2019
2020
Bruno Pochesci
DRM free
Editions 1115
Gwen Geddes
Jean-Laurent Del Socorro
Louise Roullier
Nouvelle
Infiniment - Volontaires ! - Jack in the box - La Machine différente
Des ondes lumineuses, des dents plombés, une boite mystère et un automate, voilà des couvertures qui changent des lieux communs de l'imaginaire. Comme le contenu qui apporte souvent une approche différente des concepts science-fictif.
Infiniment - Louise Roullier, 2019, 32 p., 1€
Présentation de l'éditeur :
Infiniment est à la fois un récit court et une très grande histoire, celle d’un enfant né d’une éprouvette pour traverser les âges, celle du premier immortel. Une expérience qui va rapidement montrer ses limites, au détriment d’un enfant qui, lui, n’en a aucune.
Mon ressenti :
Ah, la quête de l'immortalité, une douce utopie... Mais qui devient réalité dans ce monde futur.
Un sujet classique traité de manière originale, je n'avais jamais lu une approche comme celle ci.
L'écriture et le style se rapprochent plus de la littérature blanche, mais nous sommes bien en terre SF avec la science et l'émerveillement face à l'infini. Même si j'aurais préféré un peu plus d'explications sur la particularité, je me suis laissé emporter par le récit, le mythe. Que demander de plus ?
Un sujet classique traité de manière originale, je n'avais jamais lu une approche comme celle ci.
L'écriture et le style se rapprochent plus de la littérature blanche, mais nous sommes bien en terre SF avec la science et l'émerveillement face à l'infini. Même si j'aurais préféré un peu plus d'explications sur la particularité, je me suis laissé emporter par le récit, le mythe. Que demander de plus ?
Le maki en a eu le vertige..., et Feyd a goûté à l’infinie solitude cosmique
Volontaires ! - Bruno Pochesci, 2020, 32 p., 1€
Présentation de l'éditeur :
Destination : une planète lointaine, aux antipodes galactiques de notre système solaire. Un équipage trié sur le volet, au départ d'une station en orbite autour de Jupiter. Tout le monde est prêt à partir. À moins bien sûr qu'on ait omis d'exposer aux futurs explorateurs les réels tenants et aboutissants de leur voyage.
Mon ressenti :
Émotions censuréesJ'en ai plein le container
Je m'accroche aux cendriers
M'arrange pas les maxillaires
Section rythmique, section de combat
Effets secondaires
C'est quelles séquelles
C'est tout ce qui me reste de caractère
Et
des effets secondaires, il va en avoir pour ces volontaires chargés de
coloniser de lointaines exoplanètes, grâce à la technologie du "bond"
qui permet des déplacements instantanés.
Une nouvelle légère mais dont le twist, que je n'avais pas vu venir, nous montre très bien ce que signifie le terme d'engagement. A la relecture, on constate tous les indices que l'auteur nous avait pourtant laissé.
Quand au pourquoi des dents plombés de la couverture, il vous rappelleront bien des souvenirs...
Un maki guère enthousiaste
Une nouvelle légère mais dont le twist, que je n'avais pas vu venir, nous montre très bien ce que signifie le terme d'engagement. A la relecture, on constate tous les indices que l'auteur nous avait pourtant laissé.
Quand au pourquoi des dents plombés de la couverture, il vous rappelleront bien des souvenirs...
Un maki guère enthousiaste
Jack in the box - Gwen Geddes, 2020, 32 p., 1€
Présentation de l'éditeur :
Direction : la petite ville de Perfection, dans le désert du Nevada. Ambiance : chaleur écrasante, virevoltants et routes désertes. Un drugstore abandonné au milieu de nulle part, et miraculeusement remis à neuf du jour au lendemain. Dans l'étrange boutique, une étrange boîte à vendre. Et dans la boîte...
Boulot de merde pour vie de merde : devoir chaque jour vendre des assurances vie dans le trou du cul du monde afin de subvenir aux besoins de sa petite famille. Le tout au quatre coins d'un état américain et donc sans pouvoir profiter de ses gosses voici donc la triste histoire de Gary qui va prendre une dimension fantastique.
Sur un sujet très actuel, l'autrice nous montre ce qui se cache dans la boîte crânienne de Gary. Agréable à lire, mais les indices semés ici et là laissent présager trop rapidement la chute.
Une agréable lecture pour le maki
La Machine différente - Jean-Laurent Del Socorro, 2020, 32 p., 1€
Présentation de l'éditeur :
Destination : L'atelier d'Ada Lovelace et de Charles Babbage, à Londres, première moitié du XIXe siècle. Une machine vient de voir le jour. Une machine que Charles veut aussitôt débrancher. Ada s'y oppose. Cette machine est unique en son genre. Mais en quoi est-elle si différente ? Et quel sort peut attendre une machine si spéciale, à l'ère du romantisme et de la révolution industrielle ?
Mon ressenti :
Charles, Ada et Ana. Ana, Ada et Charles. Un vaudeville ? Non, ou alors à la sauce steampunk poétique et avec une machine différente dans le rôle de la maitresse !
Sur la thématique de l'éveil de la conscience et de la place des femmes, ce texte est assez banal. C'est surtout par la mise en scène de Ada Lovelace et de Charles Babbage, deux scientifiques ayant réellement existé qu'il tire son originalité. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dans cet univers trop peu développé à mon goût.
A noter, une préface de Karine Gobled, Mme RSF Blog, qui nous donne quelques éclairages historiques et bibliographiques. J'ai beaucoup aimé trouvé ce genre de paratexte, dont j'espère retrouver dans les prochaines publications de l'éditeur.
Sur la thématique de l'éveil de la conscience et de la place des femmes, ce texte est assez banal. C'est surtout par la mise en scène de Ada Lovelace et de Charles Babbage, deux scientifiques ayant réellement existé qu'il tire son originalité. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dans cet univers trop peu développé à mon goût.
A noter, une préface de Karine Gobled, Mme RSF Blog, qui nous donne quelques éclairages historiques et bibliographiques. J'ai beaucoup aimé trouvé ce genre de paratexte, dont j'espère retrouver dans les prochaines publications de l'éditeur.
L’intérêt du maki a été éveillé
Et si vous voulez en apprendre plus sur Ada Lovelace gratuitement, il ne vous reste plus qu'à écouter La méthode scientifique qui lui est consacré : Ada Lovelace, la grande ordinatrice, du 26 septembre 2019
On se retrouve plus ou moins dans ce quatuor. LA seule chose dont on est sur c'est qu'on lira les prochaines nouvelles de 1115 Editions. ;-)
RépondreSupprimerComme souvent, nos avis se rejoignent. Et je partage ta certitude, ils auront au moins deux ventes (hors fantasy) sur leurs prochaines parutions.
SupprimerJe te rejoins sur "Infiniment". Il me reste à lire les autres !
RépondreSupprimerJ'attendrai donc tes avis.
SupprimerJ'ai bien aimé Infiniment, faut que je découvre les autres maintenant. Un jour. A l'occasion. Enfin voilà quoi xD
RépondreSupprimerOui, pour le moment, c'est la lecture d'Excel pour toi.
SupprimerJe viens de lire "Jack in the Box" de Gwen Geddes. Fort bien écrite, voilà une histoire qui ferait un très bon épisode pour La Quatrième Dimension. La chute est une claque comme j’aime à en trouver dans une nouvelle. Bon sang, je me suis bien fait avoir ! Contrairement à toi, je n'ai rien vu venir ;) La toute dernière phrase est très bien trouvée et, en plus de faire sourire, elle vient clore ce récit de manière magistrale. Un lecture que j'ai beaucoup appréciée.
RépondreSupprimerJe suis juste plus intelligent, plus perspicace que toi !
SupprimerMais clairement ! Bon, pas étonnant avec la truffe que tu as que tu aies un super flair ^-^
SupprimerHi nice reading your post
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