Pearly gates
Est ce dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ?
Présentation de l'éditeur :
2858 : L'humanité a fui la Terre désormais planète stérile, et s'est étendue à d'autres systèmes solaires. Un système de castes régit la société, dominée par une toute-puissante entité politico-religieuse appelé Consortium. Cette dernière règne d'une main de fer sur la plupart des activités humaines, contrôlant les ressources énergétiques et les matières premières. La liberté individuelle et le libre arbitre ne sont plus que des chimères brandies par les oligarques afin d'asseoir leur hégémonie. Ailleurs, à la surface d'une planète nouvellement répertoriée, une expédition minière met à jour un antique vaisseau enterré sous la poussière et la roche. Cette découverte changera le destin du monde connu.
2888 : Quand Daniel Pearly se met en devoir d'explorer une planète aride aux confins d'un obscur système solaire pour le compte du Consortium, il est loin de se douter que cette mission routinière ne sera pas de tout repos. Contre toute attente, il croisera la route d'une créature extraterrestre pour le moins belliqueuse. Cette rencontre sera le point de départ pour Pearly et sa complice Deina, d'une course-poursuite haletante au cours de laquelle les deux explorateurs tenteront d'échapper à l'emprise d'Hilton, le dirigeant de la Caste Digarion qui projette de soumettre la créature et de l'utiliser à ses propres fins suprémacistes.
Mon ressenti :
Tu connais sans doute la collection FNA, Fleuve Noir Anticipation, de la littérature populaire avec du très bon, du bon, du moins bon et du franchement mauvais. Voici à quoi m'a fait penser ce livre, comme lorsque l'on enfile sa bonne vieille paire de pantoufles. Restait à savoir si cela allait être une paire de charentaise ou un produit Made in Taïwan.
L'histoire est somme toute assez classique : la découverte d'un artefact alien qui va semer le trouble et la discorde quelques dizaines d'années plus tard. Cela commence de manière fastidieuse, l'auteur tombant dans le piège du "Show, don't tell". Mais très vite, plus l'intrigue avance, plus je me prends à tourner les pages de plus en plus vite et une certaine épaisseur se fait jour. Et il y a même des tentacules !
L'auteur sait très bien manier les différents points de vue de manière fluide, il adore jouer avec les deus ex machina, et pourrait faire son credo de plus c'est gros, mieux c'est !
La traditionnelle histoire d'amour est bien présente, mais mis au goût du jour. Même si le narrateur est de type bourru-macho, les demoiselles ne sont pas des princesses tirés de Walt Disney elles ont leurs mot à dire et plutôt deux fois qu'une. Les personnages sont plaisant, le narrateur, gros lourdaud toujours à la recherche du bon mot, cachant derrière ses boutades une sensibilité et un sens du bien public. Et puis il y a aussi un fameux et étrange animal, le bloski, extrêmement sympathique même si légèrement vicieux. Vivement le déconfinement pour que j'en adopte un dans une SPA exo-planétaire !
Une lecture entrainante, d'autant que chaque chapitre du roman s'ouvre sur des extraits de paroles de chansons rock, dont l'auteur n'hésite pas à traduire pour les lecteurs allergiques à la langue de Shakespeare. La lecture idéale pour oublier le temps de quelques heures le monde déliquescent qui nous entoure.
Attention si vous achetez chez Amazon et consort, ce roman existe toujours dans sa première édition chez Ivre Book, mais ne comprend que la première partie !
Attention bis, Nicolas Pagès a un homonyme plus célèbre, et comme celui qui nous occupe ne prend pas trop la peine de mettre à jour son site ni sa page officiel Facebook (syndrome du "je veux vendre mon livre mais je ne fais rien pour me faire connaitre" ? (à part offrir des SP au Chien critique (c'est déjà pas mal !)))
Avis réalisé dans le cadre d'un service de presse.
"Le chien critique" bientôt renommé "Le chien critique des petits éditeurs" - ce qui est intéressant, je précise, ça change.
RépondreSupprimerEst-ce que c'est le bloski qui a des tentacules ? C'est pour vérifier s'il est vraiment sympathique.
Les petits éditeurs d'aujourd'hui sont les grands éditeurs de demain, idem pour les auteurs.
SupprimerNon, ce n'est pas le bloski qui a des tentacules. Mais il est très attachant, même si un peu tranchant par moment.
je ne te voyais pas lire des FNA, enfin lire si, mais les apprécier sans doute pas.
RépondreSupprimerJe ne sais pas qi j'aurais l'occasion de le lire, mais c'est vraiment le genre de lectures qu' j'apprécie pour me divertir.
J'aime bien des lectures denses et d'autres plus fun pour alterner.
SupprimerCe qu'il ne vous a pas dit, c'est le harcèlement dont il a fait l'objet par le triste sire pantouflard qui se fait appeler Nicolas Pagès (patronyme qui en dit long sur l'ego boursouflé de l'auteur : Pages/Pagès). Reste à savoir si le susnommé écrivaillon lui a payé une année d'hébergement de site en échange de cette critique, ce qui ne m'étonnerait pas. Daniel P.
RépondreSupprimerMême pas harcèlement. En plus, l'hébergement est gratuit...
Supprimer