2021
Dumè Antoni
Recueil
Rivière blanche
Service de presse
Six Lunes Noires dans une Nuit Blanche
Dumè Antoni, Rivière blanche, 2021, 232 p., 20€ papier
Un peu de noirceur dans ce monde de brutes ne peut faire de mal.
Présentation de l'éditeur :
De format et d’inspiration variés, les six nouvelles et novellas rassemblées dans ce recueil oscillent entre la Science-Fiction horrifique, l’Anticipation dystopique, l’uchronie fortement imprégnée de paradoxes temporels et la franche épouvante. Si la tonalité d’ensemble s’avère donc assez sombre – voire très sombre –, les récits présentés n’en témoignent pas moins d’une réjouissante diversité. Car Dumè Antoni n’aime guère se laisser enfermer dans des cases. Au contraire, il prend un malin plaisir à brouiller les pistes et bousculer les codes pour mieux aller là où on ne l’attend pas.
Mon ressenti :
Suite à ma découverte de l'auteur avec son roman Lune de Métal, je continue la
découverte de ses textes avec ce recueil diversifié dans les genres et
les thématiques. Le titre nous promet une nuit blanche à la lecture de
ces 6 sombres nouvelles, mais peu sont les histoires qui me tiennent
éveiller pour lire toujours une page supplémentaire.
Promesse ici à moitié remplie pour ma part, mais même dans les nouvelles que j'ai le moins apprécié, il y a du bon. Et puis j'ai appris trois nouveaux mots : saupe, lamnidé et surtout le magnifique épiploon !
Petit aperçu rapide de ce que vous trouverez dans ce livre :
Promesse ici à moitié remplie pour ma part, mais même dans les nouvelles que j'ai le moins apprécié, il y a du bon. Et puis j'ai appris trois nouveaux mots : saupe, lamnidé et surtout le magnifique épiploon !
Petit aperçu rapide de ce que vous trouverez dans ce livre :
Programme Schrödinger
Un homme, père de famille, pour qui tout semble glisser sur lui, sa femme, ses gosses, son travail...
Jusqu'au jour où une proposition, une opportunité ?, lui est faite.
Quantique, Schrödinger, univers parallèle et tout le toutim, l'une des thématiques les plus connue en SF, alors à quoi s'attendre à part quelques bâillements vu que tout semble avoir été dit ?
J'ai été plutôt agréablement surpris., l'auteur arrive à créer des personnages crédibles et humains. Leurs vies et drames rendent le récit intimiste et parfois émouvant. Une très belle réussite sur le fameux "Et si" qui tient jusqu'au final.
on ne peut pas dire que CH n’aime pas sa femme et ses enfants. Ou encore le confort de sa maison et son jardinet couvert de fleurs parfumées. Et bien sûr sa bagnole qui lui a coûté un bras rien que pour frimer. Il ne pourrait vivre sans sa famille et le sait. Mais on ne peut pas vivre non plus sans air ou sans eau ; ça ne veut pas dire pour autant qu’on aime l’air ou l’eau. Ni qu’on n’aime pas l’air ou qu’on n’aime pas l’eau.
SOS
Un vaisseau est dérouté suite à un appel à l'aide. Problème, le message provient d'un des membres du vaisseau.
Un peu brouillon, des personnages qui ressemblent à des coquilles vides et le mystère qui devait rendre l'atmosphère lourde claquent comme un pétard mouillé.
13/11/2015
Suite à une rupture, un jeune homme tente d'oublier en sortant avec des amis, mais un attentat va faire basculer son monde .
Un texte sur un monde parallèle, avec une histoire alternative que j'ai trouvé un peu brouillonne. Je n'ai pas réussi à comprendre ce que voulait signifier l'auteur. Ce qui est dommage, c'est que son monde autre est terriblement séduisant avec sa vie non basée sur le temps mais la température. C'est cette partie la plus intrigante qui n'est malheureusement pas assez développée.
Même les monstres ont une mère
Très beau titre pour une histoire sombre et actuelle. Une femme quitte son amant pour tenter de comprendre ce qui ne va pas dans cette relation. Une nouvelle aux connotations fantastiques. L'auteur montre bien les conséquences d'un traumatisme, dommage que l'on devine un peu trop rapidement le fin mot de l'histoire qui amoindrit la chute. Mais cela n'est qu'un petit bémol pour cette aventure dans la psyché.
Quand le jour se lève à l'ouest
Chaque matin, tu attends son lever. Mais si ce lever était le dernier ? Si le soleil était devenu une géante rouge qui s'élève pour annoncer la fin du monde ? Certains ont eu la chance de partir dans une arche, mais d'autres, la majorité, attendent le clap de fin avec sa cohorte de vilenie.
On suit les pas d'un couple dont la femme est partie rejoindre une hypothétique rumeur.
Un texte qui m'a un peu fait penser à Thomas Geha et son Alone. Un joli texte malgré quelques incohérences, un fil non parcouru (ce texte étant un prequel à un autre, peut être que...) une page finale qui n'était nullement nécessaire à mon sens, faisant perdre le charme de l'ensemble pour un final plus conventionnel
Mais bon, j'ai passé un très bon moment de lecture, dans les pas de cet homme jouant son va tout.
Du sang, des larmes et un cerveau
Cellule souche, chimère. Que pense un cerveau ?
Un texte sur la thématique du Science sans conscience.
L'auteur parvient à nous mettre à la place de ce cerveau destiné à un donneur et nous offre une revisite de la belle et la bête version SF.
Avis réalisé dans le cadre d'un service de presse
Je ne connais pas du tout. Et bien que j'aime élargir mon champ sémantique, je vais passer. Déjà, les nouvelles je suis à saturation!
RépondreSupprimerLes nouvelles, c'est chiant ! ;p
Supprimer(tu me fais penser que j'ai oublié de remplir ce roman dans ton challenge)
À celleux qui comme moi se poseraient la question :
RépondreSupprimer- saupe : une espèce de poissons appartenant à la famille des Sparidae, commune en Méditerranée.
- lamnidé : une des 35 familles de requins incluant le grand requin blanc.
- épiploon : repli du péritoine (membrane qui tapisse les parois de l'abdomen et enveloppe les viscères abdominaux).
Toi aussi, cultive toi grâce au chien critique (et Dumè Antoni).
Petit curieux !!!
SupprimerAhah merci Baroona! J'allais dire "dis donc le Chien, tu nous balances des mots nouveaux pour nous faire lire le recueil, c'est ça?" 😁
RépondreSupprimerBon j'ai un peu honte de ne pas avoir reconnu "lamnidé", car j'ai traduit un bouquin sur les animaux marins il y a quelques années...
SupprimerTrop de mots, pas assez de neuronnes. Vivement les implants.
SupprimerMoi j’ai lu Lune de métal. Pas mal du tout.Je verrai avec celui là.
RépondreSupprimerMoi non plus je ne connaissais pas ces mots nouveaux.
J’ai bien ri en lisant les comms de Baroona et Alys.
N?e dis pas que tu ris à leurs bêtises, cela fait des années qu'ils me trollent, ne les encourage pas !
Supprimer😈😈😈😈😈😈😈😈
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