Dissidence

 

Jean-Marc De Vos, Autoédition, 2021, 298 p., 5€ epub avec DRM


Une invasion cachée alien, oui je sais, on en a lu mille fois. Mais si on en lit autant, c'est peut-être que nous avons gardé notre âme d'enfant ? Alors cette mille et unième histoire vaut elle le coup ?


Présentation de l'éditeur :

Des milliardaires abandonnent leurs empires industriels à des inconnus. Un mystérieux rayon envoyé depuis Phobos met hors service un satellite météo américain. À Monaco, qui sont ces « Éveillés » convoqués par la richissime Émilie Germain-Rozet pour activer le plan Dissidence ?
Et pendant que se développe un complot qui menace la planète, un commissaire alcoolique et une inspectrice suspectée de corruption sont associés pour une enquête bancale relative au mal-être d’un financier belge.
Comment cet improbable et pathétique duo pouvait-il se douter que le destin de l’humanité reposait entre ses mains ?

 

Mon ressenti :

Le plan des aliens est simple : l'invasion doit être finalisée dans un an, les aliens sont sûrs de leur coup, les humains sont trop cons et le temps qu'ils s’aperçoivent de quelque chose, il sera trop tard. Mais voilà que la destruction d'un satellite révèle l'existence d'un étrange faisceau venu d'une lune de Mars, Phobos. En outre, en Belgique et ailleurs dans le monde, un syndrome touche 1% de la population, mais surtout des PDG de multinationales. Deux flics, un vieil ivrogne et une jeune femme sexy, deux placardisés, sont mis sur l'affaire en espérant qu'ils ne fassent rien.

On sent de suite que l'auteur s'amuse à écrire son histoire, on est clairement dans la veine Scalzi, il s'amuse de ce duo improbable qui a tout pour ne pas s'entendre et va pourtant nous démontrer le contraire. La jeune fille sexy n'est présente pour nous montrer notre société "progressiste". On peut s'habiller de manière féminine et être une bonne professionnelle, ce n'est pas antinomique.

Une aventure entre polar et SF qui modernise la vieille SF à papy. Le twist final est magnifique et bien amené.

Cela fait quelque temps que je suis l'auteur et à part un hiatus (L'ambassadeur), c'est du tout bon. Il sait mener sa barque, il nous emmène avec lui dans son univers, des touches d'humour... Reste à mettre un fond derrière ses aventures (comme dans L'immortelle de Maisonville), et Scalzi aura son pendant français. Et franchement, je ne dis pas cela pour faire mousser l'auteur, je le pense réellement.
Sur sa page FB, l'auteur annonce qu'il a trouvé un éditeur pour son roman que j'ai le moins aimé cité plus haut (je crois avoir des goûts orthodoxes !), j'espère qu'il ne s'agit pas d'une obscure maison d'édition et que sa carrière décolle.

Cerise sur le gâteau, l'auteur a dû entendre mes critiques sur ses couvertures et a décidé de la moderniser. Attention les yeux, voici l'ancienne (il y a eu pire dans sa bibliographie, celle-ci était regardable) :

 



2 commentaires:

  1. Je te trouve dur avec "L'ambassadeur". J'en suis à 75% et je le trouve très bon jusqu'à maintenant, même la seconde partie avec l'enquête. A voir sur le twist final, mais pour le moment un bon cru JMDV

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est le seul que j'ai le moins aimé, il en faut toujours un.
      Alors au final ?

      Supprimer

Fourni par Blogger.