Olangar, Le combat des Ombres

 

Clément Bouhélier, Critic, 2021, 688 p., 14€ epub sans DRM


Mais quel putain de final !!!
 

Présentation de l'éditeur :

 
Sous le joug des duchés, la grande cité vit désormais recroquevillée sur elle-même tandis que ses habitants subissent les affres des privations et la violence de la milice dirigée par le pantin de Jush Thagon, Lec Rossio. Dans l’ombre des bas quartiers, les nains organisent la résistance autour de Baldek et de Nockis tandis qu’un tueur mystérieux s’en prend aux miliciens.
Depuis son fief au sud du royaume, Evyna d’Enguerrand, la jeune suzeraine, et son ami l’elfe Torgend Aersellson s’entendent avec le chancelier en fuite, Ransard d’Alverny, pour mettre au point un plan qui, peut-être, permettra de libérer Olangar.
Nul ne sortira indemne de ce dernier combat.
 
 

Mon ressenti :

Et voilà, ce qui devait arriver arriva, voici le dernier tome de la trilogie d'Olangar débuté en 2018. Ce quatrième roman (oui, c'est une trilogie !) vient clore en beauté cette fantasy engagée, sans fées et dragons, mais avec de la sueur, du sang et des conspirations. J'avais adoré le premier, aimé le second et c'est un peu fébrile que je me suis jeté sur ce final.

La ville d'Olangar n'est plus que l'ombre d'elle-même, tombée dans les mains des fascistes, une purge sanglante s'organise via une milice bas du front. Les héros d'hier deviennent des parias. Dans l'ombre cependant, des scènes macabres se jouent dont sont victimes des miliciens. 
 
On retrouve avec plaisir les personnages qui nous ont accompagnés durant plus de 1000 pages. Les années ont passé, ont laissé de vilaines cicatrices dans leurs corps et c'est fatigués qu'ils vont tenter une nouvelle fois de sauver cette ville honnie et adorée à la fois. Avec cette conclusion, je ne m'attendais à rien de précis, juste que l'auteur clôt son oeuvre comme il l'a commencé. Clément Bouhélier se demande en fin d'ouvrage "si ce roman est à la hauteur" du reste, et pour moi, c'est mille fois oui. Une fin idéale. Les protagonistes n'ont pas dormi beaucoup parfois, et c'est la mésaventure qui m'est arrivée : j'ai englouti ce pavé (et dessous, il n'y avait pas de sable, mais la liberté !).

Ma seule crainte était que Clément en fasse trop, la fasse blockbuster avec effets pyrotechniques à foison, m'obligeant à mettre mes lunettes de soleil. Que nenni, il prend le temps de poser l'intrigue, de mettre en place les alliances improbables, les coups de théâtre, dans l'ombre. Mais même ce calme apparent est rempli de tension. Il jongle avec deux époques, nous laissant entrevoir les histoires derrière le récit. Et côté action, l'auteur arrive à nous faire visualiser toute la complexité. 
Un sans faute.

Olangar m'a fait renouer avec la fantasy et même en mettant des nains, des orcs et des elfes, l'auteur n'a fait que s'éloigner des lieux communs du genre pour nous offrir une fantasy actuelle et moderne.

Une série à lire sans hésitation (Le troll), qui clôt très bien cette trilogie (Le bibliocosme) en faisant un récit âpre mais pas dénué d'un certain espoir (Fantasy à la Carte). C'est un coup de coeur (Dup)

 

Mon avis

 
 

4 commentaires:

  1. Chouette! Ça me tente bien cette série!
    Je viens de voir le message "Va falloir revenir dans quelques jours..." sous le lien "Ma lecture suivante" en bas de tes billets... Bravo, je te reconnais bien là 😉

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    1. Ne la lis pas, une fois commencé, tu devras tout lire et dormir moins. Ne te fais pas avoir !

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  2. Ça donne envie...Bon courage avec le dernier Michel Bussi ;)

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    1. Tu fais donc parti de celles et ceux qui ont préféré cliquer après le pari. Je ne te félicite pas !

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