Jean Krug, Critic, 2021, 350 p., 11€ epub sans DRM
Jean Krug nous sert un cocktail glacé de science-fiction… mais attention, à mettre trop de glaçons, le goût se perd !
Pitch de l'éditeur :
Delas est une planète glaciaire dont les ressources, extraites jour et nuit par des milliers de prisonniers, alimentent en eau potable le reste de la galaxie. Mais on y trouve également le cryel, un morceau de glace aux propriétés spéciales que seuls les plus agiles des détenus parviennent à prospecter : les chanteurs.
Lorsqu’un jour, l’occasion est donnée à Bliss et Fey, chanteurs insurgés, de se libérer, ils n’hésitent pas une seconde.
Accompagnés par Nox, ancien pilote et Jennah, scientifique exilée, ils vont plonger au cœur du plus gigantesque des glaciers. Et dans les méandres de ses galeries obscures, animés par la quête folle d’un cryel parfait, c’est surtout leur propre conscience qu’ils vont explorer. Avec cette question lancinante : « Au fond, quelle liberté ? »
Lorsqu’un jour, l’occasion est donnée à Bliss et Fey, chanteurs insurgés, de se libérer, ils n’hésitent pas une seconde.
Accompagnés par Nox, ancien pilote et Jennah, scientifique exilée, ils vont plonger au cœur du plus gigantesque des glaciers. Et dans les méandres de ses galeries obscures, animés par la quête folle d’un cryel parfait, c’est surtout leur propre conscience qu’ils vont explorer. Avec cette question lancinante : « Au fond, quelle liberté ? »
Mon ressenti :
Le nom de Jean Krug circule depuis quelques temps dans la sphère de l'imaginaire. En plus d'être romancier, il est aussi glaciologue, et en ces temps de changement climatique où les hivers disparaissent peu à peu, un peu de fraîcheur ne peut faire de mal. Donc en route vers ce chant des glaces.
Chant qui m'a très vite désarçonné : n'ayant pas lu le pitch, je croyais que l'action se déroulait sur notre Terre, mais pas du tout ! Nous sommes loin dans le futur, sur une planète glacée qui sert de prison esclavagiste. Le roman se concentre autour du cryel, un cristal de glace aux propriétés exceptionnelles, l'énergie du futur...
Le Chant des glaces navigue à travers plusieurs sous-genres de la science-fiction : space opera, planet opera, SF militaire, et roman d’aventure… avec plus ou moins de réussite. Parfois, je me suis demandé où l’auteur souhaitait réellement m’emmener. Personnellement, c’est le côté thriller qui m’a le plus emporté, ainsi que les passages se déroulant dans ou sur la glace. J’avoue avoir craint que l’auteur parte dans trop d'explications scientifiques autour de la glace, de par son métier. Mais non, c'est même l'inverse, j'aurais voulu en apprendre d'avantage sur les glaciers, gourmand que je suis...
Le principal défaut de ce livre réside dans sa volonté de s’aventurer dans trop de directions à la fois. J’ai eu l’impression que l’auteur y mettait tout son amour pour la SF. Mais il a un trop gros cœur 😅.
Cela reste un premier roman, imparfait, mais parfait pour le dépaysement.
Il y a quelques jours, je lisais un article sur les glaciers où était évoqué les moulins. Et grâce à Jean Krug, je savais ce que ce n'était pas un moulin à vent ! Un divertissement très visuel aux accents écolo qui m'a permis l'air de rien d'être un peu moins con, c'est déjà pas mal. Et l'envie de continuer à découvrir l'auteur...
Chant qui m'a très vite désarçonné : n'ayant pas lu le pitch, je croyais que l'action se déroulait sur notre Terre, mais pas du tout ! Nous sommes loin dans le futur, sur une planète glacée qui sert de prison esclavagiste. Le roman se concentre autour du cryel, un cristal de glace aux propriétés exceptionnelles, l'énergie du futur...
Le Chant des glaces navigue à travers plusieurs sous-genres de la science-fiction : space opera, planet opera, SF militaire, et roman d’aventure… avec plus ou moins de réussite. Parfois, je me suis demandé où l’auteur souhaitait réellement m’emmener. Personnellement, c’est le côté thriller qui m’a le plus emporté, ainsi que les passages se déroulant dans ou sur la glace. J’avoue avoir craint que l’auteur parte dans trop d'explications scientifiques autour de la glace, de par son métier. Mais non, c'est même l'inverse, j'aurais voulu en apprendre d'avantage sur les glaciers, gourmand que je suis...
Le principal défaut de ce livre réside dans sa volonté de s’aventurer dans trop de directions à la fois. J’ai eu l’impression que l’auteur y mettait tout son amour pour la SF. Mais il a un trop gros cœur 😅.
Cela reste un premier roman, imparfait, mais parfait pour le dépaysement.
Il y a quelques jours, je lisais un article sur les glaciers où était évoqué les moulins. Et grâce à Jean Krug, je savais ce que ce n'était pas un moulin à vent ! Un divertissement très visuel aux accents écolo qui m'a permis l'air de rien d'être un peu moins con, c'est déjà pas mal. Et l'envie de continuer à découvrir l'auteur...
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