Bifrost n.106. Kim Stanley Robinson : Terraformeur utopiste
Bifrost, Le Bélial, 2022, 192 p., 6€ epub sans DRM
Kim Stanley Robinson est un auteur reconnu en SF, surtout pour sa trilogie martienne. Pourtant, tout le monde semble s’accorder sur un truc : c'est pas OUF.
Venise engloutie, de Kim Stanley Robinson
Voilà un titre simple qui résume parfaitement le
texte. Quelques habitants vivent sur les toits aménagés de
bric et de broc - et oui, le bas des maisons est sous les eaux - et vivotent grâce au tourisme. Et oui, il y en aura
toujours pour vivre sur le dos des catastrophes. Une tranche de vie
précaire où il faut serrer les dents pour survivre. Ça se lit tout seul
et vaut surtout pour ce commerce de la pauvreté.
Je ne peux que voir le parallèle avec le roman New York 2140 même si la ressemblance semble s'arrêter sur l'aménagement des toits.
On est peut-être des sims, de Rich Larson
Encore
un titre qui résume parfaitement le texte, le monde deviendrait-il parfait
? Ou bien je suis dans une simulation qui me donne ce que j'ai envie,
comment savoir ? C'est la même question que nos trois condamnés envoyés dans l’espace se
posent. Un seul moyen pour connaître la réponse.
Un texte court qui arrive à nous rendre des personnages crédibles et une histoire qui tient debout sur un sujet recraché
Résonance lointaine, de Johan Heliot
Le Syndrome de Reconfiguration Neuronale ou Effet Enstein plonge les gens dans le
coma. Certains se réveillent d'autres non. Mais en cas de réveil, le
syndrome Einstein donne à ces personnes une soif de connaissance
inextinguible. Voilà le genre de textes que j'aime, profondément humain, et qui rend réel l'imaginaire de l'auteur.
Expiation, de Tade Thompson
On suit les pas d'un mec qui entre dans un bar et où tout semble se passer très bizarrement. Sur une thématique ultra classique, l'invasion alien, l'auteur nous pond un texte bien conçu, drôle et flippant à la fois.
Le guide de lecture m'a donné envie de me pencher sur Austral de Paul J. McAuley
Kim Stanley Robinson : Terraformeur utopiste
Un
bon dossier sur Kim Stanley Robinson qui m'a été très utile, merci L'épaule d'Orion) comme j'étais en train de lire Mars la rouge, que j'ai trouvé très chiant
mais aussi intéressant. Cela a l'air d'être le style de l'auteur : de
très bonnes idées mais des personnages inexistants, d'interminables
longueurs et des raccourcis heureux. J'ai noté cependant deux titres, malgré les bémols : Les Menhirs de glace et Aurora. Mais aussi de découvrir un vieux roman, 1894, La fin du monde de Camille Flammarion, ainsi que Le Pire voyage au monde d’Apsley Cherry-Garrard (chez Paulsen), et La Lune est blanche de François & Emmanuel Lepage
Roland
Lehoucq revient sur le film Don't look up. Pour celles et ceux qui se
demandent inquiets si le ciel va leur tomber sur la tête, la réponse est
dans l'article. Un très bon sujet, moins demandeur de paracétamol que
d'autres. Et pour ceux qui ne veulent pas acheter ce numéro, il vous
reste à écouter la méthode scientifique :
Grand entretien avec Kim Stanley Robinson
Jeudi 24 juin 2021
Ca serait bien que je lise les nouvelles de ce numéro.
RépondreSupprimerJe plussoie pour Aurora qui est vraiment très bon et j'ai un bon souvenir des menhirs de glace.
Je note un "Approved by The Maki" devant ces bouquins
Supprimer"La Lune est blanche de François & Emmanuel Lepage" : une très bonne BD, je confirme, à associer avec "Voyage aux îles de la Désolation" du seul Emmanuel Lepage.
RépondreSupprimerJe note un "Approved by The 233" devant ces bouquins
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