After ®
De l'importance du titre. Lors de la sortie de ce roman, je l'ai
complétement zappé à cause du titre qui me faisait penser à la saga
After. Résultat : Je n'ai même pas regardé de quoi ça parlait.
Et puis La
science CQFD (SF, c'est la rentrée ! du vendredi 16 septembre 2022) a invité l'autrice (qui s'excusait presque d'être autrice)
et ce qu'elle en a dit à éveiller mon intérêt. De là...
Pitch de l'éditeur :
La Terre d’après… À l’abri d’un baobab, une société utopique, soudée
par des règles strictes et bienveillantes, semble profiter d’une vie
paradisiaque, totalement apaisée et égalitaire.
Pourtant, l’un des membres de cette communauté ne peut s’empêcher de se poser mille et une questions, sur tout, y compris sur l’avant. Une particularité qui fait de Cami
la personne idéale pour remplir une mission d’exploration – sous
surveillance. C’est donc avec Paule que Cami part pour les terres
renoncées, une zone inhabitée et hostile, en quête d’une mémoire
oubliée. Rapidement, leurs découvertes dépassent l’entendement, et les
déroutent au-delà de ce qui peut être imaginé.
Ce voyage risque bien de bouleverser leur vie… et l’humanité.
Mon ressenti :
Deux
personnes sont envoyés trouver des éléments sur le monde d'avant. Ils
sont issus d'une communauté qui pratiquent la bienveillance et
l'égalité, mais de manière stricte. Il y a des choses interdites. L'un
d'eux est empli de curiosité, l'autre veille au respect de la lettre, le
savant et le religieux.
Des premières pages, en résultent un post
apo que l'on pense classique, un de plus sur la haute pile. En outre,
quelques bizarreries émaillent le récit me faisant sourciller. Ce roman a
tout de même remporter le prix Utopiales 2021, ces erreurs sont étranges...
Et
tout d'un coup, tout s'explique, le roman prend une tournure résolument
autre, les bizarreries étaient des indices. A partir de là, ferré je
suis, il me faut savoir comment nous en sommes arrivés là et surtout pourquoi.
Autre point positif, nos deux gaillards vont redécouvrir le monde
d'avant et leur regard candide sur nos objets du quotidien apportent de
l'humour et j'essayais de trouver ce que c'était avant le dévoilement.
Autre
particularité, le roman emploie l'inclusif, mais une version
différente de ce que je connaissais (le fameux iel) qui s'explique, je
pense, par l'univers du livre. J'ai trouvé cela plutôt bien vu et je me
suis fait très rapidement à ces nouveaux pronoms et autres. Seule
la fin m'a laissé un peu sur ma faim, m'attendant a être surpris.
Quoiqu'il en soit, une lecture agréable, lente mais pas chiante. Plutôt une bonne réussite pour un premier roman. Sur une idée assez traitée en SF, qu'est ce que l'homme, Auriane s'en sort admirablement et m'a rappelé l'atmosphère de L'Oiseau d'Amérique (Le nouveau titre est "L'oiseau moqueur" ) de Walter Tevis, ce qui est une très bonne chose.
Le petit twist m'a aussi sacrément ferré au livre. Et même si la fin est imparfaite, le roman fut une excellente et surprenante lecture à l'atmosphère toute particulière.
RépondreSupprimerDonc nous serons deux à surveiller la sortie de son prochain texte
SupprimerWoh. La comparaison est élogieuse. Ça augmente encore mon envie de le lire un jour (et de relire Walter Tevis, mais ça c'est un autre problème).
RépondreSupprimerToujours choisir entre relecture et nouveautés...
SupprimerC'est surprenant, mais à la saison hivernale, je ne parviens pas à être tentée par le post-A. De plus, ce que tu en dis, ne me séduit pas plus que cela, alors le pitch semble intéressant et ta conclusion alléchante.
RépondreSupprimerMais, je vais me le noter pour ce dernier point.
Le post apo, c'est bon en toutes saisons
SupprimerRavie que tu aies aimé, c'est un roman qui vaut le coup à mon sens ^^
RépondreSupprimerJe plussoies bis
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