Les enfants de Paradis
Cette extraordinaire découverte, près d’une base lunaire russe, va conduire à l’exploration d’une lointaine planète, aussitôt baptisée Paradis, qui, si elle s’avèrera parfaitement adaptée à la vie humaine, révèlera bien des surprises…
Sommes-nous seuls dans l’univers ? Existe-t-il d’autres civilisations compatibles avec la nôtre ? Où se situe la véritable liberté ? Ce sont quelques-unes des questions que pose ce planet-opera riche en rebondissements. Ce sera au commandant de l’Anterus, Mac Bain, à son équipe de scientifiques et à son étrange partenaire, la belle Irina Kheraskov, d’y répondre.
Mon ressenti :
Il y a quelques jours, je finissais un classique de la SF que je n'avais
jamais lu : Rendez-vous avec Rama d'Arthur C. Clarke. Et c'était plutôt pas mal. Pourquoi
je vous raconte ma vie ? Car ce dernier opus d'Arnauld Pontier, m'y a
fait penser de nombreuses fois et comme il n'y a pas de hasard, il est
même cité dans le texte. Mais de quoi parle t-on ? Futur, une armure est découverte dans un cratère sur la lune. Dessus, est inscrit les coordonnées d'une exoplanète...
En
SF, nous avons nos ritournelles : la rencontre du troisième type, la
terre creuse, les petits hommes gris, les enlèvements, les robinsonnades
sur des planètes étrangères, les BDO... L'auteur prend le tout et plus
encore pour nous lancer dans une aventure qui m'a mis des étoiles dans
les yeux sans faire dans l'esbroufe, le thriller vitaminé où les
cliffhanger à foison. Une aventure au goût old school, mais bien dans
l'air du temps avec des interrogations actuelles.
Des notes d'humour parsèment avec douceur le texte. L'auteur se paye même le luxe de faire rentrer le tout dans 200 pages alors
qu'un vrai écrivain américain en aurait fait trois tomes de 500 pages
minimum (aucune allusion à mon Robert. Wilson n'a jamais écrit de
trilogie mais un one short suivi d'un diptyque, ce qui est complètement
différent).
En ces temps moroses, ce roman nous conte une aventure utopique et bienveillante en évitant le sirupeux. Moi qui aime le pessimisme, en voilà pour mes frais et j'avoue, sans honte, que j'aimerai bien faire parti de ces reclus de Paradis. Un très bon texte.
Les Enfants de Paradis est un roman d'aventures, empli de positivisme, un conte utopique, un dépaysement divertissant et cela suffit parfois à satisfaire Les lectures du Maki. Laird Fumble en aurais voulu plus, bien plus, sans pour autant ressentir la frustration totale de l’absence d’aboutissement. Petit bémol d'Anudar, mais il a apprécié un hommage amoureux à des textes anciens et aux cultures geeks.
Décidément, ce livre fait parler de lui ces temps-ci ! Ma propre chronique sort mercredi.
RépondreSupprimerSi je ne suis pas aussi enthousiaste que toi, c'est clairement un livre qui peut séduire en cette période qui est la nôtre...
Oui, j'ai vu cela, mais c'est un très bon divertissement pour les fans de SF.
SupprimerC'est vraiment l'amour fou entre toi et Arnauld Pontier, s'il parvient même à te faire apprécier quelque chose de positif.
RépondreSupprimerPar contre je suis étonné que ce billet ne comporte pas une petite reprise de chanson à la sauce chiencritiquienne, du genre "On ira tous à Paradis".
Pour la chanson, j'ai merdé j'avoue.
SupprimerJ'aime bien Arnauld Pontier, c'est texte reste très humain.
Un roman d'aventure rempli de positivisme ? C'est pour moi!!! J'en ai bien besoin!
RépondreSupprimerYapuka
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