Génocides

 

Thomas Michael Disch, Mnémos, 2019 (VO : 1965), 256 p., 6€ epub sasns DRM

 

L'Homme a t-il besoin des extraterrestres pour s’autodétruire ?

Présentation de l'éditeur :

Des arbres titanesques, à la croissance très rapide ont mystérieusement envahi la Terre. Ils colonisent le monde, assèchent mers et lacs, totalement indifférents au destin d’une civilisation humaine en train de disparaître dans ce cataclysme vert.
Dans le nord du Minnesota, Anderson, un agriculteur vieillissant, une bible dans une main et une arme à feu dans l’autre, tente désespérément de faire survivre la population d’une petite ville. Mais Jeremiah Orville, un citadin rescapé prêt à se venger et à défendre chèrement sa peau, devient un danger pour le groupe. Arriveront-ils à dépasser leurs différends pour vaincre l’ennemi ?

Mon ressenti :

Demain (en fait hier du fait de la vieillerie) une apocalypse a lieu sur la terre : une plante déposée par des aliens étouffe toute la flore, ce qui a des répercussions dramatiques sur la faune, humains compris.
On suit un groupe tenu de main de fer par un fanatique religieux.
Étude de mœurs dans le style de Malevil, doublée d'un voyage au centre de la Terre, ici les racines de la plante, l'élément science fictif n'est présent que pour faire un focus sur l'humanité ou plutôt sur ces réactionnaires bigots.

Même si j'ai lu cela assez rapidement, je ne suis jamais pleinement entré dans le récit. Ce groupe d'hommes est assez éloigné de la réalité d'aujourd'hui, surtout vue de France.
Sur la fin, cela devient un peu trop démonstratif et les notes religieuses m'ont fait légèrement fait chié.
J'aurais préféré en savoir plus sur cette plante invasive, mais cela reste malheureusement très évasif.
Pour un texte des années 60 l'écriture est plutôt moderne (la traduction est celle d'époque). 

J'avais acheté ce bouquin après avoir lu des avis qui en disaient qu'il était désespérant, ce que je n'ai pas remarqué (je dois avoir un level supérieur), lucide je dirais plutôt sur l'Homme. Pour l'anecdote, Thomas Michael Disch est celui qui est à l'initiative du prix Philip k Dick. Il mettra fin à ses jours en se tirant une balle dans le crâne. (Joyeuses fêtes)

16 commentaires:

  1. Ça donne envie de le lire ou plutôt pas du tout. J’adore ta dernière phrase.

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  2. Je n'ai jamais été tenté par ce roman... et maintenant, toujours pas !!

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  3. Et bien, ce n'est guère joyeux la fin de cet auteur.
    Pour une raison qui n'a rien à voir, je suis séduite par ta chronique, sans doute est-ce ma curiosite quant à ton seuil. Et puis, l'histoire est tentante.

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  4. Le 'S' de "Génocides", c'est pour les différentes espèces de la faune terrestre ? Ou y'a une raison qui m'échappe ?

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    1. ALors là, excellente question.
      Dont je peux malheureusement pas répondre

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  5. J'avais aimé notamment cette réflexion de se dire jusqu'où je vais pour garder mon humanité, quelle ligne je vais franchir ou pas, j'aime bien voir les limites dans ce genre de livre.
    L'histoire c'était pas la folie effectivement.

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  6. Et ben, ça a l'air assez déprimant, tout comme la triste fin de vie de l'auteur....

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  7. "J'avais acheté ce bouquin après avoir lu des avis qui en disaient qu'il était désespérant" --> Ce critère de choix. 😃
    Bonnes fêtes à toi aussi!!

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  8. Je sais que tu n'en dis pas que du bien, et la fin de l'auteur n'est peut-être pas le meilleur argument de vente mais je reste curieuse de découvrir ce titre pour sa lucidité.

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    1. La lucidité est variable aussi selon la personne. Mais beaucoup ont eu l'air d'apprécier le voyage

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