Frankenstein ou le Prométhée moderne







Mary Shelley, 1818, 336p., Domaine public



Les premiers jalons de la Science Fiction.

Présentation : 


Un savant, Victor Frankenstein, parvient à donner vie à un être fait d'un assemblage de morceaux de cadavres.

Mon non-ressenti :


Alors que je me baladais dans les rayons virtuels de ma bibliothèque, je tombe sur cette couverture du roman de Mary Shelley. Très moderne, signée Aurélien Police qui donne envie de le lire.
En parallèle, l'émission La méthode scientifique revient sur cette parution : Frankenstein : les 200 ans du premier monstre de la science
Un podcast très intéressant : Comment “Frankenstein ou le Prométhée moderne” a-t-il fait naître la SF moderne ? Quels savants de l’époque ont influencé Mary Shelley dans l’écriture de son oeuvre et pourquoi ? D’où vient l’appellation de “Frankenstein” ? Quelle fut la genèse de l’histoire ?
En compagnie de Catherine Lanone, professeure de littérature britannique à l’Université Sorbonne Nouvelle, Jean-Claude Heudin, enseignant chercheur en intelligence artificielle, auteur des « Créatures artificielles, des automates aux mondes virtuels » chez Odile Jacob et Simon Riaux, rédacteur en chef du site Ecran Large.

L'émission revient sur la première parution anonyme en 1818 et le concours de texte qui a permis sa réalisation. Frankenstein, c'est une réflexion sur l'éthique de la science qui deviendra les prémisses d'un nouveau genre littéraire : la science fiction.
De l'imagerie populaire, peu est dû au roman, mais beaucoup aux films : l'image du savant fou, l'électricité, la vindicte populaire, inexistant dans le texte. Le monstre est intelligent, apprend à parler et n'est pas la brute épaisse qui restera dans les mémoires.

Un extrait diffusé lors de l'émission aura raison de ma lecture, il s'agit du commentaire de Christopher Lee à propos du livre : 

J'ai lu le roman qui est incroyablement long, et très ennuyeux de temps en temps. Ca vous fait dormir, c'est académique. C'est extraordinaire car la créature parle, parle et parle sans arrêt, comme un psychologue.

J'avais déjà entendu que le roman portait les stigmates de son époque, et n’étant pas très littérature romantique, je préfère donc passer mon chemin. Et garder en souvenir les différentes adaptations filmiques.
Je vous conseille néanmoins d'écouter cette émission très instructive, vous pourrez briller en société sans vous taper les 300 pages du livre.

Ce billet inaugure donc une hypothétique rubrique : Les livres que je ne lirai pas. Chroniquer des livres lus, c'est bien, chroniquer des livres non lus est un exercice beaucoup plus délicat et difficile.

Roman tombé dans le domaine public, vous pouvez vous le procurer sur feedbooks par exemple

Mais vous pouvez commenter en me disant pourquoi je devrai le lire


14 commentaires:

  1. Je m'attendais à ce que tu dises avoir trouvé le roman ch... pénible et préparais déjà mon commentaire et paf ! retournement de situation.
    Du coup j'ai pouffé :D

    Mais je confirme : je me souviens du Frankenstein pas très aimable (cruel avec sa créature et tout le temps en train de geindre) et de la créature, pitoyable mais qui finit elle aussi par taper sur les nerfs avec ses geignements.
    Même si ce n'était pas un super moment de lecture, ce n'était pas non plus horrible. Au final, je suis tout de même contente de l'avoir lu, ne serait-ce que pour apprendre que le monstre a de longs cheveux blonds et parle. (Et du coup pouvoir le dire aux gens et étaler ma culture ^^)

    En tout cas, c'était un billet sympa. Je ne serais pas mécontente si d'autres arrivent sur ton blog :)

    PS : Du coup, comme tu as fait une non-chronique, tu ne souhaitais pit-être pas que je donne mon avis sur cette lecture. Désolée si c'est le cas.

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    1. Tu as bien fait de commenter, ce type de chronique est surtout là pour avoir des avis qui contredisent mes premières impressions négatives sur un livre.
      Et tu confirmes en disant que ce n'est pas forcément une lecture pour moi.

      Pour de futurs billets de ce style, l'avenir nous le dira. Dans le cas présent, il y avait l'anniversaire de publication et l'émission de radio. Et cela reste une base de la SF.

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  2. Je ne l'ai pas lu, et n'en ai pas vraiment l'intention, donc je ne peux pas vraiment aider. Mais je dois signaler que ce billet est du génie. =P

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    1. Merci Baroona.
      Peut être que certains commentaires te pousseront aussi à lire le roman. Pour l'instant, je reste tout de même sur ma décision.

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  3. Une belle idée que de parler des livres qu'on ne lira pas, au moins aussi intéressante que celle des livres qu'on a pas lu mais dont on parle.

    (D'autant que cette chronique a l'excellente idée de nous proposer une émission à découvrir. Merci)

    #j’adhère

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  4. Pardon, je vous lais écrire "qu'on a pas lus".

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    1. C'est un peu provocateur comme billet, mais c'était aussi pour mettre en avant l'émission.
      Et lorsque l'on crée un blog, on se dévoile à travers ses lectures, mais les non-lectures en disent beaucoup aussi.

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  5. Tu m'as eu.
    Il est fort ce cabot ! Bon ben moi j'ai envie de le lire tout de même, et pourquoi pas écouter l'émission avant pour avoir une grille de lecture approfondie.
    Merci pour cette chronique à l'envers.

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    1. Il vous en prie, heureux de te rendre service.
      Peut-être que ta future hypothétique chronique me fera changer d'avis.

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  6. J'avais tenté de le lire il y a quelques année, mais je n'avais pas réussi à accrocher, et l'avait rapidement abandonné. Je l'avais reposé dans ma bibli en me disant qu'il faudrait que je retente un jour quand même. Pour l'instant je n'en ai toujours pas eu envie ^^

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    1. Ce n'est pas ton commentaire qui va me donner envie de me mettre à le lire.
      Après, on ne peut pas tout aimer...

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  7. LOL, cher ami, tu me fais bien rire avec cette chronique sur un livre... que tu n'as pas lu!!!
    Je ne l'ai pas lu, et j'ai comme tout grignoter les adaptations filmo-graphiques ou même des textes inspirés par cet aïeul.

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    1. Je me sens moins seul désormais, Frankenstein fait peur à quelques lecteurs on dirait.

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    2. OUi, il y a quelques texes comme cela auquuel il est difficile de toucher pour préservé notre "imaginaire" - ou nos fantasmes...

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