Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires

mars 30, 2017

Brandon Sanderson, Le livre de poche, 2010, 312 p., 12€ epub avec DRM (intégral des 4 tomes)


Un complot mondial ourdi par des bibliothécaires. Heureusement que j'emprunte en numérique, sinon, j'aurais mordu les mollets de ces infâmes !

Présentation de l'éditeur : 

 

Je m'appelle Alcatraz. J'ai treize ans, je suis orphelin et je ne suis pas un gentil. Laissez-moi vous dire une bonne chose : si un vieux bonhomme à la santé mentale douteuse débarque chez vous sous prétexte qu'il est votre grand-père et que vous devez l'accompagner dans une espèce de quête mystique... refusez sans hésiter. J'ai été obligé d'enfreindre cette règle ; c'était un cas de force majeure. Mais croyez-moi, c'est à ce moment-là que mon destin a basculé, direction sacrifices, dinosaures, magie noire et infâmes bibliothécaires.

Mon ressenti :

 

Alcatraz est un jeune adolescent balloté depuis sa tendre enfance de famille d'accueil en famille d'accueil. De ses parents, il ne connait rien, si ce n'est qu'ils lui ont laissé comme prénom le nom d'une célèbre prison. De quoi entrer dans la vie avec de sérieux handicaps. A cela s’ajoute une sérieuse propension à casser, détruire... Pas très florichon. Jusqu'au jour où....

Forum L'Année vue par les sciences à la Sorbonne - Système solaire : la ruée vers l’eau

mars 27, 2017

France culture, La méthode scientifique, 2017, 1h, podcast

 

De l'eau, la vie, des planètes, des extras terrestres. Si Dieu a façonné l'homme à son image, qu'en est-il pour les martiens ?

Présentation de l'émission : 

Comment interpréter l’abondance de l’eau dans l’univers ?
On a longtemps pensé l’espace comme un désert aride, et la vie comme un petit miracle terrestre, un accident si ce n’est unique, en tout cas rarissime à l’échelle du cosmos, tellement rare qu’il a même été pendant longtemps plus aisé de la penser comme une manifestation divine.
Or l’avancée de nos connaissance tant en astrophysique, en physique fondamentale et en chimie a commencé à tordre le cou à ce modèle en montrant, tout d’abord, que l’eau, cette molécule toute simple, était finalement assez abondante dans le vide interstellaire. Et puis, petit à petit, non seulement qu’elle n’était pas seulement abondante sous sa forme solide, la glace, mais qu’elle pourrait bien être abondante également sous sa forme liquide et à des endroits pourtant très éloignés du soleil.
Ainsi l’espace, de désert aride, s’est transformé en sorte de piscine géante et avec, à la clé, l’horizon d’un changement de paradigme important : et si la vie, loin d’être rarissime, était en fait une chose courante, banale, et qui peut apparaître dans des conditions bien plus exotiques que celles que nous connaissons ici-bas, sur notre bonne vieille Terre et, soyons fou, s’il y avait d’autres formes de vie dans notre propre système solaire ?
C’est pour répondre à ces questions essentielles, pour envisager la perspective de la fin de l’anthropocentrisme cosmologique que nous avons le plaisir de recevoir Caroline Freissinet, chercheuse CNRS en astrochimie dans l’équipe Instrumentation, Modélisation en Planétologie, Exobiologie et Comètes (IMPEC) du LATMOS (laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales) à Guyancourt, Francis Rocard, astrophysicien, responsable des programmes d’exploration du système solaire au CNES, et Aurélien Barrau, professeur à l’université Joseph Fournier, chercheur au laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS, membre de l’Institut Universitaire de France. Et j’ai le plaisir de co-animer cette table ronde avec mon camarade Denis Sergent, chef de la rubrique scientifique du journal La Croix



Le passage

mars 24, 2017

Justin Cronin, Robert Laffont, 2011, 976 p., 13€ epub sans DRM (en promo jusqu'au 03 avril 2017 : 5€)


Encore une fois, des hauts gradés militaires cherchent la solution pour exterminer définitivement leurs adversaires sans trop éparpiller partout de la bidoche de bidasses. Mais comme souvent, lorsqu'un militaire commence à réfléchir, ce n'est jamais bon pour l'humanité.
Le passage donc, un incontournable de la littérature de l'imaginaire, avec moultes avis dithyrambiques.  Sur les vampires, il y a Bram stocker, Anne Rice, et désormais, dans un autre style, Justin Cronin.
Et moi, humblement, je vais vous dire pourquoi vous ne devez pas le lire.


Présentation de l'éditeur :


Avant de devenir la Fille de Nulle Part - celle qui vint en marchant, la Première, la Dernière et la Seule, et qui vécut mille ans -, ce n'était qu'une petite fille appelée Amy ; Amy Harper Bellafonte, née dans l'Iowa.
Années 2010. Dans la jungle bolivienne, un commando de l'armée américaine traque les membres d'une expédition atteints d'un mystérieux virus... Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de participer, en compagnie de onze autres prisonniers, à une expérience scientifique ultrasecrète.
Près d'un siècle plus tard. Une communauté a réchappé à l'apocalypse causée par l'invasion dévastatrice de mutants qui ont plongé le monde dans le chaos. Un jour, une jeune fille silencieuse et énigmatique se présente à la porte de la Colonie. Elle paraît à peine quatorze ans, mais elle en a plus de cent...


Mon ressenti :


Le livre se découpe en deux parties : aujourd'hui et demain.
De nos jours, des militaires font joujoux avec un savant fou pour créer l’Armageddon. Bon, ils ne pensaient pas créer ce bordel mais ils n'avaient qu'à lire et regarder tous les romans et films qui traitent de ce sujet avant d'aller faire mumuse. L'auteur prend son temps pour planter le décor, les personnages sont complexes et bien campés psychologiquement, que ce soit le quidam de passage ou un personnage principal. Chaque lieu est décrit avec parcimonie, la petite haie bordant une maison quelqonque, le motel miteux. De même pour les actions, la ballade au zoo, la fête foraine et bien d'autres. Le roman se regarde, se vit. J'ai vu le livre, ou j'ai lu le film. Des images plein la tête.
Cette première partie est un livre à elle seule. La fin avec la Fille de Nulle Part et l'agent du FBI est le passage que j'ai le plus apprécié, le calme avant la tempête.

A venir : Journée Espace et Science sur Arte

mars 23, 2017
ESO/S. Guisard

Arte fait son space-opéra ce samedi 25 mars avec pas moins de six documentaires. De quoi répondre à nos interrogations sur notre genre préféré : la science-fiction, plutôt science ou fiction ?

Voici le programme :

L'étonnant voyage de Hareton Ironcastle

mars 20, 2017

J. H. Rosny aîné, Flammarion, 1923, 256 p., Domaine public  

Vous aimez les romans d'aventure ?
Vous aimez les romances ?
Vous aimez les romans fantastiques ?
Vous aimez les romans de science fiction ?
Et bien plongez dans cet étonnant voyage.


Présentation :



Écrit dans la plus pure tradition des « romans de mondes perdus », l’auteur de La Guerre du feu invite le lecteur à explorer une terre vierge en Afrique en compagnie de Hareton Ironcastle. Hareton est intrigué par le contenu d’une lettre qu’il reçoit de son ami Samuel Darney qui affirme avoir découvert une terre unique où les plantes et les animaux n’ont rien à voir avec ce que l’on connait. En compagnie de sa fille et de quelques personnes, Ironcastle perd en expédition pour rejoindre son ami, mais jamais il n’aurait pensé que ce voyage lui réserverait autant de surprises aussi merveilleuses qu’angoissantes, voire particulièrement dangereuses...

Mon ressenti :


Soit un père, sa fille et son amoureux transi qui se lancent, dans une expédition en des contrées inconnues. Ils rencontreront sur leur route des Trapus, sorte d'hommes préhistoriques, des gouras-zankas, des indigènes et des animaux étranges.

Ce roman à l'âge de son époque, plus vieillissant que les autres textes de l'auteur que j'avais lu. Nous sommes typiquement dans les romans d'aventure du 19ème siècle partant à la découverte de contrées perdues et exotiques. L'originalité ici est dans la synthèse des différents genres de l'oeuvre de l'auteur : du récit d'aventure à la SF-Fantasy (Heroïc fantasy ?), en passant par le roman d'aventure.
Et toujours ce regard scientifique sur ce qui entoure ces personnages sur la faune et la flore.

Au-delà du gouffre

mars 17, 2017

Peter Watts, Le Bélial, 2016, 480 p., 11€ epub sans DRM





16 nouvelles, 11 inédites, un avant-propos et deux postfaces : une belle entrée en matière pour qui voudrait découvrir les textes de Peter Watts avant de s’aventurer au-delà de ses nouvelles  et un beau cadeau pour les fanatiques de son oeuvre.


Présentation de l'éditeur :

 

Nous sommes les hommes des cavernes. Nous sommes les Anciens, les Progéniteurs, les singes qui érigent vos charpentes d’acier. Nous tissons vos toiles, construisons vos portails magiques, enfilons le chas de l’aiguille à soixante mille kilomètres/seconde. Pas question d’arrêter, ni même d’oser ralentir, de peur que la lumière de votre venue ne nous réduise en plasma. Tout cela pour que vous puissiez sauter d’une étoile à la suivante sans vous salir les pieds dans ces interstices de néant infinis…


Mon ressenti :



Je ne vais pas entrer dans le détail de chaque nouvelle, d’autres l’ont déjà fait de manière admirable (Albédo et Apophis), j’y ai même contribué de manière modeste ici et ici.

The Thing : 3 films, 2 nouvelles et la pétoche

mars 13, 2017
Alors que je commençais à me perdre au-delà du gouffre de Peter Watts, je m'aperçois que la première nouvelle Les choses fait référence au film de John Carpenter, The thing. La préface nous indiquant qu'il valait mieux revoir le film pour apprécier toute la subtilité du texte, me voilà à refermer le recueil pour me mettre un film. Las, en faisant quelques recherches, la chose n'est pas si simple.
The thing de Carpenter est tiré d'une nouvelle de John W. Campbell, qui a déjà été adapté en film en 1951. Et pour finir, un préquel en 2011 a été fait du film de Carpenter.
Résultat des courses, au lieu de lire du Watts, je me retrouve à regarder trois films et à lire du Campbell. Depuis, je me méfie de tout le monde et j'ai peur de mon ombre. Merci Le Bélial.

C'est parti pour un tour d'horizon de la Chose par ordre chronologique.

La jeune vampire

mars 09, 2017

J. H. Rosny aîné, Flammarion, 1920, 130 p., Domaine public  

 

Je continue ma découverte de l'oeuvre de J. H. Rosny aîné, un des pères de la science fiction. Ici la nouvelle nous confronte à une jeune vampire dont l'histoire nous est conté par Jacques Le Marquand suite à une discussion avec un de ses amis autour de la sorcellerie.

Présentation : 

Une jeune et belle femme de la société britannique, Evelyn Grovedale, décède. Mais juste avant la mise sous terre, au bout du quatrième jour, elle revient d'entre les morts. Cependant, elle est très confuse, son présent et son passé ont l'air incompatible. Et elle arbore une blancheur de teint...

Un Pont sur la brume

mars 06, 2017

Kij Johnson, Le Bélial, 2016, 140 p., 4€ epub sans DRM


Prix Nebula, Hugo et prix des lecteurs Asimov's en 2012.
Pour le prix du chien 2017, on repassera.



Présentation de l'éditeur :


Kit Meinem d’Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l’Empire. Peut-être… et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l’ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l’œuvre d’une vie: un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l’Empire en deux. Un ouvrage d’art de quatre cent mètres au-dessus de l’incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu’une chose : leur extrême dangerosité…

Mon ressenti :


Voyage de Stefan Baxter, 800 pages : trois jours de lecture.
Un pont sur la brume, 140 pages : sept jours de lecture.
Bilan sans appel.

Guide de survie pour le voyageur du temps amateur

mars 03, 2017

Charles Yu, Aux Forges de Vulcain, 2016, 328 p., 21€ papier




Que feriez vous si vous étiez coincé dans votre vie entre un passé pesant et un futur qui vous fout les chocottes ? Charles Yu a décidé, lui, de sauter dans sa machine à remonter le temps, et de se repaitre de son malheur passé, avec pour seule compagnie une IA dont il est amoureux, d'un chien inexistant et d'un supérieur hiérarchique non humain.

Présentation de l'éditeur :


Le héros de notre histoire se nomme Charles Yu. C’est un bras cassé qui répare les machines à voyager dans le temps. Il a pour seuls compagnons un chien et une intelligence artificielle qui a le béguin pour lui. L’essentiel de son travail consiste à aller sauver des usagers qui, partis dans le passé pour revivre ces moments de leurs existences où leur vie a pris un mauvais tournant, se retrouvent coincés dans une boucle temporelle. Un jour, il se trouve lui-même prisonnier d’une boucle et devra partir à la recherche de son père, un inventeur frustré et méconnu, qui créa la machine à remonter le temps.


Mon ressenti :

 

Etrange roman que ce roman, qui n'est ni un texte de science-fiction, ni un guide, mais une piste de réflexion pour vous sortir du dédale de votre histoire familial grâce à une machine à remonter le temps.

Le double destin du taquin

mars 01, 2017

Raphaël Albert, Coliopod, 2017, 33mn, podcast


Envie de savoir ce que pourrait donner du Desproges en pleine fantasy trollesque ?


Présentation de l'éditeur : 

 

La nouvelle de ce mois est « Le double destin du taquin » de Raphaël Albert. La nouvelle est parue dans l’Anthologie 2015 des Imaginales dont le thème était « Trolls & Licornes ». La nouvelle est lue par l’auteur lui même, avec l’aide de sa compagne Céline Chauveau. Raphaël Albert a également assuré l’enregistrement et l’ajout des musiques et bruitages qui accompagnent sa lecture.
Raphaël Albert, outre quelques nouvelles, est l’auteur d’une série de Fantasy lorgnant sur le Steampunk : Les Extraordinaires & fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé qui compte pour l’instant trois tomes.

Mon ressenti :

 

Après l'aventure viking, ce troisième épisode nous plonge en pleine fantaisie. Et on en redemande. Le topo : "Une histoire romantique, plus ou moins, narrant, en vers et en rimes, l'amour d'un troll pour une licorne"
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