2021
Autoédition
DRM free
gratuit
Jean Christophe Gapdy
Novella
Les Ajusteurs - Epoque 1 : El Ratel y el Niño
Jean-Christophe Gapdy, autoédition, 2021, 99 p., gratuit
Un vol extraordinaire, une énigme à priori insoluble, voilà un pitch classique. Mais...
Présentation de l'auteur :
Avril 5216. Mégapole d’Angeles-Diego.
Un incroyable et improbable vol d’objet d’art est survenu dans la tour hautement sécurisée de Dorian Echegrey senior IV, la plus grande fortune de toutes les planètes colonisées. Incroyable parce que seul un proto-humain, un humain non augmenté, aurait pu franchir les pièges installés. Improbable parce que celle ou celui qui a réalisé cet exploit a utilisé des techniques et méthodes d’une complexité extrême.
Mon ressenti :
L'énigme : le seul voleur capable d'un tel exploit est celui qui n'a pu le réaliser, car il était en prison. Qui a donc commis ce vol ?
J'aime les textes qui nous dessinent un univers en peu de pages et c'est le cas ici avec les ajusteurs, une légende, des personnes qui dérobent des biens pour le redonner aux pauvres, des Robins des bois des temps modernes. Car oui, nous sommes en 5216, et une chose qui ne change pas, c'est l'inégalité. L'auteur ne va pas dans la surenchère cyberpunk, il nous offre un monde crédible qui ressemble assez au notre tout en ayant quelques gadgets high tech de l'époque, dont bien sûr les fameuses voitures volantes chères à la SF.
Un texte qui se lit tout seul, nous sommes pris rapidement dans ce Whodunit SF. Par des détails posés ça et là, l'univers se dessinent peu à peu jusqu'au dénouement que je n'avais pas trouvé. Pis, aux premiers éclaircissements sur ce vol, moi lecteur, je me dis que deux trois points ne collent pas, pour me retrouver le bec dans l'eau une page plus loin. L'auteur avait tout prévu, roulé le lecteur dans la farine.
J'ai pris un grand plaisir à lire cet épisode (qui peut se lire de manière indépendante) et surtout de voir tout le potentiel de ces fameux ajusteurs. Même si l'idée n'est pas originale, la barque est bien menée. Dans ce monde un peu noir, Jean-Christophe Gapdy glisse des notes d'espoirs pour des lendemains qui chantent, et j'ai beaucoup apprécié sa manière de faire.
Deux autres époques sont à venir dans quelques mois, et je signe sans problème.
Petit bémol, j'ai eu un peu de mal à reconnaitre les divers personnages secondaires, dû, je pense, à leurs patronymes "étrangers" et de leur surnom. Ou j'étais mal réveillé...
Je suis les écrits de Jean-Christophe Gapdy depuis quelque temps, je ne peux que vous conseiller de tenter cette belle aventure que je classe parmi ses plus belles réalisations.
A télécharger gratuitement ici au format epub, azw ou pdf. Trop tard, va falloir passer à la caisse désormais : Les ajusteurs
Et pour montrer que tu aimes les trucs gratuits, tu commentes sur le site Le galion des étoiles
J'aime les textes qui nous dessinent un univers en peu de pages et c'est le cas ici avec les ajusteurs, une légende, des personnes qui dérobent des biens pour le redonner aux pauvres, des Robins des bois des temps modernes. Car oui, nous sommes en 5216, et une chose qui ne change pas, c'est l'inégalité. L'auteur ne va pas dans la surenchère cyberpunk, il nous offre un monde crédible qui ressemble assez au notre tout en ayant quelques gadgets high tech de l'époque, dont bien sûr les fameuses voitures volantes chères à la SF.
Un texte qui se lit tout seul, nous sommes pris rapidement dans ce Whodunit SF. Par des détails posés ça et là, l'univers se dessinent peu à peu jusqu'au dénouement que je n'avais pas trouvé. Pis, aux premiers éclaircissements sur ce vol, moi lecteur, je me dis que deux trois points ne collent pas, pour me retrouver le bec dans l'eau une page plus loin. L'auteur avait tout prévu, roulé le lecteur dans la farine.
J'ai pris un grand plaisir à lire cet épisode (qui peut se lire de manière indépendante) et surtout de voir tout le potentiel de ces fameux ajusteurs. Même si l'idée n'est pas originale, la barque est bien menée. Dans ce monde un peu noir, Jean-Christophe Gapdy glisse des notes d'espoirs pour des lendemains qui chantent, et j'ai beaucoup apprécié sa manière de faire.
Deux autres époques sont à venir dans quelques mois, et je signe sans problème.
Petit bémol, j'ai eu un peu de mal à reconnaitre les divers personnages secondaires, dû, je pense, à leurs patronymes "étrangers" et de leur surnom. Ou j'étais mal réveillé...
Je suis les écrits de Jean-Christophe Gapdy depuis quelque temps, je ne peux que vous conseiller de tenter cette belle aventure que je classe parmi ses plus belles réalisations.
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Mon avis sur la deuxième époque
C'est que tu vas finir par vraiment me convaincre d'essayer l'auteur. Celui-là est particulièrement tentant, je me le note dans un coin.
RépondreSupprimerJe précise que, contrairement au brave toutou, je ne mords pas ni n'aboie. Je suis donc, a priori (mais a priori seulement) sensiblement moins dangereux ;-)
SupprimerJe vais réussir à force à vous faire lire du Gapdy.
SupprimerJ’ignore complètement ce qu’est un ratel. Ici peut-être pris au sens figuré.Faudra le lire .Oui,à force,on va finir par avoir un certain faible pour cet auteur.
RépondreSupprimerBonjour,
Supprimerle Ratel est un animal genre mouffette qui vit principalement dans la partie sud de l'Afrique et qui est connu pour être particulièrement teigneux et féroce. Il s'appelle aussi Zorille du Cap ou Blaireau à miel. Je le présente au tout début de cette novella. Sinon il est ici
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ratel.
Merci pour la définition.J’irai jeter un œil. Bonne journée.
SupprimerPrécisons que l'auteur ne se sert par du ratel comme un clin d'oeil pour moi.
SupprimerTu m'as déjà fait lire - et aimer - du Gapdy ! Et voilà que tu me donnes encore envie d'y revenir !
RépondreSupprimerIl faut lire du Gapdy tous les jours de la semaine qui se terminent en "di" !
SupprimerJ’apprecie beaucoup l’auteur.L’autoédition est certainement une bonne alternative. Peut-être remettre l’auteur au centre de son œuvre au niveau des droits serait une autre alternative.
RépondreSupprimerJe pense qu'ici, l'auteur a voulu faire plaisir à ses lecteurs, car vu le rythme de ses publications.
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