Kei Arcadia - Épisode 1 : L’ombre du Kaizoku

Jean-Christophe Gapdy, autoédition, 2020, 80-100 p. (? format numérique seul), gratuit



Tout bon space opera qui se respecte doit, parait-il, comporter des capes et des épées. Cahier des charges rempli ici : on retrouve des pirates, mais aussi une cape d'invisibilité ! Mais est-ce suffisant ?


Présentation de l'auteur :


Kaizoku ? C’est un nom étrange, un nom venu de Terre, qui évoque les pirates de l’espace et leurs terribles vaisseaux. C’est aussi le nom d’un vieux, très vieux navire dont les flammes ont brûlé il y a presque 300 ans dans notre système solaire, alors que SysSol n’était qu’à moitié conquis. Or voici que Kei Arcadia, jeune enseigne du spacecargo le Nosbramus, intercepte un SOS codé envoyé, apparemment en grand secret, vers les bases de mineurs des astéroïdes connus pour aider les pirates.
Un message provenant de ce si fameux et terrible Kaizoku, de celui qui se nommait, autrefois, Le Galion des Atalantes et dont la prime pour le retrouver ou le signaler à la Spatiale, l’organisation militaire qui surveille et gère tout l’interspace de SysSol, est faramineuse. Une prime si énorme que le capitaine du Nosbramus n’hésite guère et se détourne pour aborder l'épave de ce navire en détresse, un navire dont la coque présente d’horribles éventrations et dans lequel aucun survivant n’est décelable pour ses scanners.
S’agit-il réellement d’un vaisseau pirate ? Est-ce un piège comme on pourrait le craindre ? Ou est-ce la fin de l’extraordinaire légende du Galion comme le pense la jeune Kei ? Elle l’ignore comme tant d’autres choses, elle dont c’est là le premier vrai voyage dans les profondeurs de SysSol.
Mais, à vingt-et-un ans, elle rêve encore d’aventures autant que de devenir pilote spatial. Sans l'avoir désiré ni seulement imaginé, elle va se retrouver embarquée dans la plus folle et la plus étonnante histoire de l’Univers. Une aventure où rien n’est ce que l’on croit, où un monde fait de légendes, de fureur, de secrets et de batailles, de drames autant que d'amitié et de passion, se découvrira et se révélera lentement au fil des péripéties qu’elle va traverser, des dangers qu’elle va affronter…
Prenez garde, car l’ombre du Kaizoku n’est que le premier pas de ce qu’elle va accomplir…


Mon ressenti :


Pas pour moi.
Et c'est "enfin" un texte de Jean-Christophe Gapdy que je n'ai pas apprécié, alors que ces histoires m'ont toujours transporté. Bref, l'auteur est faillible, donc humain !
Pourquoi n'ai je pas frétiller de la queue ? Parce que c'est nul !
Tu trouves cela lapidaire et insuffisant comme raison, alors c'est parti.

Nous sommes ici dans le bon space opera avec de la pulp à l'intérieur. Tous les marqueurs sont présents : vaisseaux, pirates, abordage et autres fusils de l'espace. Mais ce n'est pas du tout le genre que j'aime.
Il y a aussi une autre raison, un simple terme qui parsème le texte, un "pitaine" qui m'hérissait les oreilles et à chaque fois me faisait sortir de l'ambiance.
Et soyons honnête, si je te dis que c'est nul, c'est surtout car il n'y ai fait aucune référence à un certain K-9 ou chien de l'espace. Ego quand tu nous tiens...

Mais faut-il jeter le bébé avec l'eau du bain ? Pas forcément.
Si tu aimes le pulp et que tu peux faire abstraction des 5 pitaines du texte, je pense que tu peux apprécier.
Déjà il y a un univers , celui de syssol, contraction de notre système solaire dans un  futur éloigné où l'humanité a essaimé, et où la technologie permet de voyager sans problème. Clones, Cyborgs et androïdes font désormais partie du quotidien et sont parfois même reconnu comme humains.
L'auteur y a ajouté un côté moderne que je ne peux pas trop vous dévoiler sous peine de spoil éhonté. Disons qu'une certaine interrogation éthique et sociale est présente.
Pulp oblige, l'esprit feuilleton est présent. La première aventure trouve bien entendu sa résolution mais laisse des zones d'ombre qui trouverons leur résolution dans les futurs épisodes.
Et si tu es fan d'Albator et consort, plonge dans Kei Arcadia, truffée de références diverses et variées.

Et dernière raison de tester : c'est gratuit : Il s'agit d'un hommage au Galion des étoiles, un site web SF participatif. Cependant, pas besoin de fréquenter ce clan avide de vieux rhum pour s'y plonger : il s'agit surtout de clins d'œil qui n'empêchent nullement la compréhension.
Chaque épisode est mis en ligne gratuitement, l'un des seuls impératifs et de laisser un commentaire sur le texte afin de débloquer la suite de l'histoire.

La nouvelle est disponible en téléchargement libre au format epub, pdf et awz3.
https://jc.gapdy.fr/index.php/livres-parutions/kei-arcadia-une-aventure-du-galion-des-etoiles/episode-1-l-ombre-du-kaizoku

Et la page dédiée au texte sur le site du Galion des étoiles afin de laisser un commentaire :
https://www.legaliondesetoiles.com/Kei-Arcadia-Episode-1-L-Ombre-du-Kaizoku_a4130.html


Mon avis sur l'épisode 2








2 commentaires:

  1. Comme le dit l'expression : "dura chien, sed chien".
    Tu as prévu une psychothérapie pour savoir ce qui te bloque dans "Pitaine" ?

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    1. Ce blocage est mineur, je dois régler d'autres choses avant un éventuel psy !

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