Daniel Besace, Riveneuve éditions, 2019, 144p., 16€ papier
Un Mars, et ça repart ?
Pas si sûr !
Présentation de l'éditeur :
Après un voyage éprouvant qui a amené leur organisme au bord de l’épuisement, cinq astronautes explorent la surface de Mars, dans l’espoir de poser les fondations d’une première colonie. Tout y est désolation et poussière ; même sous serre, les végétaux ont du mal à pousser. Dans cette ambiance d’entre-monde, apparaît soudain l’être qu’ils n’auraient jamais imaginé : un chien énorme et invisible. Le molosse creuse dans leur âme et déterre des souvenirs qu’ils croyaient oubliés à jamais. Sur les pentes du volcan Olympe, il partent à la recherche de leur humanité…
Mon ressenti :
Une tragédie grecque en 7 actes, un nouveau sous-genre est né en science-fiction, l'ancient tragedy (auquel on pourra y glisser aussi Latium).
Cinq astronautes font partie de la première colonie
martienne. D'une promesse d'un avenir stellaire, ce voyage sera l'occasion d'en
découvrir beaucoup plus sur eux, et notre Humanité, la Vie et la Mort.
Un texte assez étrange pour le fan de SF que je suis qui m'a
sorti de mes sentiers battus littéraires. Vous dire que j'ai aimé ou tout compris
serait un euphémisme.
Il m'a clairement manqué de bagages culturels pour apprécier ce texte. En l'état, je n'y ai vu qu'une parabole verbeuse sur notre humanité. C'est dommage car l'auteur s'est tout de même, à mon avis, documenté pour son voyage sur Mars : terraformation, transhumanisme sont de la partie.
C’est aussi la première fois que je lis cette idée de piscine dans un vaisseau, pour protéger au mieux les corps des astronautes des radiations et de l’absence de gravité.
Il m'a clairement manqué de bagages culturels pour apprécier ce texte. En l'état, je n'y ai vu qu'une parabole verbeuse sur notre humanité. C'est dommage car l'auteur s'est tout de même, à mon avis, documenté pour son voyage sur Mars : terraformation, transhumanisme sont de la partie.
C’est aussi la première fois que je lis cette idée de piscine dans un vaisseau, pour protéger au mieux les corps des astronautes des radiations et de l’absence de gravité.
Le vaisseau que nous utilisâmes fut assemblé en orbite à partir des modules envoyés depuis la Terre. Puis il fut ravitaillé en nourriture et matériaux durant six mois avant d'être éjecté de l'attraction, en se servant de la vitesse orbitale, pour accélérer l'appareil en direction de Mars. À bord, un habitacle spécial fut construit, une sorte de piscine dans une citerne blindée équipée d'un sas d'étanchéité, contenant une réserve d'eau de trente mètres cubes, énorme quantité de liquide. Dans cette citerne remplie aux trois quarts, l'eau s'était formée en une bulle parfaite, transparente, de couleur changeante suivant l'éclairage. Équipés de combinaisons de plongée et d'une petite réserve d'oxygène, ou en apnée, nous pouvions y évoluer en liberté... Nous y étions alors parfaitement protégés des radiations, et lors de ces baignades, l'eau exerçait sur nous une pression qui suffisait à nos corps pour faciliter la circulation du sang. De plus en plus de scientifiques pensent que les vaisseaux doivent être remplis d'eau, ce qui constituerait le meilleur rempart contre les agressions du vide.
Son transfuge dans la littérature grecque n'est pas si con
que cela au vu du nom de la planète, du message que nous livre l'auteur. Mars,
Cerbère, les personnages ont aussi tous un nom grecque. Comme il se doit dans
la tragédie, le destin de nos protagonistes ne pourra être que funeste…
Seize euros pour 144 pages écrites en gros caractères, cela fait cher la lecture de cette novella, malgré jolie couverture avec rabats. En outre, pas de version numérique disponible ! Nous sommes en 2019 Riveneuve.
Ce voyage tragique sur Mars ne m'a pas transporté, mais peut être qu'il te plaira ?
Si tu veux le lire : ne gardant que peu de livres en papier, si tu le veux, il est à toi.
Pour le gagner, c'est simple, il suffit de répondre en premier à cette question :
(Mon bagage culturel à moi, c'est la société de consommation)
Pourquoi la célèbre barre chocolatée s'appelle Mars ?
Ce voyage tragique sur Mars ne m'a pas transporté, mais peut être qu'il te plaira ?
Si tu veux le lire : ne gardant que peu de livres en papier, si tu le veux, il est à toi.
Pour le gagner, c'est simple, il suffit de répondre en premier à cette question :
(Mon bagage culturel à moi, c'est la société de consommation)
Pourquoi la célèbre barre chocolatée s'appelle Mars ?
Concours terminé, c'est Amandine qui remporte le livre.
Le nom du Mars provient simplement du nom de son inventeur.
Pour la petite histoire, la barre Mars s'appelle Milky Ways aux Etats-Unis. "C'est une version plus douce de la barre Milky Way que Mars Incorporated produit aux États-Unis (qui est de confection différente du Milky Way européen)." Source : Wikipedia
Critique réalisée dans le cadre d'une opération Masse Critique Babelio
Citation :
Nous étions cinq volontaires sélectionnés sur un groupe de cinquante astronautes aux existences transfrontalières, portant chacun l'écusson de sa nationalité étriquée, comme si un seul pays pouvait s'enorgueillir des progrès de l'humanité. Il m'a toujours paru étrange de glorifier l'origine de la naissance. Car après tout, nous n'avons rien décidé de notre apparition sur Terre. Ce n'est qu'un concours de circonstances, trop souvent dramatiques, qui aboutit à la conscience de cet instant. La volonté qui nous anime dans l'action est le fruit d'un destin improbable. Avoir l'intention d'être là n'est pas un choix de conscience. Ce qui fait de nous des personnes capables de transcender l'accident de naître est un miracle de notre biologie. Le cerveau, dans son énigme absolue, nous transforme en voyageurs de l'immensité, et aucune nation ne peut s'attribuer le mérite de diriger ce destin. Dans cette succession de hasards, des esprits se sont rencontrés. Nous avons formé un équipage d'incompréhensions dont les étrangetés composaient un équilibre pour assurer la réussite de la mission.
Ah ça bien sûr, vu le titre, il fallait que tu le lises.
RépondreSupprimerEt, pitié, n'ajoute pas de nouvelle catégorie, le bouquin d'Apophis est déjà énorme..
Des nouveaux genres apparaissent, d'autres disparaissent...
SupprimerJe vais me spécialiser dans la Dog-SF !
Je me demandais bien comment tu en étais arrivé à lire cette novella, tout s'explique.
RépondreSupprimerJ'ai tenu 30 pages dans "Latium", l'expérience m'aura suffit.
Pas lu Latium, je pense que Cerbère est beaucoup plus digeste, mais il faut aimer le style.
SupprimerMerci pour votre lecture
RépondreSupprimerElle est drôle et piquante...
Amicalement Daniel Besace
Merci pour votre message.
SupprimerEt aussi le recul sur mon retour sur votre livre, c'est tellement rare.
Pas de problème
SupprimerUne critique c'est important... Être un peu lu est le but du livre... Les textes sont des propositions.. Celui là vous a un peu intrigué c'est pas mal... Bon voyage dans votre passion amicalement Daniel Besace
Merci.
SupprimerEt le livre continue de tourner, il a trouvé une nouvelle lectrice...
Etrange dis donc, mais en fait je ne rejette pas l'idée de lire ce livre un jour.
RépondreSupprimerIl est à toi si tu réponds bien à la question. C'est cadeau. A ce prix, autant en profiter.
SupprimerDu nom de l'inventeur du Mars ?
RépondreSupprimerFélicitation.
SupprimerTu remportes donc le livre.
Je te laisse me donner ton adresse postale via le formulaire de contact en bas à droite pour que je puisse te l'envoyer au plus vite.
Merci de ta participation.
Amandine, je viens de remarquer que mon formulaire de contact ne fonctionnait plus.
SupprimerPourrais tu me renvoyer ton adresse postale à lechiencritique chez gmail.com.
Merci
Le lot aurait été mon poids en Mars, j'aurais peut-être joué…
RépondreSupprimerPetit gourmand !
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