Stephen Baxter, Robert Laffont Ailleurs et demain, 1995, 504 p., 9€ epub avec DRM
Une suite au classique La machine à explorer le temps H.G. Wells publié pour le centenaire de sa parution, de quoi avoir peur d’une démarche mercantile et grossière de la part d’un éditeur en manque de reconnaissance. Un bouquin de commande parmi tant d’autres ?
Les vaisseaux du temps commence là où se termine La machine
à explorer le temps. En cela, il est
nécessaire de le (re)lire pour savourer cette suite.
Reprenant les rennes de sa machine, l’explorateur du temps repart dans le futur pour sauver Weena des Morlocks, dont la perte ne cesse de le tourmenter. Mais repartir dans le futur n’est pas aussi simple que prévu.
Reprenant les rennes de sa machine, l’explorateur du temps repart dans le futur pour sauver Weena des Morlocks, dont la perte ne cesse de le tourmenter. Mais repartir dans le futur n’est pas aussi simple que prévu.
Les défauts de l’œuvre de Wells (en grande partie dû à l’époque
de publication) sont ici rectifiés : une écriture plus moderne sans dénaturer
le style de Wells, une présence scientifique plus prégnante, voir hard-sf
(univers quantique, monde multiple,…), un futur imaginé plus probable, une dose
d’humour, une critique sociale plus vaste autour de la religion, de l’éducation,
de la guerre et de la violence. Stephen Baxter revient dans la trame du roman
de wells pour y apporter un contenu scientifique qui lui faisait défaut, y compléter
les trous dans le scénario, explorant le passé de la Terre.