Une Heure-Lumière - Hors-série 2019


Olivier Girard, Ian R. MacLeod, Le Bélial, 2019, 112 p., presque gratuit


Une fois n'est pas coutume ?
On dirait bien que si, car pour la deuxième année consécutive, j'ai pu lire le HS UHL (hors série de la collection Une heure lumière du Bélial !) avec un an de retard, alors que le troisième a déjà pointé le bout de son noyau.

Présentation de l'éditeur :


Une Heure-Lumière, c'est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d'un milliard de kilomètres… C'est aussi le nom d'une collection réunissant vingt-deux titres à ce jour, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur. C'est enfin l'une des plus belles réussites de ces dernières années dans le champ hyper balisé des littératures de genre, ici fêtée avec ce hors-série 2019, le deuxième du genre, qui propose une longue novelette inédite du britannique Ian R. MacLeod, auteur dans cette même collection du très remarqué Poumon vert…
Une heure-lumière… avec les étoiles pour horizon !

Mon ressenti :

Après un éditorial d'Olivier Girard sur les "craqueurs" - dont j'ai cru qu'il allait chanter les louanges des lecteurs, mais c'est plutôt de celles et ceux qui sont à l'origine du succès de cette collection (on le mesure surtout en voyant le nombre sans cesse grandissant de collections qui fleurissent chez la concurrence) dont il se fera l'écho - nous avons le droit à une nouvelle de Ian R. MacLeod, Isabel des feuilles mortes. Texte qui se déroule dans le même univers que Poumon vert.

Il nous conte l'histoire d'une laveuse de carreaux qui, à force de dur labeur, finit par grimper les échelons et devenir gardienne de phare et qui - à cause d'un moucheron collé sur un des réflecteurs - va connaitre l'opprobre. Mais les légendes étant ce qu'elles sont, son histoire est un peu enjolivé par le talent de l'auteur.

Un monde féminin aux saveurs orientales, où la religion est reine. J'ai beaucoup aimé le fond, critique de la religion, place de la femme, homosexualité, beaucoup moins la forme, très poétique. Cependant, j'ai su apprécier sa manière de rétablir la vérité sur le côté fabuleux du conte, et de nous enchanter en montrant les changements induits par la faute de l'héroïne, le tout en se montrant cruel.

En 2018, nous avions le droit à une interview, pas cette fois, le livre se referme sur le catalogue Une Heure Lumière et laisse entrevoir les futures parutions, et surtout non parution covidienne (même un an après, je suis toujours d'actualité !) :


Pour plus d'infos sur les titres à paraître et sur la collection, une seule direction, le blog Aux pays des cave trolls

Comme l'année dernière, je lègue ce hors série au maki, autre lecteur numérique malheureux, qui en fera ce qu'il veut.
Un énorme merci à Nevertwhere qui m'a donné son double, comme elle te donne son double avis sur le HS 2018 et 2019

Pour les autres avis, le forum du Bélial est ton ami



10 commentaires:

  1. Merci pour le lien :)
    contente que tu aies pu le lire.

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  2. Merci de m'en faire profiter aussi... ;-)

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  3. l'anné prochaine nous allons inaugurer le HS UHL voyageur, je trouve que cela sied au nom de la collection, cette idée de voyage.

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    1. Il a déjà été nommé de cette façon l'année dernière. Par contre, nous avons perdu sa trace, j'espère qu'il continue son bonhomme de chemin.

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  4. Tu l'as préférée à "Poumon vert" du coup ?

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    1. Oui, je pense que ce texte me restera plus facilement en mémoire.

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  5. Ouf ça ne t'a pas complètement déplu. J'étais pas sûre de mon coup xD

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    1. J'y suis allé vraiment du bout des orteils, et au final, c'était agréable.

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