AOC n.63

Paul Simon, Antoine Vanhel, Emmanuelle Nuncq, Présences d'esprits, hiver 2022, 76p., 3.50€ papier


Encore une bonne livraison

La Disparition de Paul Simon
Pitch de l'éditeur : Pendant les vacances, Marie, son frère Paul et leur copain Alex jouent innocemment dans les bois à reproduire un rituel druidique… et Paul disparaît, enlevé par un mystérieux inconnu, sans que ses deux camarades ne comprennent comment. Des années plus tard, Marie, devenue enquêtrice, revient sur les lieux, bien décidée à comprendre.

En Bretagne, là où les légendes s'épanouissent, trois gosses rejouent les rituels magiques apercues dans leur série préférée. Lors d'un de ses jeux, un homme leur apparaît et leur offre à chacun un vœu.
La disparition d'enfants n'est pas un thème très gai, l'auteur arrive à montrer le désarroi des adultes, la culpabilité de ceux qui auraient pu changer le cour des choses. Mais l'espoir, la magie est importante, alors et si ? Un texte lumineux et réaliste. Immersion réussie.


Bien plus qu’une planète d’Antoine Vanhel
Pitch de l'éditeur : De la branche maudite de sa famille, Isendion hérite d’Openor, minuscule planète perdue et sans valeur, inhabitable en raison de ses conditions météorologiques dantesques. Il y débarque donc pour y inventorier ce que lui ont laissés ses marginaux d’aïeux et se débarrasser rapidement de ce caillou cosmique. Il ne sait pas dans quoi il s’engage.

Obstiné, nous étions tous les deux obstinés. Lui le proprio, elle la planète.
Un bien transmis depuis des générations. Sauf que là, le bien est une planète, désertique, ayant rendu fou la plupart de ses propriétaires. Le dernier tente de la revendre jusqu'à ce que...
Voilà un texte qui conte les mésaventures, mais aussi aventures de cet olibrius croyant faire fortune et ainsi démentir l'opprobre jeté à ses aïeuls. Ou comment simplement faire tourner les pages à un lecteur : une histoire, une bonne histoire.


Le Corps d’Albine d’Emmanuelle Nuncq

Pitch de l'éditeur : En cette fin de 19ème siècle, Albine est adulée par le peintre Harry, dont elle est l’épouse et la muse. Sa disparition alors qu’elle est enceinte entraîne l’artiste dans une spirale obsessive, jusqu’aux confins de la folie. Mais qui sait si l’amour et l’art ne peuvent pas transcender la mort ?

19eme siècle, un peintre tombe sous le charme de sa muse. Encore un texte qui me dit que je ne suis décidément pas friand du mélange SFFF et Art. En outre, nous sommes plus dans la blanche que dans l'imaginaire, ne serait ce que par ses thématiques le deuil, la relation enfant mère. Pas mauvais, mais pas pour moi.




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