Un été dans les étoiles

 

Reportage de Nicolas Martin, réalisé par Nathalie Salles, France Culture, 2022, 40x4mn

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-ete-dans-les-etoiles



Visiter les plus grands télescopes du monde dans le désert d'Atacama, au nord du Chili, pénétrer dans les coulisses de l'observation des étoiles, découvrir un paysage incroyable, c'est la promesse, tenue, par ce podcast.

Synopsis :

Partez à la rencontre des femmes et des hommes qui dédient leur vie et leurs nuits à scruter les immensités infinies de l'univers et envolez-vous pour le cosmos.


Mon ressenti :

Du 15 avril au 30 avril 2022, c'est Antoine Beauchamp qui était aux manettes de La méthode scientifique. Pourquoi, car Nicolas Martin est parti en vacances, tous frais payés avec l'argent de mes impôts, au Chili. A l’inverse de nombreuses personnalités publiques, qui cachent leurs abus sociaux, Nicolas Martin à mis quelques photos sur son twitter et nous a fait un magnifique album radiophonique. Résultat, j'en ai des étoiles plein les oreilles.
Mais pourquoi le Chili ? Il voulait aller dans les étoiles, et je suppose que la direction financière de France Culture lui a dit que son projet de voyage dans la station spatiale internationale et vers le James-Webb télescope était un peu hors des clous. Et où on peut voir le mieux les étoiles sur Terre ? "Il y a un endroit sur Terre où la nuit est plus claire, où les étoiles brillent plus fort, où la Voie Lactée se tutoie. Cet endroit, c'est le désert d'Atacama, au nord du Chili, où sont installés les plus grands télescopes du monde..."


Source Twitter Nicolas Martin


La lune et un magnifique rayon laser transperçant le ciel étoilé.
Source Twitter Nicolas Martin


Son périple commence à Paranal où se situe le Very Large Telescope (VLT) en plein désert aride à plus de 2600 mètres d'altitude. Le VLT est en fait un réseau de 4 télescopes dotés chacun d'un miroir (on apprend même comment se passe le nettoyage de ces mastodontes) de 8.20 mètres. Il y a bien sûr plein d'autres instruments qui permettent de voir les galaxies, les étoiles et des exoplanètes. Ballade dans le centre de commande, avec les opérateurs et astronomes et nous avons le droit aussi de visiter l'hôtel où loge tout ce petit monde, la Residencia est son immense coupole de verre (c'est ballot, la coupole est couverte la nuit pour ne pas diffuser sa lumière...). Une piscine qui est quasi déserte et sert surtout à humidifier l'air, nous sommes dans un désert aride où le taux d'humidité avoisine le 0.

la Residencia, source ESO

La coupole de la Residencia, source ESO
Vue 360 ° ici

Nicolas Martin nous emmène ensuite une la montagne du Cerro Armazones située à 20 km de Paranal où se construit le futur joujou de l'ESO : l'ELT pour Extremely Large Telescope avec son miroir de 38m ! En fait pleins de petits miroirs qu'il faut construire et assembler. Un chantier monumental qui se situe dans un endroit qui pose de nombreux problèmes techniques.

Source Twitter Nicolas Martin


La suite nous emmène à Silla, le premier site fondé par l'ESO, puis à l'APEX, où on écoute le ciel dans un oasis en plein désert. Puis sur le plateau de Chajnantor pour découvrir l'ALMA et l'APEX. Je ne vous fait pas la visite, le podcast est là pour cela.

Oh, un panneau avec une soucoupe volante
Source Twitter Nicolas Martin


Nicolas Martin s'attarde aussi sur la place des femmes au sein de l'ESO, le métier d'astronomes étant surtout masculin, mais les choses changent peu à peu. Nous avons  le droit aussi a des quantités d'interviews sur les différents métiers, comment on y travaille et comment on concilie vie privée et travail, son lieu étant situé au milieu de nulle part. Et surtout, on y travaille de nuit.

Nicolas Martin en mode Fremen
Source Twitter Nicolas Martin

Bref, quasi 3 heures d'écoute qui passent comme une lettre à la poste, voir bien trop vite. J'ai l’habitude de voir le résultat, les photos des observations des astronomes, je découvre désormais comment cela a été possible. Je suis vert de jalousie, ce voyage a dû être impressionnant si j'en crois les gémissement de Nicolas lorsqu'il met les yeux dans le télescope pour observer les nuages de Magellan.

Un des épisodes nous offre un duo de Nicolas Martin, voici le bonus, un âne s’appelant Nicolas
Source Twitter Nicolas Martin



Car rien n'est jamais sans défaut, le final m'a laissé un peu sur ma sur ma faim, avec le présentateur de la matinale qui balance simplement que c'était le dernier épisode. Le découpage en mini reportage de 4-5 minutes n'a pas aider non plus, j'aurai préféré un découpage en 30mn comme en 2019 avec son podcast Un été en Antarctique (j'en parlais ici). Ceci dit, je m'enfilai parfois une dizaine d'épisode sans m’apercevoir du découpage en 5mn.

Source Twitter Nicolas Martin

Je vous conseille fortement l'écoute de ce périple, c'est très instructif et je suis toujours étonné qu'un documentaire radiophonique me donne autant d'étoiles dans les yeux. Si comme moi tu préfères télécharger les épisodes, je t'ai fait une petite archive en les numérotant pour faciliter l'écoute. A télécharger ici.

Source Twitter Nicolas Martin

Merci Nicolas de nous avoir donné un magnifique aperçu des coulisses de l’observation du ciel, nul doute que tu vas donner envie à quelques personnes de se lancer dans une carrière d'astronome ou consort. Un immense merci à toi de m'avoir permis de comprendre un peu mieux comment fonctionne la science.

Dernier jour
Source Twitter Nicolas Martin





Source Twitter Nicolas Martin

Une parfaite image pour un même, quelques exemples ici :


7 commentaires:

  1. Ok ok, j'ai compris, je vais me presser de rattraper ça.
    Reste une question : quelle sera la prochaine destination ?

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    1. Vu que Mr Martin a quitté France Culture...
      A suivre, sait on jamais

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  2. Oui un beau moment de partage.Merci à lui.
    On voit le côté lunaire des paysages.

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  3. Génial! Ça a l'air chouette. Un métier merveilleux que celui de journaliste. Ils nous informent et nous expliquent alors ça fait plaisir de les voir aussi profiter de ces choses qui doivent être tellement incroyables à vivre.
    Une photo avec des ânes: c'est bien. Vive les ânes.

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