en 1977, bien avant le Reboot qui effaça toutes les données numériques terrestres. Malheureusement, le succès de leur tâche est entravé par de nombreux problèmes qui vont créer des tensions dans le vaisseau. Les vidéodisques portés par les sondes ont disparu. Qui les a enlevés ? Et pour quelle raison ? Ces interrogations les pousseront à avancer plus loin dans l’univers.

 

Mon ressenti :

Au 21ème siècle, un immense bug efface la quasi totalité des supports informatiques, laissant le monde en partie sans mémoire. Des données existent encore, parcellaires, comme l'histoire des sondes Voyager, qui réapparaissent dans notre espace proche. Un équipage est chargé de les récupérer mais cela ne semble pas s'être très bien passé.

Le récit alterne entre deux périodes, celui de la récupération et le débriefing de la capitaine. Une mise en place qui permet de rapidement rentrer dans l'histoire. Remplis de clins d'oeil à la science fiction, les pages se tournent sans soucis. Ayant acheté l'intégrale pour moins de trois euros (10€ normalement), vive les promos numériques, c'est la meilleure chose que j'ai pu faire car le premier tome s'arrête juste au moment où une découverte se déroule. J'ai enfilé les trois volumes à la suite. C'est un hommage aux classiques qui nous ont émerveillé plus jeunes. On s'en prend plein les mirettes, il y a la rencontre du troisème type, des big dumb object, des arches stellaires...


Seul hic pour moi, c'est très space opera, qui n'est pas mon genre de prédilection lorsqu'il s’attarde trop dans les combats spatiaux. Et c'est un peu le cas ici. Je regrette que l'auteur est préféré cette optique, alors qu'il avait en main tous les éléments pour nous offrir un feu d'artifice avec ses sphères de Dyson, des aliens à foison.

Mon regret est compensé toutefois par un éclectisme dans les personnages haut en couleur. La gente féminine est bien mise en avant. Afin de faire des sauts dans l'espace, l'auteur nous pond des singes modifiés, des Chimps, permettant de calculer rapidement les trajectoires. En outre, les relations interespèces, les discriminations sont bien rendus. 

Au final, nous avons notre The Expanse français, un divertissement qui joue entre stratégie politique, combats spatiaux et altérité. Tout l'attirail de la science fiction qu'il contient nous place devant une boite de friandises, difficile de s'arrêter dès lors.

 

Un page-turner efficace et divertissant selon Le Maki (tome 1)

L'oeil du Lémurien a toujours peur, dans les histoires en plusieurs tomes, que la suite ne me déçoive. Et là, j’ai dévoré les tomes deux Confins et trois Andromède.

Post Tenebras est de plus en plus persuadé que Stéphane pourrait écrire une oeuvre à l’ “Hypérion” (tome2 - tome 3)


6 commentaires:

  1. Ah oui, très bon bouquin que nous avions sélectionné pour le prix Aventuriales 2020. Du miam miam comme j'aime.

    RépondreSupprimer
  2. grand amateur de the expanse mon cher chien j envisage de suivre ton avis dévoreur

    RépondreSupprimer
  3. Je ne connaissais pas mais ça peut être sympa à l'occasion.

    RépondreSupprimer

Fourni par Blogger.